
QCM 1.
A.Non, car très rares et décrites quasi uniquement au site de l'injection.
B.Non, car même si le tableau clinique est compatible et que l'éruption polymorphe de la grossesse correspond au principal diagnostic différentiel de la pemphigoïde gestionnelle, il s'agit d'un diagnostic d'élimination !
C.Non, car n'expliquerait pas la fièvre et survient surtout chez les enfants à la suite de piqûres d'insectes.
D.Oui, car diagnostic à éliminer en priorité devant un prurit gestationnel avec lésions cutanées urticariennes péri-ombilicales, même en l'absence de bulle (absentes dans environ 30 % des cas) !
E.Non, car survient surtout chez les jeunes enfants, avec peu de prurit et en épargnant habituellement le tronc.
QCM 2.
A.Non, car les anomalies ne sont pas spécifiques (la spongiose, l'œdème, l'infiltrat éosinophilique, peuvent être présents dans l'éruption polymorphe de la grossesse et la pemphigoïde gestationnelle).
B.Oui, car c'est l'examen qui permet de mettre en évidence un dépôt linéaire de C3 le long de la jonction dermo-épidermique, signature caractéristique des maladies bulleuses auto-immunes de la jonction.
C.Non, même s'il s'agit d'un examen très sensible pour mettre en évidence la présence d'auto-anticorps anti-BP180 (sensibilité : 90 %).
D.Non, une élévation des éosinophiles est possible mais non spécifique.
E.Non, une élévation des IgE totale est possible mais non spécifique.
QCM 3.
A.Décollement sous-épidermique + infiltrat d'éosinophiles (inset) + dépôt linéaire de C3 à la jonction dermo-épidermique.
QCM 4.
A.Oui, car le risque d'issue défavorable de la grossesse est d'environ 35 % (RCIU, hypotrophie, prématurité, etc.). Les facteurs pronostics de complications fœtales sont le début précoce de la pemphigoïde, la présence de bulles, un taux élevé d'IgG anti-BP180. Il a été montré qu'un taux de 150 UI était discriminant pour différencier les patients à risque de RCIU (VPN 91 %).
B.Non, car il existe bien une corrélation (cf. ci-dessus).
C.Non, car il existe bien des bulles néonatales mais cela est rare (≈ 3 %).
D.Non, car une recrudescence est habituelle en post-partum.
E.Non, car la récidive est quasi inéluctable lors des grossesses ultérieures.