Journée Type de Radiopédiatrie : La Vision d’une CCA

Publié le 16 May 2022 à 16:40

Solène, CCA en radiologie pédiatrique à Bicêtre
Votre semaine type : comment se passent les vacations, les staffs ?

Une semaine type pour moi, étant à 100 % en radiologie pédiatrique en tant que CCA comporte :

  • Une journée de radiologie interventionnelle pédiatrique ;
  • 1/2 journée de staff ;
  • 1/2 journée de recherche ;
  • 1/2 journée d’IRM ;
  • Une à deux 1/2 journées d’interprétation de radiographies ou scanner ou opacification ;
    • Deux à trois 1/2 journées d’échographie.

Comment s’intègre la discussion avec les cliniciens au quotidien ? Les échanges sontils cordiaux et instructifs ?
Sur Bicêtre, les échanges sont très constructifs, toujours autour de la meilleure prise en charge possible. Il y a un vrai travail d’équipe rassemblant toutes les spécialités, qui m’a fait revenir dans ce centre.

Les cours reçus et donnés, l’intégration du parcours universitaire, la recherche
L’accès au DU et autres formations est encouragé, de même qu’aux congrès (Autant en tant que participants ou orateurs). Les 1/2 journées recherche sont respectées, voire augmentées autant que nécessaire. L’ensemble des personnes motivées dans le service sont invitées à participer au planning de cours pour les externes, internes du service et des autres (notamment les urgences), de même que pour les DU et dans mon cas pour la faculté.

Pourquoi avoir choisi un stage de radiopédiatrie « exclusif » ?
Car c’est une spécialité très riche, avec beaucoup de sur-spécialisations dans celle-ci, mais qui permet aussi de garder au maximum une analyse complète du patient (et non pas en découpage d’organe) qui moi me plaisait.

Votre meilleur souvenir en radiopédiatrie
Difficile de n’en choisir qu’un :

  • Les vacations en radiologie interventionnelle, notamment lorsqu’une technique un peu pointue était efficace (pose de TIPS ; fermeture de fistule porto-systémique).
  • Les vacations d’échographie avec des enfants curieux et participant à la bonne réalisation de l’examen.

Votre pire souvenir
Un diagnostic retardé entraînant une conséquence grave chez un enfant.

Un souvenir marquant en garde...
La sensation d’être utile, en vrai chaînon de l’hôpital pédiatrique, pour la prise en charge des enfants (de la torsion d’ovaire à l’appendicite).

Le contact avec les enfants et leurs familles
Généralement très bon, avec des parents qui font le maximum pour que les examens se passent au mieux, surtout quand on a pris le temps de leur expliquer avant le but de l’examen et son déroulement (qui est fait par nous, les manips, les infirmières ou les aidessoignants en fonction des circonstances).

Faites-vous actuellement de la radiopédiatrie à temps plein ou à temps partiel ?
À temps plein.

À votre avis, quels sont les freins au choix de la radiopédiatrie pour les internes ?
La peur de mal faire face à un enfant, qui est plus important par rapport à l’adulte ; mais qui se surmonte après le 1er mois de stage. Le rôle important de l’échographie, avec un nombre de vacations prépondérant aux autres techniques ; mais qui est une technique très satisfaisante chez les enfants du fait de leur très bonne échogénicité.

Article paru dans la revue “Union Nationale des Internes et Jeunes Radiologues” / UNIR N°44

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