Communiqués de presse

Publié le 18 May 2022 à 20:15


Syndicat des Jeunes MG :

Une équipe pour les grands rendez-vous de 2017

15 décembre 2016

Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) s'est réuni en Assemblée Générale (AG ordinaire) ce samedi 10 décembre 2016. Après les votes du bilan moral et des rapports d'activités, l'AG a élu le Bureau National du Syndicat pour 2017 :

Présidente : Emilie FRELAT
Vice-Présidentes : Bernadette ZAMBON et Aurélie TOMEZZOLI
Secrétaire Général : David AZERAD
Trésorière : Aysun EKEN

L'AG a également entériné l'organisation le 04 mars 2017 de la 4e session des Assises Nationales de Jeunes Médecins Généralistes.

Contact presse :
Dr Emilie FRELAT, Présidente | 06 19 90 26 57 | [email protected]

Une avancée pour les privés de thèse !

21 décembre 2016
La Commission mixte paritaire du 19 décembre 2016 a rendu dans son rapport hier soir, le texte proposé sur les dispositions restant en discussion du projet de modernisation, de développement et de protection des territoires de montagne.

Est adopté l’article :
« 25 ter (nouveau) Un décret en Conseil d’État détermine les conditions et les modalités dans lesquelles les personnes ayant validé en France la formation pratique et théorique du résidanat de médecine et n’ayant pas soutenu, dans les délais prévus par la réglementation, la thèse mentionnée à l’article L. 632-4 du code de l’éducation, peuvent être autorisées à prendre une inscription universitaire en vue de soutenir leur thèse, après avis d’une commission placée auprès des ministres chargés de l’enseignement supérieur et de la santé. Ce décret précise que l'autorisation est conditionnée à l'engagement d'exercer en zone sous-dotée ». C’est une excellente nouvelle et une avancée pour les médecins anciens résidents dont le sort va se voir transformé. Le SNJMG lutte depuis 4 ans pour voir le statut de ces médecins rétablis.

Le SNJMG se félicite de voir ainsi favorisé l’accès égal aux soins, auquel contribuent ces amendements à la loi Montagne et qui peuvent s’appliquer à d’autres territoires sous-dotés.

Il revient à présent aux ministères de tutelles d’ouvrir rapidement un groupe de travail en vue de la rédaction du décret d’application avec tous les acteurs concernés et compétents dans ce dossier, et auquel souhaite être associé le SNJMG.

Le SNJMG continue de soutenir les internes de DES hors délais pour motif valable dans l’obtention de dérogations en vue de la soutenance de leur thèse, et souhaite qu’ils puissent être bénéficiaires autant que faire se peut de ces amendements.

Le SNJMG au nom du groupe des médecins privés de thèse souhaite remercier Madame Marisol TOURAINE ministre de la Santé pour sa décision et le gouvernement d’avoir pris l’initiative de déposer ces amendements, ainsi que Madame Patricia SCHILLINGER Sénatrice du Haut-Rhin, et les parlementaires de sensibilités différentes ayant apporté leurs soutiens, en particulier :

  • Madame Valérie FOURNEYRON - députée de la 1° circonscription de la Seine Maritime, Ancien ministre.
  • Madame Eva SAS - Députée de la 7e Circonscription de l'Essonne.
  • Monsieur Gérard SEBAOUN - Député de la 4e Circonscription du Val d'Oise.
  • Monsieur Philippe VITEL - Député de la 2e Circonscription du Var.
  • Monsieur Claude STURNI - Député de la 9e circonscription du Bas-Rhin.
  • Monsieur Jean-François COPE - Député de la 6e Circonscription de Seine et Marne, Maire de Maux, ancien ministre délégué.
  • Monsieur Eric STRAUMANN - Député de la 1ère Circonscription du Bas-Rhin.

Arnaud Deloire
Chargé de Mission SNJMG,
Groupe ‘Privé(e)s de Thèse’

Contact presse :
Dr Emilie FRELAT, Présidente | 06 19 90 26 57 | [email protected]

Facultés de médecine et industrie pharmaceutique :

Une indépendance à gagner !

10 janvier 2017
Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) salue la publication, le 9 janvier 2017, par la revue scientifique PLOS ONE, de l'article : « Conflict-of-Interest Policies at French Medical Schools : Starting from the Bottom » (Scheffer et al.) : cet article fournit un premier classement des facultés de médecine françaises en fonction de l’indépendance qu’elles garantissent à leurs étudiants vis-à-vis des laboratoires pharmaceutiques.

Le SNJMG, seul syndicat médical "junior" à n'avoir jamais eu de lien direct ni indirect avec l'industrie pharmaceutique et des produits de santé, a fait de l'indépendance médicale l'une de ses missions fondatrices il y a 25 ans.

Après avoir dénoncé différentes situations concernant les internes de Médecine Générale (Bordeaux, Clermont-Ferrand, Tours), le SNJMG n'est pas surpris par les résultats de ce premier classement : seules 9 facultés sur 37 ont pris des initiatives pour se prémunir contre les conflits d’intérêts qui surgissent en cas de liens de l’établissement ou de ses enseignants avec l’industrie du médicament.

Le SNJMG soutient une nouvelle fois l'action du Formindep impliqué dans cette étude et veut voir, comme les auteurs de l'article, des raisons d'espérer, à l'instar de ce qui s'est produit aux USA avec l'étude qui a servi de modèle au classement français. Ainsi, le SNJMG salue l'évolution ces dernières années de l'ANEMF qui s'engage de plus en plus résolument dans la voie tracée par les étudiants de la Troupe du Rire.

En cette période pré-électorale, le SNJMG va mettre ce sujet à l'ordre du jour du débat démocratique : les Assises Nationales des jeunes Médecins Généralistes organisées par le SNJMG le 04 mars 2016 seront notamment consacrée à l’indépendance en médecine (formation et exercice) avec différents débats où interviendront des représentants de la Revue Prescrire, du Fomindep et de l'ANEMF.

Contact presse :
Dr Emilie FRELAT, Présidente | 06 19 90 26 57 |
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Le SNJMG soutient Sabrina Ali Benali face aux calomnies

10 janvier 2017
Dans le contexte de l'emballement politico-médiatique engendré par l'épidémie de grippe, Sabrina Ali Benali, une interne de Médecine Générale en Ile-de-France, et à ce titre salariée par l'AP-HP, son CHU de rattachement, a publié sur Internet le 12 janvier 2017 une vidéo pour dénoncer « le plan com » de la ministre de la Santé et les conditions de travail au sein des services de médecine d’urgence de Paris.

La ministre de la Santé n’a pas répondu à l’interne. En revanche, le 18 janvier 2017, sur France Inter, M. Martin Hirsch, le directeur de l’AP-HP, nommé par la ministre de la Santé, a dénié à Sabrina Ali Benali son statut d'interne de l'AP-HP, au motif qu'elle n'était pas ce semestre en stage dans un hôpital de l'AP-HP et a conclu : "pour défendre l'hôpital public, il n'y a pas besoin d'inventer ou de mettre en scène des difficultés".

Malgré la réponse argumentée de l’intéressée dans une vidéo postée sur Internet dans les heures suivantes, des soutiens politiques de l’actuel gouvernement (à commencer par M. Gabriel Attal, conseiller de la ministre de la Santé) se sont empressés d’accuser l’interne de mauvaise foi. Plus grave, le lendemain matin, en se référant aux seuls propos de M. Martin Hirsch, M. Patrice Cohen, animateur de la matinale sur France Inter, déclarait "s'être fait un peu fait avoir" par Sabrina Ali Benali.

Si, dans la journée et les jours suivants, de nombreux médias (Le Figaro, Le Monde, Libération, Les Inrocks, Arrêts sur Image…) rétablissaient la réalité des faits, le buzz du "scandale" gonflait sur Internet et donnait naissance à un véritable cas de « fake news ». Cette construction était facilitée par le ton de la campagne de communication de l’AP-HP sur Internet, par l’absence de correctif apporté sur France Inter par M. Patrice Cohen et par l’intervention mensongère du médiateur de Radio France.

C’est ainsi que le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) a constaté avec atterrement la multiplication sur Internet de propos diffamatoires sur la personne de Sabrina Ali Benali présentée comme une « pseudo interne » ou un « agent électoral » (Sabrina Ali Benali n'a jamais occulté son appartenance au Parti de Gauche, ndlr). Mais, cet atterrement a cédé le pas à l’indignation, devant les insinuations et attaques racistes qui se sont répandues sur Internet.

Le SNJMG, dont la marque distinctive est le tempérament indépendant et engagé, tient à prendre publiquement position pour soutenir Sabrina Ali Benali. Ce n’est pas seulement parce que celle-ci est membre du syndicat (le SNJMG aurait eu la même attitude avec n'importe quel interne), mais pour des raisons d’éthique : dans cette histoire, finalement, la victime de la polémique, c’est bien elle et non la ministre de la Santé initialement interpelée, et ce qui occupe les medias, c’est la « polémique dans la polémique » et non la question première : « le plan com » de la ministre sur la grippe et les services d’urgences, qui choque les soignants, aussi bien hospitaliers que libéraux, par son total décalage avec les problèmes actuels du système de soins français.

NB : le SNJMG a publié un fil d'infos de soutien à Sabrina Ali benali sur Internet.

Contact presse :
Bernadette ZAMBON, Vice-présidente, responsable "Internes de MG" | [email protected]

Vaccination anti-grippale des soignants :

Non à la démagogie, oui à la science !
1er février 2017
La vaccination a été l'une des polémiques qui ont éclaté lors de l'emballement politico-médiatique de ce début d'année à propos de l'épidémie de grippe.

Parmi les boucs émissaires brocardés lors de cet épisode figurent les soignants, qui seraient coupables de ne pas se faire vacciner et mettraient ainsi en danger leurs patients. Au-delà d'éternels "experts", qui ne respectent pas la loi en omettant trop souvent de préciser leurs liens d’intérêt lorsqu'ils s'expriment dans les médias, l'obligation vaccinale des soignants séduit désormais de hauts responsables : le président de l'Ordre des médecins, Dr Bouet (1), et la Ministre de la Santé, Mme Marisol Touraine (2).

En 2009, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) était intervenu dans le débat sur la grippe A. Ainsi, il avait été l'une des premières organisations médicales à s'interroger, comme le Formindep, sur la pertinence des décisions des autorités de santé en la matière. Le SNJMG dont l'indépendance médicale est l'une des missions fondatrices est très attaché à la médecine fondée sur les preuves (EBM) et, depuis le fiasco gouvernemental de 2009, il informe tous les ans les internes, remplaçants et médecins généralistes installés sur la vaccination anti-grippale (3) et sur la prise en charge des cas suspects de grippe (4).

Il a donc connaissance qu'il n'existe en ce début 2017 aucune preuve flagrante, scientifiquement établie, de l'effet protecteur de la vaccination anti-grippale des soignants sur leur patients.

Ce qui fait dire à Michael Osterholm, Directeur du Center for Infectious Disease Research and Policy (CIDRAP) à l'Université du Minnesota, dans un article publié vendredi dernier (5) : "We have to make public health recommendations based on good science (...) but we do not have the justification to take punitive action against healthcare workers if they don't get vaccinated.”

Le SNJMG espère donc que les responsables ordinaux et ministériels sauront s'extraire de la démagogie ambiante de ce début d'année et en rester aux données de la science.

(1) https://www.conseil-national.medecin.fr/node/1994
(2) https://twitter.com/FrancoisBeguin/status/826394217425547264
(3) http://www.snjmg.org/blog/post/epidemie-de-grippe-2016-2017/1332
(4) http://www.snjmg.org/blog/post/vaccination-anti-grippale-2016-2017-en-metropole/1307
(5) http://www.cidrap.umn.edu/news-perspective/2017/01/health-worker-flu-vaccine-data-insufficient-show-protection-patients

Contact presse :
Dr Emilie FRELAT,Présidente | 06 19 90 26 57 | [email protected]

Alzheimer, vaccinations : MG France demande que le gouvernement prenne ses responsabilités

16 février 2017
Alors que la Haute Autorité de Santé (HAS) a confirmé l’absence d’efficacité des médicaments auprès des patients atteints de la maladie d’Alzheimer, aucune décision n’a encore été prise pour retirer ces médicaments inutiles, coûteux et parfois dangereux. Sur le terrain, les médecins traitants sont, eux, depuis longtemps passés à l’acte, et la prescription de ces médicaments chute rapidement. 

Alors qu’une concertation citoyenne et professionnelle a fait en novembre une proposition sur les vaccins recommandés pour les enfants, aucune décision n’a encore été prise. MG France a souligné que la clause d’exemption proposée, pose plus de problèmes qu’elle n’en résout. Pour autant mettre tous les vaccins recommandés au même niveau d’obligation est une nécessité pour la compréhension de leur utilité sanitaire.

Sur ces deux sujets qui concernent la santé publique, le Ministère de la Santé doit maintenant prendre les décisions nécessaires pour protéger les populations les plus fragiles : retirer l’AMM des médicaments anti-Alzheimer, et régler le statut des vaccinations de l’enfant.

A l’approche de l’élection présidentielle, MG France, premier syndicat de médecins généralistes, rappelle sa volonté de maintenir un système de santé fondé sur la solidarité mais aussi sur la défense de la santé publique. En ce sens, il est urgent que ces deux sujets soient rapidement tranchés. Mots clés : vaccination, Alzheimer, santé publique.

Contacts
Dr Claude LEICHER - Tél : 06 25 20 01 88
Dr François WILTHIEN - Tél : 06 13 60 54 31
Dr Jacques BATTISTONI - Tél : 06 62 61 09 99

Référence du communiqué de presse :
N° 421 (à rappeler en cas de demande d'information complémentaire)

Président
Claude LEICHER

1er vice-président
Jacques BATTISTONI

Secrétaire Général
Jean-Louis BENSOUSSAN

Secrétaire gal adjoint
Fabien RUAUD

Trésorier
Gilles URBEJTEL

Contacts
Dr Claude LEICHER - Tél : 06 25 20 01 88
Dr François WILTHIEN - Tél : 06 13 60 54 31
Dr Jacques BATTISTONI - Tél : 06 62 61 09 99

Trésorier adjoint
Bernard PLÉDRAN

Vice-présidents
Margot BAYART
JC CALMES

Philippe MARISSAL

JC SOULARY

François WILTHIEN

Membre de droit
Yves FOURÉ

Réforme du troisième cycle des études médicales : quels projets pour la médecine générale ?

22 Mars 2017

Depuis plusieurs mois, les ministères de la Santé et de l'enseignement supérieur travaillent avec les parties concernées (dont le SNJMG) sur une réforme du troisième cycle des études médicales. À quelques semaines de la fin d'exercice de l'actuel gouvernement, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) s'inquiète de l'évolution du projet de réforme. Alors qu'une menace de grève est brandie par plusieurs syndicats de (jeunes) anesthésistes réanimateurs pour protester contre le volet concernant leur spécialité (1), le Collège National des Généralistes Enseignants (CNGE) alerte cette semaine sur des modifications de dernières minutes concernant le troisième cycle de Médecine Générale.

Selon le CNGE (2), "il ne serait plus question d’avoir un stage en santé de l’enfant et un stage en santé de la femme comme il est nécessaire pour la formation des futurs généralistes. A la place apparaîtrait un stage dit « libre » même s’il n’a pas de rapport avec la médecine générale, s’il oriente vers d’autres disciplines que la médecine générale y compris en milieu hospitalier."

Le SNJMG, co-créateur avec le CNGE, la SFMG et l'ANEMF, des stages ambulatoires de Médecine Générale ne peut pas rester muet devant une telle perspective : comment ne pas voir une régression dans la substitution d'un stage dans des spécialités importantes pour notre discipline par un stage sans rapport nécessaire à la Médecine Générale ?

Le SNJMG rappelle son attachement à un stage de préférence ambulatoire à orientation gynéco obstétrique/pédiatrie et demande à participer à une réunion de clarification avec les ministères et toutes les parties concernées par la réforme du 3e cycle des études médicales.

Le SNJMG renouvelle ses revendications d'une Filière Universitaire de Médecine Générale (FUMG) à l'égal des autres formations de spécialités avec un enseignement professionnalisant de qualité.

Le SNJMG y reviendra prochainement en présentant, suite aux Assises Nationales des Jeunes Médecins Généralistes (3) et à la Convention Nationale "Soins et territoires" (4), ses propositions en vue de l'élection présidentielle.

(1) Communiqué SNJAR
(2) Communiqué CNGE
(3) Bilan des Assises
(4) Bilan de la Convention Nationale

Article paru dans la revue “Le Bulletin des Jeunes Médecins Généralistes” / SNJMG N°17

L'accès à cet article est GRATUIT, mais il est restreint aux membres RESEAU PRO SANTE

Publié le 1652897745000