Avant toute chose, un petit rappel de cours de géographie.
Tours est une ville de 300 000 habitants, située dans la région centre, au cœur de la vallée de la Loire , célèbre pour ses nombreux châteaux. C’est une ville dynamique et bien située, accessible facilement avec une liaison TGV directe pour Paris, Bordeaux et Lyon. Il existe également un aéroport avec une liaison Tours - Londres régulière.
Elle possède un patrimoine culturel riche, comme en témoignent sa cathédrale, son château, son abbaye Saint Matin et son quartier dit « du vieux Tours » avec ses rues bordées de maisons médiévales. C’est dans ce quartier qu’est située la célèbre place Plumereau, connue pour ses terrasses et ses soirées animées. Car Tours est une ville festive, étudiante avant tout et touristique l’été, attirante par ses monuments et sa culture gastronomique et viticole !
De nombreuses activités permettent de satisfaire tous les goûts : sport avec de nombreuses installations (avec un club de volleyball et de foot de haut niveau !), culture avec un opéra, un théâtre et un grand centre de spectacle, shopping, etc.
En ce qui concerne l’internat de pédiatrie :
La formation pratique comporte deux stages en périphérie, Orléans, Blois, Chartres, Bourges et Dreux dans un service de pédiatrie générale et les stages au CHU.
Quasiment tous les services de pédiatrie, les urgences, la réanimation pédiatrique et néonatale, la néonatologie, la cardiologie pédiatrique, la pédiatrie générale avec orientation gastro, nutrition, métabolisme et mucoviscidose, l’onco-pédiatrie, la neuro-pédiatrie et la néphro-pédiatrie, sont regroupés à l’« hôpital pédiatrique Clocheville », situé dans le centreville de Tours. On peut donc se former à de nombreuses surspécialités, d’autant qu’une activité de consultation est également développée pour d’autres surspés (pneumologie, endocrinologie, etc.)
L’avantage d’un hôpital pédiatrique est la proximité géographique et la possibilité de mieux connaître ses différents interlocuteurs. Clocheville est un CHU à taille humaine, où les PU-PH sont accessibles. A environ 15 minutes de marche, se situe l’hôpital Bretonneau, où l’on trouve la maternité (et sa salle de naissance !) et l’unité de pédiatrie en maternité, ainsi que les services de pneumo-allergologie et de génétique où les internes de pédiatrie sont les bienvenus.
Les stages chez les adultes ne sont pas obligatoires mais possibles. En ce qui concerne les gardes : il y a 5 gardes par mois environ aux urgences pédiatriques, séniorisées par un pédiatre en périphérie.
Au CHU les gardes se font aux urgences pédiatriques au rythme de 2 à 3 par mois ou en réanimation néonatale et pédiatrique au rythme de 4 par mois. Aux urgences, il y a un sénior sur place, c’est parfois un chirurgien. Mais il y a toujours 1 réanimateur pédiatrique sur place en cas de soucis. Pour le post internat : il y a possibilité de s’installer en ville sans soucis. Il y a des possibilités en périphérie.
Pour le CHU il y a 2 postes de CCA en pédiatrie générale, 1 en onco-pédiatre, 1 en neuro-pédiatre, 1 en cardio- pédiatre, 1 en néonatale et 1 en réanimation.
Pour la formation théorique.
Une fois par semaine, se déroulent les «Mardi de Clocheville» où les internes, sur la base d’un cas clinique font une mise au point. Des cours sont organisés par les PH, tous les vendredis après-midi. Les cours de DES proprement dit sont organisés par la région HUGO (Hôpitaux Universitaires du Grand Ouest) dont font partie Tours,
Rennes, Angers, Nantes, Poitiers et Brest. A la fréquence d’un par mois, ils permettent de revoir ou d’acquérir des connaissances théoriques sur un thème précis. C’est également l’occasion de rencontrer les internes de pédiatrie de la région.
Enfin, un petit mot sur l’« Association Tourangelle des Internes de Pédiatrie », l’ATIP.
C’est une jeune association en pleine expansion. Elle a pour but de faciliter les démarches des internes et de coordonner nos demandes à l’administration de l’hôpital, notamment en ce qui concerne les demandes de poste en surnombre, les inter-CHU, etc.
Elle a également pour but de favoriser la convivialité en organisant une soirée annuelle à laquelle est convié tout le personnel de l’hôpital pédiatrique mais aussi des autres spécialités, ainsi que l’accueil des nouveaux internes.
Marine Tardieu (ATIP)
Article paru dans la revue “Association des Juniors en Pédiatrie” / AJP n°04
