Lille, capitale des Flandres, sa densité démographique fait d’elle la 4ème agglomération et la 3ème ville étudiante de France. Cette métropole cosmopolite présente un avantage géographique, entre l’Angleterre et la Belgique. Nous vous proposons de nous y rejoindre…
« Tu sais que tu es Lillois(e) quand tu arrives à commander un Potjevleesch sans bafouiller »
La vieille ville historique de Lille
Welsh, fricadelle, croquettes aux crevettes, poulet au maroilles, carbonnade flamande et autre Potjevleesch… Tous ces mets raffinés et savoureux vous seront préparés par l’un des nombreux estaminets de la Rue de Gand où l’ambiance chaleureuse vous donnera « un goût de reviens-y ».
Une touche sucrée vous sera apportée avec amour au Merveilleux de chez Fred où vous pourrez admirer les pâtissiers à l’œuvre vous confectionner ces gourmandises. Pour le plaisir des yeux, vous dégusterez ces douceurs sous un magnifique lustre. Méert, cette mythique pâtisserie fondée en 1677 ayant vu défiler des personnalités illustres, du général de Gaulle à Marguerite Yourcenar, comblera vos papilles avec son iconique gaufre fourrée à la vanille de Madagascar. Vous ne pourrez pas les rater, il y a toujours une foule de clients !
« Venir au Stade Pierre Mauroy, c’est comme un grand match, ça se prépare ! »
Pour accompagner les plaisirs de la table, la boisson locale est la bière. Parmi tant d’autres bars, le Délirium Café propose le plus grand choix de bières en France, avec 42 pressions et 600 bouteilles à la carte, à consommer avec modération bien entendu.
Les lillois se donnent rencard 2 fois par mois au stade Pierre Mauroy pour clamer leur ferveur au sport et à leur club, le LOSC. Vous apprendrez les différents chants de supporters et vous vous laisserez embarquer dans l’ambiance festive et mémorable.
« Lille, capitale européenne de la culture en 2004 »
La métropole est très vivante culturellement puisque l’agenda événementiel est complet. Durant toute l’année, se déroulent des manifestations, dans les musées, salles de concerts et de spectacles, théâtres et cinémas. L’art et la culture sont accessibles à tous, petits et grands, et pour tous les goûts.
Le Palais des Beaux-Arts, le musée de La Piscine, le musée de l’Hospice Comtesse pour ne citer qu’eux, sont des lieux où vous flânerez entre les différentes œuvres d’art et à travers toutes les périodes de l’histoire.
La Grande Braderie de Lille est certainement la plus grande manifestation de l’année avec 2 à 3 millions de visiteurs venant de toute l’Europe qui se donnent rendez-vous pour brocanter autour d’une moules-frites
« Lille métropole européenne, Lille porte du Nord de la France V. Giscard d’Estaing »
Les amateurs d’architecture se feront un plaisir de visiter la remarquable Vieille Bourse datant du XVIIème siècle, le plus beau monument de la ville situé en plein cœur de Grand’ Place. Elle accueille dans sa cour des bouquinistes exposant des ouvrages de toutes les époques.
Chaque dimanche, jusqu’à 50 000 personnes se croisent au marché de Wazemmes qui est depuis plus d’un siècle un lieu incontournable. Vous serez séduits par la richesse et la diversité des produits, vous déambulerez et vous laisserez les odeurs de cuisines du monde vous séduire.
Vous arpenterez les rues pavées du Vieux Lille où vous vous arrêterez dans des boutiques indépendantes et originales et qui font tout le charme du quartier. Pour compléter votre sortie shopping, l’immense complexe Euralille vous ouvre ses portes avec ses 130 enseignes.
La recherche et l’enseignement en oncologie à Lille
Le Centre Oscar Lambret est le centre de lutte contre le cancer de Lille, labellisé CLIP² par l’INCA. Sa situation géographique le rend très facilement accessible par les transports en commun notamment en métro où une station porte son nom. Il est développé au sein du plus grand campus hospitalo-universitaire d’Europe, sa proximité avec l’INSERM, le CNRS ou encore de nombreux laboratoires comme l’Institut Pasteur en fait un pôle de recherche médicale très actif. 2022 verra la recherche en oncologie se renforcer avec l’Institut ONCOLille. Ce futur voisin du Centre Oscar Lambret a l’ambition de devenir une référence nationale et internationale de recherche interdisciplinaire en cancérologie, en particulier dans le domaine de la résistance aux traitements.
Le service de radiothérapie du Centre Oscar Lambret accueille chaque semestre 12 internes qui sont répartis par binôme avec un sénior de radiothérapie pour une formation approfondie axée sur 1 à 3 localisations carcinologiques. Cela permet à l’interne de bénéficier de l’expérience et de l’expertise de son sénior sur les localisations qu’il étudie pendant un semestre. L’activité de l’interne s’articulera autour des consultations d’annonce, de suivi en cours de traitement ou post-traitement de radiothérapie, les RCP, les activités de contourage et de validation de dosimétrie avec son sénior. Des cours et des séances de bibliographies sont organisés de manière hebdomadaire en illustrant un article scientifique soit fondateur soit d’actualité.
Le service de radiothérapie du Centre Oscar Lambret offre un plateau technique très riche avec : 2 accélérateurs Halcyon, 3 Tomothérapies, 2 CyberKnife, un accélérateur linéaire Clinac, un Xstrahl pour la radiothérapie de contact, ainsi qu’un secteur de Curiethérapie HDR. Le service a pour projet d’acquérir de nouveaux accélérateurs innovants à court/moyen terme.
Les services périphériques accueillant des internes d’oncologie-radiothérapie rassemblent le Centre Joliot Curie de Boulogne-sur-Mer, le Centre de Cancérologie de l’Artois à Lens et le Centre Marie Curie à Arras.
Lille apparaît donc comme une ville dynamique et attractive reconnue pour son cadre de vie accueillant, son patrimoine préservé et sa vie culturelle intense. Son campus hospitalo-universitaire très important offre des échanges très enrichissants entre les hôpitaux, les instituts de recherche scientifique et médicale, et les laboratoires.
Paul ARCHER
Interne en oncologie-radiothérapie
Président de l’ANICOR
(Association du Nord des Internes et des Chefs de clinique d’Oncologie médicale
et de Radiothérapie)
Article paru dans la revue “Société Française des Jeunes Radiothérapeutes Oncologues” / SFJRO n°02
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