
1 Samuele - 6e année Strasbourg - Espagne

J'ai effectué mon Erasmus à l'université de Cardenal Herrera à côté de Valencia, université privée dans laquelle j'ai appris énormément de choses surtout en implantologie et odontologie pédiatrique ! Les enseignants étaient d'une pédagogie remarquable ! Les journées étaient légères et cela me permettait de profiter de la météo et surtout du soleil qui est présent toute l'année ! La ville de Valencia mélange vieille ville et art moderne qui donne un aspect très futuriste. La plupart des étudiants sont en colocation et c'est grâce à cela que j'ai pu me faire de nombreux amis et surtout apprendre l'espagnol que je parle couramment aujourd'hui. La ville est remplie de jeunes et de tous les coins du monde, l'Espagne est super bien connectée par le train ce qui permet de profiter pleinement des autres villes le week-end ! Expérience unique que je recommande à tous !

2 Sarah 6e année Paris - Hongrie

J'ai choisi de partir en Erasmus à Budapest car je voulais un pays de l'Est où le système de santé est un peu différent de la France, une bonne répartition des cours/ clinique/temps libre, avec un climat acceptable et une ville très étudiante. Budapest remplissait tous ces critères. J'ai également 2 amis qui y sont allés l'année d'avant et qui nous ont très bien vendus la destination.
En Hongrie, les études sont en 5 ans et c'est une école privée qui coûte environ 20 000€/an. Tous les enseignements sont séparés par départements et la clinique également, il n'y a pas de polyclinique. Les étudiants sont très peu autonomes, tous les plans de traitement sont décidés uniquement par les professeurs. Par ailleurs, les étudiants ont beaucoup de travaux personnels à réaliser : un gros cas clinique par matière sur lequel ils sont évalués. Il n'y a quasi aucun partiel écrit, que des oraux et les étudiants ont la possibilité de choisir leurs jours de passage pour les différentes matières.

Étant en Erasmus, j'avais moins de cours que les autres étudiants, environ 10 heures clinique dans la semaine et 3 heures de cours magistraux ainsi qu'une semaine dans le département de chirurgie maxillo-faciale et 3 jours en parodontologie. J'avais donc beaucoup de temps libre pendant lequel j'ai pu visiter la ville et les alentours.
L'arrivée en clinique a été très difficile car les enseignants n'avaient pas confiance en nous mais tout s'est finalement super bien passé et on a pu faire tous les soins de manière plus autonome que les autres étudiants.
Globalement les soins sont les mêmes mais les techniques et protocoles sont souvent différents, et les attentes et objectifs esthétiques et occlusaux aussi. J'ai d'ailleurs pu apprendre à réaliser une telescopic denture (c'est une PAC supra-radiculaire mais sur des dents) et appris une nouvelle classification pour les édentements. J'ai aussi appris à faire une endo sans moteur, car les étudiants n'ont pas le droit de l'utiliser.
Concernant la ville, tout est super ! Même si c'est une capitale, cet effet ne se ressent pas. Tout est extrêmement bien organisé et hyper accessible pour les étrangers. Au-delà de ça, l'architecture est hyper intéressante et c'est une ville où il fait vraiment bon vivre avec toujours quelque chose à faire.
Budapest étant une ville hyper étudiante et avec beaucoup de touristes et d'étrangers, c'est très facile de s'y intégrer sans se sentir submergé par la nouvelle vie. Très rapidement j'ai pu intégrer une association de Français avec laquelle on a fait quelques activités. Les étudiants sont hyper inclusifs et je ne me suis donc jamais sentie délaissée. Aussi, j'étais en coloc avec 3 autres personnes (dont la fille avec qui je suis partie) donc tout a été très facilité.
Finalement si je devais décrire mon Erasmus en 1 mot je dirais : INCROYABLE, si c'était à refaire, je le referai 1000 fois. L'Erasmus c'est vraiment une expérience de dingue qu'il faut faire une fois dans sa vie.
3 Laura - Interne MBD Lyon - Belgique

J'ai fait mon Erasmus à l'Université de Liège en Belgique au premier semestre de ma sixième année. J'ai choisi cette destination en raison des bons liens avec notre université (Paris), de son activité de recherche dynamique et de sa proximité. Bien que je parle couramment plusieurs langues, j'ai préféré choisir une ville francophone afin d'avoir une prise en charge de mes patients en comprenant la spécificité et les nuances de leurs demandes.
Grâce à mon Erasmus, mon organisation, ma gestion du travail ainsi que ma rapidité de prise en charge ont progressé. En effet, les étudiant.e.s de cette université ont davantage de clinique (8h à 16h du lundi au jeudi et cours théoriques le vendredi) ce qui permet de voir plus de patients.

La promotion (environ 25 étudiant.e.s) est répartie en différentes vacations chaque demie journée : polyclinique, parodontologie (et chirurgie), endodontie, pédodontie, et assistance de professeurs ou assistants (l'équivalent des internes) en omnipratique, parodontologie, orthodontie et pédodontie.
Les promotions sont plus petites (25 étudiants contre plus de 200 à Paris). Cela permet un suivi plus individualisé, un corps enseignant beaucoup plus disponible mais aussi une bonne intégration et cohésion.
Un des inconvénients est la vitesse à laquelle passe l'Erasmus : on arrive, on essaye de comprendre le fonctionnement, on s'habitue et on repart.
La vie étudiante est très active à Liège que ce soit grâce à l'ESN (Erasmus Student Network), aux soirées étudiantes des différentes filières ou aux simples verres entre potes. Il y a même l'équivalent de la faluche qu'on appelle une penne.
Ainsi, je recommande vivement l'expérience Erasmus.
4 Lucile - 6e année Paris - Suède

Pourquoi la Suède ? Pourquoi en hiver ? Les étudiants suédois m'ont eux-mêmes posé la question. J'avais envie de découvrir le système de santé scandinave et la réputation internationale du Karolinska Institute liée à leur activité de recherche m'a convaincue de choisir Stockholm.
Je reçois toujours plein de leçons de vie en voyageant, sur le plan personnel je dirais que ce qui m'a marqué sont les rencontres que j'ai pu faire avec les enseignants, les étudiants suédois et Erasmus. Sur le plan académique, j'ai appris d'autres techniques et j'ai eu l'occasion de suivre des cours, des TP et soins en orthodontie, discipline que je connaissais peu sur le plan clinique puisque cette spécialité n'est plus pratiquée à Charles-Foix !

Ce que j'ai trouvé de plus surprenant est que dans certaines spécialités, ils ont peu de patients et pour pallier le manque d'actes, l'université a investi dans des simulateurs de soins avec réalité virtuelle, c'est assez impressionnant ! Les étudiants peuvent faire quasi tout type de traitement dessus, c'est pas évident à prendre en main au début mais une fois maîtrisé, la réalité est plus facile avec un vrai patient.
Par ailleurs, les patients paient des « amendes » s'ils n'honorent pas un rendez-vous alors ils préviennent souvent à l'avance, ce qui favorise une très bonne organisation.
De façon plus négative, j'ai été étonnée de constater que certains enfants avaient autant de polycaries que chez nous et que des patients adultes avaient besoin de réhabilitation complexe. J'avais idéalisé leur santé bucco-dentaire mais malheureusement ce sont les mêmes problématiques qui touchent la patientèle moins favorisée de l'hôpital public en France comme en Suède.
Les principales différences que j'ai pu remarqué sont :
• La ponctualité ! Les suédois sont très ponctuels, j'ai compris après quelques jours qu'ils arrivent souvent bien en amont du rendez-vous pour être polis.
• La relation patient-praticien et étudiant-enseignants, chacun s'appelle par son prénom et les échanges sont très spontanés.
• Il y a beaucoup plus de profs et de nurses (l'équivalent des aides soignantes chez nous) donc les soins sont souvent plus rapides.
• Pour les protocoles de soins, j'étais assez surprise de constater qu'on a plus ou moins les mêmes et à quelques différences près, ça reste le même métier !
Les conseils que je pourrai transmettre :
• Saisir chaque opportunité qui se présente, être ouvert aux rencontres et aux discussions sur nos différences culturelles.
• Prévoir le budget en amont, parce que sur place le séjour peut s'avérer onéreux selon la destination.
• Spécifiquement pour la Suède, emmener un bon manteau et des chaussures bien chaudes.
• Enfin et surtout, profiter de chaque instant sur place, c'est une chance de pouvoir vivre une telle expérience grâce au programme Erasmus !
5 Édouard - 6e année Bordeaux - Roumanie

Ça a été 6 mois de plaisir, entre dépaysement et curiosité.
Après une année de paperasse administrative j'ai enfin pu réaliser le flex de mes études en profitant de la tranquillité de la 6ème année pour m'envoler vers le pays de Dracula.
La faculté de Cluj-Napoca, qui a tout un cursus en français, m'a très bien accueilli et tout de suite mis à l'aise. Gros point positif si vous décidez d'y aller seul car ils sont vraiment derrière vous, près à vous aider en cas de besoin. Dans mon cas, ça a été plus facile parce que j'avais déjà sur place mon amoureuse et mon meilleur ami qui y font leurs études. Je dirais qu'il ne faut pas hésiter à y aller entre amis pour profiter encore plus de l'expérience déjà folle !
Le programme est assez complet : TP et cours permettent de découvrir ses nouveaux camarades et la pédagogie locale. Les TP sont des vacations hospitalières dans différentes cliniques de la ville en fonction des différentes spécialités : prothèse, cariologie, odf …
Le reste du temps permet la découverte de cette charmante ville et ses environs, parfait pour les amateurs d'escalade et de randonnée.
La formation est d'un très bon niveau avec une excellente équipe pédagogique, adorable et fière de recevoir des étudiants étrangers. Le seul bémol est le manque de pratique en prothèse mais à part ça j'ai été agréablement surpris venant de la fac de Bordeaux.

Pour l'ambiance, la vie étudiante est très active notamment avec tous les expatriés présents et particulièrement les Français, Allemands et Italiens. Tous sont très ouverts d'esprit par le fait qu'ils ont choisi d'étudier loin de leur terre natale. Donc l'intégration s'y fait très facilement.
Vous l'aurez compris c'est une destination que je vous recommande les yeux fermés, riche en culture dont les habitants sont très accueillants et bienveillants. Une belle expérience pour découvrir un autre mode de fonctionnement et briser les préjugés qu'on peut parfois entendre sur ce pays.
6 Lara - Toulouse - Allemagne

Mon séjour Erasmus en Allemagne ? Une expérience alliant rigueur académique et découvertes œnologiques, parfois surprenantes ! Je m'appelle Lara et j'ai choisi de réaliser ma troisième année de dentisterie dans ce pays où l'excellence est de mise. Dans ma classe, l'atmosphère sérieuse et les nombreuses heures de travaux pratiques m'ont permis de rapidement monter en compétences.
La langue et le niveau en prothèse ont parfois été des obstacles, mais grâce au soutien d'autres étudiants étrangers, j'ai pu m'intégrer et tisser des liens avec des personnes venues du monde entier.
La préparation de mon séjour a été un peu laborieuse sur le plan administratif, mais une fois sur place, j'ai vite compris que tout cela en valait la peine. En plus de mes progrès académiques, j'ai pu m'immerger dans une nouvelle culture et vivre des moments marquants.
Et à propos de culture, laissez-moi vous partager une observation surprenante : le vin est très prisé chez les jeunes Allemands, et il n'est pas rare qu'ils en dégustent dès le samedi matin ! Bien loin des idées reçues sur la bière, j'ai été agréablement surprise par la richesse et la diversité des vins allemands.
Alors, si vous aussi vous êtes tentés par une expérience Erasmus mêlant exigence, ouverture d'esprit et découvertes gustatives, l'Allemagne pourrait bien être votre prochaine destination !

