Fiche métier Cardiologue

Fiche métier Cardiologue (à télécharger)

Découvrez les principales missions du métier, les salaires, compétences nécessaires et formations pour devenir Cardiologue.

Cardiologue: Formation, salaire, diplôme, rôle – Réseau Pro Santé.

 

1. DESCRIPTION DU METIER DU CARDIOLOGUE 

Le cardiologue est un médecin spécialisé dans les maladies du coeur ou cardio-vasculaires : insuffisance cardiaque, hypertension artérielle, infarctus du myocarde, troubles du rythme cardiaque, embolie pulmonaire, problèmes de circulation sanguine…

Le cardiologue ausculte ensuite le coeur et les poumons, prend le pouls, mesure la tension artérielle, et se livre à des tests et des examens : épreuve d’effort physique (pour étudier les variations et les éventuelles anomalies du rythme cardiaque), électrocardiographie (pour enregistrer l’activité électrique du coeur), mesure de la capacité respiratoire, électrocardiogramme...

Ensuite, le cardiologue analyse les résultats de ces examens, qui lui permettront de prescrire un traitement médicamenteux, de délivrer des consignes de prévention, de conseiller un régime alimentaire adapté, ou encore des examens complémentaires dans un centre spécialisé, voire un acte chirurgical.

Comme dans beaucoup de spécialités médicales, les techniques d’investigation évoluent vite. Le cardiologue doit donc actualiser ses connaissances en permanence. Par ailleurs, ses horaires sont souvent très chargés, sans compter d’éventuelles astreintes ou gardes nocturnes notamment si le cardiologue exerce en milieu hospitalier.

2. ETUDES ET FORMATIONS POUR DEVENIR CARDIOLOGUE 

En tant que médecin, le ou la cardiologue a franchi toutes les étapes du cursus des études de médecine puis s’est ensuite spécialisé en médecine cardiovasculaire via un DES (diplôme d’études spécialisées) soit 11 ans d’études au total.

-DE de docteur en médecine

-DES médecine cardiovasculaire (10 semestres)

Pour devenir médecin militaire, candidater après un bac scientifique à l’ESA (Ecole de santé des armées) via un concours annuel très sélectif. Le cycle d’études associe enseignements médicaux et militaires.

3. POURQUOI DEVENIR UN CARDIOLOGUE 

Le métier de cardiologue est gratifiant et honorable : comme tout médecin, il contribue à améliorer la vie des patients. Il participe régulièrement à sauver la vie des malades.

Cette profession prestigieuse bénéficie également d’un salaire attractif et laisse le choix de travailler pour le secteur public ou privé. Le marché de l’emploi pour ce type de poste est sûr.

4. QUALITES ET COMPETENCES POUR DEVENIR CARDIOLOGUE 

Pour être cardiologue, il faut déjà avoir une certaine appétence pour les études et les réussir brillamment. Il faut avoir une grande capacité de travail, résister au stress et à la fatigue et faire preuve d’une réelle empathie. Il faut également beaucoup de sang-froid et un sens de l’analyse.

Ce spécialiste connait la médecine en général, le système cardio-vasculaire en particulier et les différentes techniques de chirurgie cardiaque.

5. SALAIRE DU CARDIOLOGUE 

Il faut distinguer le salaire d’un cardiologue hospitalier et celui d’un praticien libéral. Le cardiologue hospitalier perçoit un salaire qui dépend d’une grille

indiciaire. Il débute à 3 900 € brut par mois et culmine à 7 000 € par mois au dernier échelon. Le chef de service pourra encore augmenter cette rémunération

Le cardiologue libéral qui travaille en cabinet ou dans une clinique privée est rémunéré à l’acte et gagne entre 8 500 € et 9 000 € brut par mois. Dans ce cadre, il décide lui-même du montant de ses honoraires.

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6. BRUTS EN MOYENNE 

Environ 3 900 € brut par mois pour un cardiologue débutant hospitalier, et 7 000 € pour un hospitalier au dernier échelon. Environ 8 500 €-9 000 € brut par mois pour un cardiologue en libéral (en cabinet ou en clinique privée) payé à l’acte.

7. LES MISSIONS REALISEES PAR LE CARDIOLOGUE 


En tant que spécialiste des maladies du coeur et des troubles cardio-vasculaires, le cardiologue traite de nombreuses pathologies. De l’hypertension artérielle à l’insuffisance cardiaque, en passant par l’embolie pulmonaire ou les dysfonctionnements liés à la circulation sanguine, il est sur tous les fronts. Lorsqu’il reçoit un patient, il l’interroge pour que celui-ci lui fasse part d’éventuels symptômes ou de facteurs de risques connus.

Il procède alors à différents examens : mesure du pouls, de la tension artérielle, électrocardiogramme, mesure de capacité respiratoire, etc. Il peut également procéder à un test d’effort qui pourra éventuellement mettre en lumière une arythmie cardiaque ou toute autre pathologie.

À partir de ces différents éléments, le cardiologue sera en mesure d’établir un diagnostic, de prescrire un traitement efficace, de modifier l’hygiène alimentaire du patient ou de programmer une opération chirurgicale.

Après avoir traité ou opéré un patient, le cardiologue effectue un suivi.

La science et les avancées technologiques étant en perpétuelle évolution, le cardiologue doit se tenir au courant des progrès et mettre à jour ses connaissances.

8. LES EVOLUTIONS DE CARRIERES DU CARDIOLOGUE 

Un cardiologue peut effectuer des travaux de recherche pour des organismes universitaires, pour l’industrie pharmaceutique, dans le cadre de ses activités hospitalières ou à l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale).

Un poste d’enseignant au sein d’un CHU est également possible. Une implication dans la mise en oeuvre de programmes de santé publique n’est pas à exclure, de même qu’une participation à des missions humanitaires dans le cadre d’une ONG.

9. LES ENTREPRISES ET ORGANISMES QUI RECRUTENT UN CARDIOLOGUE 

Le cardiologue peut continuer à se spécialiser dans d’autres domaines de la médecine et suivre des formations spécifiques lors de découvertes nouvelles.

Il peut également enseigner dans un CHU pour transmettre les spécificités de sa spécialisation.

Il peut aussi intégrer une ONG et participer à des missions humanitaires, intégrer un programme de santé publique ou faire de la recherche pour l’université, l’INSERM ou les industries pharmaceutiques privées.

Comme l’espérance de vie augmente et que l’humain est de plus en plus sédentaire, les maladies cardio-vasculaires ont tendance à progresser. Les cardiologues sont donc recherchés, principalement dans les régions qualifiées de « déserts médicaux ».

10. LES TEMOIGNAGES DE NOS CARDIOLOGUES 

Dr Gérard Granger – cardiologue de ville

Pouvez-vous nous décrire votre activité ?

Gérard Granger : J’exerce seul dans un cabinet de ville, à Issoudun, où je suis le seul cardiologue et, trois heures par jour, j’exerce à l’hôpital, où je suis aussi le seul cardiologue. Mon activité hospitalière représente à peu près un tiers de mon temps de travail. Au début de mon activité hospitalière, je m’occupais de tous les malades de cardiologie ; aujourd’hui, je n’ai plus de secteur personnel à l’hôpital où je fonctionne comme un consultant, c’est-à-dire que je réponds à la demande de tous les services qui me sollicitent pour un avis cardiologique. Mais j’ai obtenu qu’un cardiologue de l’hôpital de Châteauroux vienne à l’hôpital d’Issoudun une demi-journée par semaine pour des consultations externes.

Avec le recul, êtes-vous satisfait de ce mode d’exercice ?

G. G. : Je ne regrette pas du tout mon parcours. Ici, ce n’est pas la vie trépidante d’une grande ville. Issoudun est un gros village où tout le monde se connaît ; je vais à l’hôpital en 5 minutes et je ne sais pas ce que c’est qu’un embouteillage ! C’est le choix d’un mode de vie. J’ai voulu que mon cabinet jouxte ma maison pour pouvoir avoir une vie de famille, et mon épouse est ma secrétaire. Mais cela, c’est du passé. Aujourd’hui, bien sûr, je ne viendrais pas m’installer tout seul ici dans une ville de 15 000 habitants et qui en draine 20 000. Je m’installerais dans une grande ville avec des associés. Mais j’ai vu une variété de cas et de situations extraordinaires, dont s’était étonné un chef de clinique aujourd’hui chef de service à l’hôpital. J’ai fait de la « belle » médecine, je me suis « régalé » de ce point de vue. La vie a changé, la cardiologie a évolué, et je comprends tout à fait que les jeunes confrères n’aient pas envie de se retrouver tout seuls dans leur coin. Je travaille de 8h30 à 21h30 voire 22h00. Exerçant seul, on n’a pas le droit d’être fatigué, malade, ailleurs ! Mais j’ai 63 ans, et je ne suis pas sûr du tout de trouver un successeur quand je partirai d’ici trois ans. La population devra aller consulter à Châteauroux ou à Bourges. Le cabinet de trois cardiologues de Châteauroux cherche un autre associé depuis quatre ans, et ne l’a toujours pas trouvé…

Aviez-vous envisagé l’évolution de la cardiologie quand vous vous êtes installé ?

G. G. : Oui, j’avais un peu l’idée de l’évolution du métier. L’échographie cardiaque en était à ses débuts, et des techniques émergeaient qui ont profondément transformé l’exercice. J’ai d’ailleurs beaucoup fait pour me maintenir au top. En trente ans, j’ai renouvelé toutes mes connaissances, et je continue à participer à des formations, à des congrès. Il faut être de plus en plus performant.

Quels liens avez-vous avec vos confrères cardiologues, libéraux ou hospitaliers ?

G. G. : Dans l’ensemble, mes relations avec mes confrères se sont toujours bien passées, et j’ai toujours trouvé à discuter avec eux. Je n’ai pas trop senti mon isolement. Aujourd’hui, certains de mes collègues sont en coordination plus formelle avec des généralistes du sud du département, en recourant notamment à la vidéotransmission sur des cas particuliers, et il est certain que nous allons évoluer vers cela.

11. LES METIERS RELIES AU METIER DU CARDIOLOGUE 

 Médecin

 Chirurgien / Chirurgienne

 Infirmière / infirmier

 Psychiatre

 Dermatologue

 Pharmacien / Pharmacienne

 Pédiatre

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