Mairie du Lardin-Saint-Lazare

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Le Lardin-Saint-Lazare est une commune d'environ 1900 habitants située dans le département de la Dordogne en région Nouvelle-Aquitaine. Sa superficie est de 10.85 km². D'un point de vue adminstratif, elle est rattachée à la Communauté de communes du Terrassonnais en Périgord noir Thenon Hautefort et fait partie du canton de Terrasson et de l’arrondissement de Sarlat. Elle se situe à 27km à l’Ouest de Brive-la-Gaillarde. Elle est limitée au sud-est par la Vézère et traversée dans sa partie sud par un ruisseau, le Cern et à l’ouest par un de ses affluents, la Nuelle. L’altitude de l’agglomération est de 86m, mais il existe plus de 160m entre le sommet du Poujoulou et la Vézère, et environ 120m entre la bordure du plateau du Peuch et la RD6089. Le sous-sol est très complexe et coupé de nombreuses failles découvertes ou masquées. Il est essentiellement constitué par du calcaire au Sud et du schiste au Nord, séparés par les alluvions du Cern. Enfin, il existe des traces de houille, dont l’exploitation est abandonnée depuis longtemps. La RN6089 (ex-RN89) traverse l’agglomération où la rejoint le CD704 dans le centre du bourg. C'est une cité de la tradition industrielle située sur l'axe ferroviaire, routier et bientôt autoroutier Bordeaux—Clermont-Ferrand.


Bien que simple commune du canton de Terrasson Lavilledieu, elle est dotée d'un Institut Régional de Soudure de très haute technologie, de nombreux commerces, d'un marché hebdomadaire, d'installations culturelles et sportives de très bonne qualité, de services publics : brigade de gendarmerie, centre de secours, bureau de poste, gare SNCF, des services médicaux et une crèche halte-garderie. La fibre optique sera une réalité en fin d'année 2018 — son déploiement étant une priorité départementale sur l'axe Le Lardin, vallée Vézère, Sarlat.

Le Lardin-Saint-Lazare, de par tous ses atouts, est une commune bien parée pour l'avenir où il fait bon vivre.


Rapide historique

À l’aube du XXe siècle, une bourgade peu commune prenait son essor. Un petit village qui ne cessera de s’émanciper au fil du temps pour devenir Le Lardin Saint Lazare, commune aux Portes du Périgord Noir, autrement appelée « la cité du papier ». Nous ne pouvons commencer notre historique sans remonter avant 1906, pour rendre hommage à Prosper Cyprien Brard, homme qui a largement contribué au développement économique de notre commune.

Il naquit à L’Aigle, dans L’Orne, le 21 octobre 1786. Il fut élève à l’école des Mines de 1804 à 1805 et accomplit le célèbre périple que doivent réaliser les élèves de cette école : traverser l’Europe industrielle et moderne. Il publia plusieurs manuels de minéralogie, géologie, et d’histoire naturelle. Il n’écrivait pas pour les érudits, mais pour les classes industrielles, pour donner accès à son savoir, pour « populariser la science ». En 1815, il devient concessionnaire des houillères du département de la Dordogne : il quitte Servoz (Haute Savoie) pour la commune de Saint Lazare. Tout était à créer car la concession était abandonnée depuis longtemps. En 1816, il fonde la « Compagnie des Houilles du Lardin, de Royere et Brard ». De Royere est administrateur général et Brard assure à la fois les fonctions de directeur de la mine et de caissier.

La mine devient très vite peu rentable et Brard décide de faire construire une verrerie « destinée à utiliser les sables vitrifiables de la région et la houille extraite sur place ». Il créa une caisse de secours et une école mutuelle pour ses employés et leurs enfants, aida les agriculteurs à améliorer leur rendement. « Le Lardin, désert avant son arrivée, devient un petit village remarquable par la propreté de ses maisons et par l’aisance de ses habitants ».

Malheureusement, les compagnies exploitantes manquèrent de persévérance et, en 1828, il ne resta plus que le village qui prit, en 1839 par ordonnance du Roi Louis-Philippe, le nom de « Brardville ». En 1831, lui est décerné le grade de Chevalier de la Légion d’Honneur. Les dernières années de sa vie furent consacrées aux statistiques du département que lui a confié le préfet Romieu. Prosper Cyprien Brard meurt le 28 novembre 1838, à l’âge de cinquante-deux ans et repose toujours auprès de sa mère dans le petit cimetière de Saint Lazare.

En 1851, la direction de la verrerie sera confiée aux frères Delas. Ils fonderont en 1864 les « Houillères et fours à chaux grasse et hydraulique ».

C'était le 24 avril 1906, que sur proposition de Georges Clémenceau, Ministre de l'Intérieur, Armand Fallières, Président de La République, a signé le décret divisant la commune de Beauregard en deux municipalités distinctes. La nouvelle commune prend le nom de Bersac. En 1922, elle prendra l'appellation du Lardin puis fusionnera avec la commune de Saint-Lazare en 1967 pour prendre le nom actuel de : Le Lardin-Saint-Lazare. La commune du Lardin-Saint-Lazare a la particularité d'être une commune où la mairie a changé quatre fois de place en changeant quatre fois de nom et où le bureau de poste a changé six fois de nom sans changer de place.

Le Lardin-Saint-Lazare est la commune la plus industrielle du département de la Dordogne avec, sur son territoire, les Papeteries de Condat qui emploient 658 personnes en 201316 et font suite à une lignée industrielle : mine – verrerie – briqueterie – extrait de tanin – papeterie. Contrairement à ce que leur nom évoque, les Papeteries de Condat sont principalement implantées sur la commune du Lardin-Saint-Lazare. Seule, la partie à l'extrême sud du site se trouve sur Condat-sur-Vézère17.

La production des Papeteries de Condat est passée de 18 000 à 70 000 tonnes en 1963 ; elle est actuellement de 540 000 tonnes. C’est d’ailleurs grâce à cette production que la zone industrielle du « Grand chemin » a pu se développer avec l’implantation d’une plate-forme de dépôt et de logistique de 25 000 m² et l’arrivée de deux importantes sociétés de transport.

Au 31 décembre 2013, la commune compte 145 établissements, dont 88 au niveau des commerces, transports ou services, dix-neuf dans la construction, dix-huit relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, quinze dans l'industrie, et cinq dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche.
 


La problématique locale de santé — Vers la création d'un centre médical
(Intervention de M. Jean-Claude Bernateau, adjoint au maire)


Comme chacun de vous a pu le constater, notre Commune subit de plein fouet, l’avancée inexorable de la désertification médicale en France :

— un médecin de moins depuis le 1er janvier 2017 ;
— le chirurgien-dentiste parti depuis le 1er juillet 2017.

Cela veut dire qu’à cet instant, seuls deux médecins généralistes demeurent, sachant qu’à terme (d’ici 2 à 3 ans), ils partiront en retraite. Compte tenu des normes applicables à ces cabinets de praticiens, aucun d’eux ne peut espérer avoir un successeur, même si par bonheur il y avait un candidat. Cela veut dire que si la municipalité ne s’engage pas pour l’avenir, nous serons très vite à effectif zéro de personnel médical ! Cette situation aussi intolérable qu’elle puisse être, ne dépend pas directement de la municipalité, mais des décisions que l’Etat n’a pas pris durant des décennies, concernant la formation des médecins.

La municipalité du Lardin-Saint-Lazare s'engage

Devant ces carences, que pouvons-nous faire ? Faciliter l’installation de praticiens en créant un lieu, des locaux, une dynamique propre à intéresser l’installation de nouveaux praticiens, français ou étrangers. Comment ? L’ancienne gendarmerie qui dispose d’un plateau de 420m², offre la possibilité de créer deux structures.

1) Un Centre Municipal de Santé (CMS), comportant deux postes de médecins, un poste de dentiste, salariés par la Commune, selon une organisation précise regroupée au soin de la Fédération Nationale des Centres Municipaux de Santé, subventionné en partie par la CNAM et l’Etat.

2) Un groupe médical comptant jusqu’à deux médecins libéraux, deux kinésithérapeutes et divers intervenants paramédicaux.

Il faut noter que des possibilités de « passerelles » existent entre les deux statuts de salariés et de libéraux.

Les travaux : Ils doivent commencer fin 2017 et se terminer au début de l’été 2018, pour un montant global de 800 000 € à la charge de la Commune pour une très grande part. C’est la partie visible de l’iceberg et la plus simple à réaliser.

Le recrutement de praticiens : c’est dans ce domaine que nous avons le plus d’incertitudes, et il serait peu crédible d’annoncer l’arrivée de quatre praticiens et d’un dentiste dès les travaux terminés. Il s’agit d’un long processus que nous avons déjà engagé et dont personne n’en connait le terme. Ce travail devra se poursuivre durant plusieurs années, c’est-à-dire le temps que durera cette crise au niveau national, pour assurer une certaine pérennité.

Les futurs départs en retraite et la mobilité excessive de beaucoup de praticiens profitant des opportunités offertes par les collectivités en recherche, nous obligent à une vigilance permanente.

Si tout se déroule comme nous le souhaitons, nous ouvrirons dès réception des travaux et dès l’arrivée du premier praticien. Restons optimistes !!



 

 

 

 

Mairie du Lardin-Saint-Lazare
2, avenue Georges Haupinot
24570 Le-Lardin-Saint-Lazare
Tél. : 05 53 51 27 11
Courriel : [email protected]

Site Internet : www.le-lardin.fr

 

 

 

 

 

 

 

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