Actualités : Retour d’enquête et point de vue d’un interne

Publié le 06 juil. 2022 à 15:39

La formation des internes en médecine fœtale en France en 2022

Actuellement la formation à la médecine fœtale est répartie entre un apprentissage personnel, un apprentissage universitaire et un apprentissage par compagnonnage lors des stages.

L’apprentissage personnel est effectué par la lecture de référentiels, d’articles au sein de revues en ligne, de sessions au cours de congrès ou formations indépendantes.

Concernant le compagnonnage, la proportion d’internes accédant aux stages de médecine prénatale est variable sur le territoire. Et l’accès des internes aux consultations d’échographie est également inégalitaire.

L’apprentissage théorique universitaire au sein du DES Parisien est de 12 heures. De nombreux Diplômes Universitaires (DU) d’échographie et de médecine fœtale sont accessibles au sein du territoire.

La réalisation d’un DU complémentaire d’échographie est quasi systématique pour la majorité des étudiants soit par obligation du coordinateur régional, soit par crainte pour l’exercice futur liée au manque de formation (notamment si souhait d’installation libérale).

Le DU d’échographie est également effectué par des sages-femmes, des radiologues, des médecins généralistes. Le DIU d’échographie GO est coordonné par Strasbourg et il y a en tout 15 antennes associées : Sorbonne Université (P6), Université d’Aix-Marseille, Université de Bordeaux/ Toulouse-III, Université de La Réunion, Université de Lille-Caen-Amiens, Université de Lyon-Clermont, Université de Nantes-Tours, Université de Paris Port Royal (P5), Université de Paris Necker (P5), Université Paris Saclay (P11), Université de Reims, Université de Rouen, Université de Strasbourg. Le nombre d’inscrits était de 803 en 2019-2020 puis 806 en 2020-2021.

La réalisation d’un DU de médecine fœtale est effectuée tous les ans par une centaine d’internes de gynécologie. Ce nombre reste opaque car les résultats sont conservés dans chaque université, et les décomptes ne spécifient pas forcément la spécialité de l’interne. Des internes de pédiatrie, de radiologie ou de génétique, sont parfois inscrits. De même, seul un quart des inscrits semblent être des internes.

Ce questionnaire a été envoyé aux référents AGOF (internes responsables de leurs promotions dans chaque région) dans un but de recensement (14 réponses) :

1) Avez-vous un stage disponible dédié à la médecine fœtale au cours de votre internat dans votre CHU ?

2) Avez-vous des cours dédiés à la médecine fœtale en DES ?

3) Avez-vous déja assisté à un cours de médecine fœtale à un congrès (en ligne ou non) ?

4) Avez-vous une formation théorique dédiée à l’échographie fœtale (DU ou DES) dans votre CHU ?

5) Avez-vous la possibilité en stage d’effectuer des consultations dédiées d’échographie ?

6) Utilisez-vous au sein de la formation des supports en ligne ou connectés pour l’apprentissage de l’échographie fœtale ?

Les supports de l’AGOF pour la formation en échographie fœtale
L’AGOF prévoit dans ce contexte 3 formations pratiques annuelles gratuites pour les internes en échographie fœtale : des Masterclass avec les encadrants de la Simechole lors du congrès Infogyn (à Pau), lors de PSF (à Paris) et prochainement lors de la journée nationale d’échographie de l’AGOF (en septembre à Paris).

Les principaux outils connectés sont :

1/ Les fiches d’échographies sur l’in app 360 medics

2/ les supports de cours en réalité virtuelle depuis le smartphone
Voici des illustrations d’un tutoriel libre et gratuit sur Smartphone, disponible en simple vidéo et en Réalité Virtuelle sur l’in app AGOF de l’application Revinax Handbook. Dans cet exemple, le Dr Vibert-Guigue, référente en échographie fœtale à la maternité de La Pitié Salpêtrière, nous livre ses astuces pour obtenir des clichés en cas de position fœtale difficile. Les illustrations en trois dimensions du Dr Renner montrent chapitre par chapitre la position de la sonde. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous contacter !

Frédéric GLICENSTEIN
Pour l’AGOF

Article paru dans la revue “Syndicat National des Gynécologues Obstétriciens de France” / AGOF n°23

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