,

Partenariats

Publié le 18 May 2022 à 18:37


Pourquoi
Prescrire ?
Pourquoi s'abonner à Prescrire ?

Dans le film "La fille de Brest", sorti le 23 novembre 2016, une scène est consacrée à la conférence de presse de présentation du rapport de "l'Enquête sur le Mediator®", de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS). Après avoir résumé les insuffisances de l'Agence du médicament, l'inspecteur déclare : « dans ces conditions, il n’est guère surprenant que l’alerte dans cette affaire soit venue de l’extérieur : de la revue Prescrire, du Dr Irène Frachon, de Catherine Hill et du Dr Alain Weil, pour ce qui concerne la dangerosité du médicament, ce qui a permis son retrait ». Les deux synthèses méthodiques consacrées au Mediator® par Prescrire avaient été publiées en 1997, puis suivies par de nombreux compléments. Ce n'était pas par hasard.

Prescrire : liberté d'information et de critique
En 2011, le Tribunal de grande instance de Paris a débouté la firme Astellas Pharma de sa plainte contre Prescrire, qui avait constaté qu'un de ses médicaments faisait courir trop de risques pour une efficacité trop incertaine. Le Tribunal a rappelé que Prescrire dispose de la liberté d’information et de critique, y compris de la liberté de critiquer l’autorisation de mise sur le marché (AMM), à condition d’une analyse approfondie du dossier d’évaluation du médicament. Ce n'était pas par hasard.

Prescrire : par des professionnels de santé, pour des professionnels de santé
Depuis son premier numéro en janvier 1981, la revue Prescrire est animée et produite par des professionnels de santé très vigilants quant à l’indépendance de leur formation : ils tiennent fermement à la protéger des intérêts contradictoires qui influencent le monde médico-pharmaceutique. Prescrire n’est pas publiée par un Ordre professionnel, un syndicat, une société savante. Elle n’est pas liée à des intérêts industriels, sous quelque forme que ce soit : publicité, sponsoring ou autres influences éditoriales. Elle n’appartient à aucun groupe de presse commercial. Elle n’est pas liée à l’université, aux pouvoirs publics, aux assureurs publics ou privés. 

Prescrire : sans publicité, sans subvention, sans actionnaire, mais fort de dizaines de milliers d'abonnés
Prescrire est éditée par une association sans but lucratif, l'Association Mieux Prescrire, et par définition sans actionnaire. Aucun risque de voir tel ou tel individu ou groupe d’intérêt devenir actionnaire majoritaire de Prescrire et lui dicter sa politique ou sa stratégie. Aucun risque de voir le moindre investisseur ou fonds de pension chercher à dégager du profit de Prescrire au détriment de sa ligne éditoriale. Aucun risque de voir un "pacte d'actionnaires" voler en éclat après la mort de telle ou telle personne et les disputes autour de l'héritage. Aucun risque "d'OPA" hostile, quelle que soit la somme mise sur la table pour faire vaciller les convictions.

Prescrire dépend des abonnés, environ 30 000, qui la financent, pour la plupart professionnels de santé.

Et tous les rédacteurs signent chaque année une déclaration d'absence de tout conflit d'intérêts qui serait en contradiction avec l'objectif de l'Association.

Prescrire : la dimension pluriprofessionnelle et collective des soins
Accueillir. Écouter. Palper. Percuter. Ausculter. Piquer. Couper. Masser. Panser… Autant de gestes qui font le quotidien de nombreux professionnels de santé.

Réaliser correctement un geste, c’est aussi penser que l’on n’exerce pas seul. Il est parfois préférable de passer la main à un praticien plus alerte, ou moins fatigué, ou moins stressé à ce moment-là. Qu’il s’agisse de compétence technique ou de compétence intellectuelle, savoir passer la main c’est rendre service au patient. Et aussi passer la main, chaque fois que possible, au patient pour conforter son autonomie.

Savoir ou oser passer la main n’est pas une simple affaire de délégation de tâches. C’est, pour chaque situation clinique, avoir en tête qu’un autre fera peut-être mieux. C’est intégrer la dimension pluriprofessionnelle et collective des soins dans sa pratique quotidienne, pour en faire bénéficier les patients.

La rédaction de Prescrire compte des médecins, généralistes ou spécialistes, des pharmaciens, d'officine ou hospitaliers, des chirurgiens-dentistes, des infirmiers, etc. La signature collective "Prescrire" recouvre tout un processus méthodique d'écriture collective, avec de multiples contrôles de qualité et regards croisés.

Et dans chaque numéro de Prescrire, on trouve une liste, propre à ce numéro, d'une centaine de relecteurs qui ont relu tel ou tel projet d'article de ce numéro.

Prescrire : priorité à l'intérêt des patients
Prescrire a délibérément choisi de dépendre exclusivement de ses abonnés. Pour être au service des professionnels de santé qui refusent de voir la qualité des soins proposés aux patients abîmée par des intérêts commerciaux, trop souvent banalisés. Mais cette volonté d’écarter toute autre forme de dépendance serait vaine si Prescrire n’avait pas aussi choisi le camp de l’intérêt premier des patients. Au risque de déplaire à certains. Mais sans cesse encouragé par le nombre croissant de professionnels de santé, de patients et de citoyens qui se reconnaissent dans ce principe fondateur.

Dans ce camp, on compte aussi les victimes de médicaments. Elles viennent rappeler que le choix d’un traitement n’est jamais anodin et que si les professionnels de santé parient, ce sont les patients qui gagnent ou qui perdent : le fatalisme n’a pas sa place dans les soins. Les victimes de médicaments montrent des faits embarrassants, que l’on préférerait ne pas voir. Prendre cette préoccupation au sérieux, c’est d’abord limiter le nombre de victimes, en commençant par écarter les médicaments plus dangereux qu’utiles. Loin du déni de trop de professionnels confrontés à la réalité des dégâts de médicaments.

L'avis des autres
« Les rédacteurs de Prescrire sont des professionnels de santé particulièrement rompus aux méthodes d'écriture collective de Prescrire, et libres de conflit d'intérêts. C'est exactement ce type de revue dont nous avons besoin pour nous aider à savoir ce qu'il vaut mieux faire et qu'il vaut mieux éviter de faire en matière de soins de santé ».

Peter C. Gotzsche
Directeur du Nordic Cochrane Centre

Prescrire « me permet de convaincre les patients d’abandonner tel ou tel médicament, même prescrit par un spécialiste non à jour des mauvais effets. La confiance demeure intacte dans la relation avec ma conscience. Merci ! ».

A. L.
Médecin généraliste,
Abonné depuis 4 ans

« Je lis en fonction de mes besoins. C’est cher mais c’est le prix de l’indépendance ».

J.-M. M.
Médecin généraliste, Abonné depuis au moins 25 ans

« Sur la forme : Certaines présentations à améliorer, des liens informatiques à prévoir ? Sur le fond : Très bien d’actualiser des thèmes thérapeutiques. Revue fiable de haut niveau. Merci. (application pour smartphone ?) ».

J. M.
Médecin généraliste, Abonné depuis 10 ans

« Indispensable – sectaire – cher – perspicace – culpabilisant – communication en progrès – peu drôle – poussiéreux – chronophage – psychorigide, et pourtant toujours abonné depuis plus de 30 ans… bizarre, non ? ».

B. D.
Médecin généraliste, Abonné depuis 30 ans

« Avec presque 30 ans d’abonnement je ne suis plus très objectif, votre revue est devenue mon "quotidien" de références médicales, un peu comme un label "BIO" ! Encore merci pour votre action à nous améliorer toujours plus pour nous-mêmes et nos patients ».

H. R.
Médecin généraliste, Abonné depuis 30 ans

« Heureusement qu’on vous a en Afrique pour discuter avec les visiteurs médicaux et rétablir la vérité auprès de nos patients ».

A. B.-A.
Médecin généraliste (Bénin), Abonnée depuis 17 ans

« Un excellent outil de formation ».

G. P.
Psychiatre

« Merci d’exercer un "contre-pouvoir" ! ».

E. W.
Dermatologue, Abonnée depuis 7 ans 

« Prescrire, c'est l'honneur de la pharmacologie française ».

Didier Sicard
Ancien Président du Comité consultatif national d'éthique

Pourquoi parler parfois du titre de "Lecteur émérite de Prescrire", obtenu en réussissant le Test de Lecture Prescrire ? « Pour justifier une réévaluation d'ordonnance. Étant jeune installé, je récupère beaucoup de patients avec des ordonnances à corriger, ils ont souvent des difficultés à comprendre pourquoi un médicament qu'ils prennent depuis 20 ans doit être arrêté car balance bénéfices-risques défavorable. Ce qui renvoie souvent la discussion sur les compétences de mes collègues, pour changer de sujet (et rester confraternel) je parle plutôt de moi et de mon titre de Lecteur Émérite et qu'ils peuvent donc avoir confiance... ».

Médecin ayant répondu à une enquête anonyme menée par Prescrire en 2016

Réseau Pro Santé, le réseau social des professionnels de la santé

Réseau Pro Santé édite des revues pour le compte d’organisations professionnelles de la santé tel que le SNJMG et en commercialise les espaces publicitaires à des fins de recrutement. Elle produit également, un réseau social dédié au recrutement des professionnels de la santé.

Nos publications s’adressent ainsi chacune à un public très spécialisé : infirmiers de bloc, médecins généralistes, radiologues, internes, etc., représentant ainsi près de 30 publications.

L’idée originale de la PME est d’éditer gracieusement les revues d’une trentaine d’organismes professionnels, mais d’en commercialiser les espaces publicitaires auprès des établissements de santé souhaitant publier leurs offres d’emplois.

Ce développement s’inscrit dans un contexte particulièrement tendu pour les établissements de santé. Entre des départs à la retraite prévus en masse, la tentation de l’activité libérale, l’attractivité des salaires du privé, de nombreux jeunes médecins « fuient » le secteur public.

Notre population vieillit mais 80 % des jeunes soignants se désintéressent de la psychiatrie et de la gériatrie car ces spécialités souffrent d’un déficit de communication.

Certaines régions sont confrontées à la désertification médicale tandis que les grandes villes subissent le turn-over de leurs salariés.

Les modes de recrutement, fondés sur la cooptation et les réseaux souterrains des recruteurs, manquent de modernité et de dynamisme, donc d’efficacité. Ce mode de recrutement n’est pas en temps réel, ce qui est pourtant capital pour un marché de l’emploi aussi tendu.

Le réseau social professionnel est apparu évident, puisqu’il permet d’instaurer la communication entre candidats et recruteurs. Il permet aussi de combler une autre lacune du monde de la santé, celle de la communication RH, du développement de l’image employeur, qui sont pourtant primordiales puisque nous sommes sur un phénomène de concurrence entre établissements.

Un de nos autres objectifs visait à donner la possibilité aux recruteurs de mettre leurs besoins en avant et d’être à l’écoute du marché, le tout en temps réel.

Nous sommes les seuls à regrouper les trois types de professionnels de santé (médical, paramédical et administratif ) dans en réseau social français avec 55 000 inscrits.

Nos prix sont attractifs car nous nous adressons à des établissements qui ont des problématiques de budget. L’inscription au site est gratuite et nous garantissons une confidentialité des données sous le contrôle de la CNIL

D’autre part nous avons compris qu’il fallait accompagner les recruteurs et les candidats. Nous leur proposons donc des points mensuels, un soutien sur la mise en contact et nous mettons à leur service notre oeil de communicant et de coaching.

Notre réseau social s’articule autour de quatre thématiques : les offres, les statuts professionnels, les réseaux et les bases de connaissances.

  • Une rubrique “offres" qui permet à chaque membre de rechercher un poste ou une formation selon plusieurs critères : profession, zone géographique, temps de travail ;
  • Un système de statut lors de l’inscription de l’utilisateur qui caractérise le mieux sa situation actuelle : en poste, en recherche de poste, en veille, étudiant, interne, libéral ou remplaçant ;
  • Les pages réseaux, comparables aux pages Linkedin et Facebook, offrent aux établissements ou aux communautés de professionnels de fédérer une communauté, de se présenter et de partager autour de contenu textuel ou visuel ;
  • La base de connaissances afin d’établir une encyclopédie médicale centralisant des termes et des rapports de santé publique.

Notre objectif à terme est de devenir la plateforme incontournable pour la mise en relation des professionnels de la santé tout en proposant des services de développement professionnel.

Exercice libéral

Comparatif des solutions de gestion de rendez-vous
Organiser son activité et répondre efficacement à ses patients a toujours été compliqué. Chacun y répond selon ses convictions, ses besoins, et, probablement aussi, ses moyens. Les époques se succèdent, chacune avec ses tendances, mais aucune ne semble apporter de solutions pleinement satisfaisantes, tant sur le plan économique que fonctionnel. Ces dernières années, de nouveaux acteurs ont fait irruption sur ce marché : plateformes de réservation en ligne, ou encore solution de secrétariat virtuel.
La « génération Y » tient-elle enfin son outil idéal ?

Répondre soi-même au téléphone

Les (+)
Soyons clairs : les avantages de cette solution sont minces... Citons quand même la qualité inégalée de l’analyse séméiologique de l’appel qui vous évitera de passer à côté d’une véritable urgence.

Les (-)
Oblige à être disponible tout le temps, pour rater le moins d’appels possible (nécessaire pour constituer sa patientèle). Les interruptions de consultation sont nombreuses et source d’inconfort pour vous et le patient en face de vous.

Le prix
En apparence aucun, il s’agit en réalité du coût le plus élevé de toutes les solutions. En moyenne, il faut 1 à 2 min pour fixer un rendez-vous (répondre – écouter – proposer – fixer). Un appel représente 1/10e de la consultation, et de votre chiffre d’affaire.

La stat’ qui pose problème !

A l’heure où fleurissent de nombreuses solutions de prises de rendez-vous médicaux en ligne, une étude publiée en septembre 2016, vient modérer cet enthousiasme médiatique.

44 %
Presque la moitié des internautes français (44 %) sont sensibles à l’offre de rendez-vous en ligne : 16 % y ont déjà eu recours, 28 % sont intéressés.

56 %
La majorité des internautes français préfère décrocher son téléphone pour prendre rendez-vous chez son médecin. Alors que dire des personnes âgées et de ceux qui n’utilisent pas encore internet très régulièrement…

Notre avis
Cette approche n’est plus recommandable, sauf dans certains cas bien particuliers, comme certains MEP (Médecins à Expertise Particulière) pour lesquels il est parfois délicat de déléguer l’accueil téléphonique. Un médecin avec 10 ans d’études ne peut plus utiliser son temps à faire du secrétariat. L’interruption permanente de la consultation par le téléphone est un facteur avéré de fatigue au travail, augmentant ainsi le risque de burn-out. Privilégiez les autres solutions pour vous concentrer sur vos soins. Il est possible d’améliorer nettement votre visibilité et de faciliter la réservation des premiers patients. Ensuite, le bouche-à-oreille et les recommandations directes feront le reste !

Une secrétaire au cabinet

Les (+)
Cette solution est probablement la plus confortable. La complicité développée, au fil du temps, est précieuse. Capable de gérer vos rendez-vous au cas par cas, de positionner les urgences entre deux, là où ça impactera le moins votre journée, votre secrétaire peut aussi moduler votre charge de travail, selon votre état de forme du moment. Mais ses atouts sont ailleurs : elle connaît bien vos patients, maintient votre salle d’attente sous contrôle, gère les courriers, parfois même le paiement des consultations.

Les (-)
Onéreuse, évidemment, c’est surtout la solution qui vous engage le plus. Et puis, comme vous, votre secrétaire devra parfois s’absenter. Prévoyez un plan B en cas d’absence.

Le prix
2000 €/mois (minimum) de salaire brut chargé, modulable à la hausse selon son ancienneté.

Notre avis
Ce modèle devient un luxe, réservé aux praticiens qui font le choix d’exercer à plusieurs. Embaucher une secrétaire est un choix tout aussi stratégique et lourd de conséquences que de choisir votre associé. Pas question de vous en séparer au moindre désaccord. Grâce à elle le code du travail et le formalisme fiscal n’auront plus aucun secret pour vous…

Un secrétariat distant

Les (+)
Vous redirigez vos appels, pour ne plus être interrompu à tout bout de champ. Aucune gestion de personnel ni de responsabilité patronale. Flexibilité totale puisque vous activez ou désactivez le transfert à tout moment. Les secrétariats implantés dans votre secteur géographique peuvent même vous aider à vous faire connaître et développer votre patientèle.

Les (-)
La qualité de la réponse est variable, au sein d’une même plateforme. La gestion des consignes est toujours délicate, puisque les secrétaires jonglent entre les agendas de très nombreux praticiens.

Le prix
300 à 800 €/mois, selon le volume d’appels reçus. Comptez entre 0,80 et 1,20 €/appel.

Notre avis
A la fin des années 90, de nombreux cabinets se sont laissés séduire par cette nouvelle offre de service. Beaucoup ont finalement été déçus, notamment par la qualité du service fourni. Il y a aussi eu beaucoup d’abus : des contrats captifs, engagés sur plusieurs années, des numéros d’appel directs communiqués aux patients rendant quasi-impossible le passage à la concurrence, etc. Aujourd’hui, le marché s’est assaini. Ces pratiques tendent à disparaître. Attention toutefois aux plateaux ayant délocalisé leurs équipes à l’étranger pour tirer les prix vers le bas.

Une plateforme internet

Les (+)
L’offre de réservation par internet s’est étoffée, ces dernières années, au travers de plateformes « annuaires » sur lequel les patients peuvent réserver en ligne, si toutefois le praticien est abonné au service. L’agenda connecté est également pratique pour organiser son activité, même depuis chez soi, en cas d’imprévu ou pour prévoir les prochaines vacances avec son conjoint.

Les (-)
Les plateformes internet permettent de sélectionner une patientèle (connectée) plus jeune que la moyenne, mais probablement plus versatile, aussi… Attention aussi à la captivité qu’induisent ces plateformes pour votre cabinet. En habituant vos patients à aller sur telle plateforme, vous réduisez chaque jour votre liberté de changer de service.

Le prix
Environ 100 €/mois, pour le service sur internet. Comptez un supplément pour les rendez-vous téléphoniques (entre 200 et 500 euros /mois), selon votre activité et la composition de votre patientèle.

Notre avis
Intéressantes à plus d’un titre, ces solutions apportent des outils d’agenda performants, bien au-delà de ce que proposent les logiciels métiers. C’est aussi un vrai plus pour la population connectée. Pour les autres, qui utilisent encore le téléphone, les difficultés rencontrées semblent encore plus sérieuses qu’avec les télé-secrétariats traditionnels, du fait de l’externalisation de leurs services.

A noter que ces offres devraient encore évoluer dans les prochaines années avec l’apparition de « méta-moteurs » de réservation (comme pour les voyages ou les hôtels), et risquent d’accroître un peu plus la consommation de soins et affaiblir la relation de suivi médecin / patients.

Notre sélection
Doctolib www.doctolib.fr
Mondocteur www.mondocteur.fr

Une secrétaire virtuelle

Les (+)
Concept inventé par un médecin, pour ses besoins personnels, il s’agit d’un automate à la fois téléphonique et internet. Le gros avantage d’une telle solution est qu’elle répond aux besoins de tous les patients (connectés ou non), pour un coût très limité. Petit plus : la secrétaire virtuelle a tout son temps pour répondre au patient, puisqu’elle traite autant d’appels simultanés que nécessaire ; idéal le lundi matin, quand tout le monde appelle en même temps… Egalement parfait pour démarrer son activité, puisque ce système fonctionne jour et nuit, sans interruption : aucun patient ne trouve porte close. Pendant ce temps, vous restez facilement informé puisque votre agenda vous suit partout, sur votre smartphone.

Les (-)
La flexibilité de cet outil demande, avant de se lancer, de se poser les bonnes questions sur sa pratique, ses choix et ses envies. Cette phase de réflexion peut parfois prendre un peu de temps. A part ça…

Le prix
249 €/mois, pour gérer tous vos appels et les rendez-vous pris par téléphone ou sur internet. En cas de faible activité, le prix se réduit automatiquement, jusqu’à 25 €/mois minimum. Parfait pour lancer son activité, sans se ruiner.

Notre avis
Nous sommes fans ! Sans doute en partie parce que c’est un généraliste qui l’a créé. Tout a été (hyper bien) pensé, dans une logique métier. On traite des vrais problèmes : celui de gagner du temps médical, sans oublier personne : jeunes, âgés, connectés ou non. On aime particulièrement Alice, la secrétaire virtuelle, qui adapte son discours au patient qu’elle rencontre. Plusieurs membres du bureau l’utilisent à leur cabinet, et sont conquis…

Notre sélection
MadeForMed www.madeformed.com

Comparatif des solutions disponibles

En conclusion
Les nouveaux acteurs de la transition numérique apportent une réelle valeur ajoutée pour les cabinets libéraux. Parmi les solutions « classiques », la secrétaire au cabinet (même à mi-temps) reste une solution à encourager, si vos moyens vous le permettent. Quant à eux, les secrétariats à distance appartiennent déjà au passé, n’ayant pas réussi à se réinventer pour résister aux atouts que proposent les plateformes de réservation en ligne ou la secrétaire virtuelle.

L’avis du SNJMG
Dans la vie d’un libéral, chaque euro compte, surtout quand on vient de s’installer, comme moi. Pour autant, impensable de faire le secrétariat moi-même au début ! J’ai préféré envisager, dès l’ouverture, une bonne solution de gestion de mes rendez-vous, à la fois pour ma propre qualité de travail, mais aussi pour poser des règles de fonctionnement durables avec mes patients. J’ai choisi MadeForMed qui permet de prendre rendez-vous sur notre propre site - gage d’indépendance - et pour sa secrétaire virtuelle, disponibles 24h/24, qui dégage un temps précieux et ne laisse vraiment aucun patient de côté. Et cela ne nous empêche pas d’envisager de prendre, plus tard, une secrétaire mi-temps pour l’administratif ! 

Dr David AZERAD
Secrétaire Général SNJMG

Compta Santé, l’expert-comptable partenaire du SNJMG

Le cabinet d’expert-comptable Compta Santé est partenaire du SNJMG, Yvan Bosser son président a répondu à nos questions.

Bonjour Yvan Bosser, pouvez-vous nous présenter en quelques mots votre cabinet ?
Compta Santé est un cabinet d’expertise comptable dédié exclusivement aux professionnels de santé. Nous conseillons les médecins et réalisons à leur place toute leur comptabilité. Nos clients n’ont pas besoin de tenir un grand cahier, de compléter un tableau Excel ou d’utiliser un logiciel comptable : nous faisons TOUT A VOTRE PLACE !!! Nous remplissons toutes vos obligations liées à votre activité libérale : tenue comptable, 2035, déclarations URSSAF, CARMF, défiscalisation, crédits d’impôts… Compta Santé est ravi d’être partenaire du réseau SNJMG, et dans cette dynamique nous avons mis en place une offre spéciale pour les médecins voulant souscrire à nos services : 6 premiers mois offerts sur le pack comptable de votre choix et en petit « plus », le pack Confort au prix du pack Zen pour l’année suivante !

A qui s’adresse votre cabinet ?
Nous conseillons tous les médecins (titulaires, collaborateurs, remplaçants…) installés en libéral, ayant souscrit ou non à une AGA. En prenant en charge votre comptabilité, nous permettons à nos clients de ne plus perdre de temps et d’énergie à gérer leur administratif. Nombreux sont les praticiens qui choisissent notre cabinet après avoir tenté de gérer seul leur compta : trop de temps à consacrer et trop d’erreurs soulevées par leur AGA à rectifier…

Nous épaulons quotidiennement les jeunes médecins dont les questions comptables sont courantes et sont sujets de préoccupations majeurs. Grâce à notre fonctionnement dématérialisé, où que vous soyez installés en France ou dans les Dom-Tom, Compta Santé et ses experts qualifiés vous assistent pour vous permettre d’exercer sereinement.

Vous avez mis en place des tableaux de bord pour les médecins, de quoi s’agit -il ?
Chaque médecin peut désormais bénéficier de son tableau de bord. Il peut ainsi visualiser ses recettes mois par mois, ses dépenses, son bénéfice au fur et à mesure de l’année. Un véritable outil de pilotage pour guider le praticien dans ses décisions : Suis-je en avance par rapport à l’année passée ? Combien puis-je prendre de rémunération ? Quel est mon pourcentage de charges sociales ? Faudrait-il passer des charges avant la fin de l’année ?

Un exemple, je souhaite m’installer en libéral, le cabinet Compta Santé peut-il m’aider ?
Bien sûr, nous accompagnons les médecins en phase d’installation, que vous soyez Thésé ou non, que vous exerciez en tant que remplaçant, collaborateur ou titulaire. Compta Santé vous assistera pour toutes vos démarches fastidieuses d’installation : ARS, URSSAF, SIREN… Quel que soit votre projet d’exercice : création, rachat de patientèle, association… votre comptable dédié vous conseille dans vos choix (prévisionnel, statuts, aide juridique, financement auprès des banques…).

Je suis installé depuis une dizaine d’année déjà, comment pouvez-vous m’aider ?
Compta santé va gérer votre comptabilité de A à Z : pour vous, finis les tableaux Excel à compléter, les logiciels comptables, les 2035 à pointer !! Nous prenons tout en charge à votre place. Nous gérerons également l’optimisation de vos charges et vous conseillerons afin de payer moins d’impôts et de charges sociales. Il est possible de souscrire à tout moment de l’année : pas de stress, nous reprendrons toute votre comptabilité depuis le 1er janvier. Vous ne perdrez ainsi plus de temps, éviterez les erreurs et payerez moins d’impôts.

Quels seraient les avantages pour nos adhérents ?
Le cabinet a développé en collaboration étroite avec les médecins une méthodologie simple, rapide et économique permettant aux praticiens de gagner du temps. 5 minutes par mois, c’est le temps qu’il vous faudra désormais consacrer aux problématiques administratives et comptables... nous gérons tout le reste à votre place (URSSAF, CARMF, 2035..).

En faisant appel à Compta Santé, chaque médecin bénéficie d’un comptable dédié maîtrisant parfaitement toutes vos contraintes comptables, fiscales et administratives. Disponibles à tout moment, les comptables de notre équipe sont joignables pour répondre à toutes les questions qu’un praticien pourrait se poser : de la tenue comptable, au bilan, aux comptes annuels… jusqu’à l’optimisation fiscale (retraite, déclaration de revenus, Madelin…). Nous devenons votre interlocuteur unique : cela signifie que nous prenons directement contact à votre place avec votre AGA, votre Urssaf, votre centre des impôts… Nous travaillons en toute transparence de prix permettant à nos clients de réaliser jusqu’à 40 % d’économie. Nos tarifs sont clairement affichés, aucun risque de dépassement d’honoraires car toutes nos prestations sont incluses dans le forfait et clairement détaillées dans le pack tout compris.

Deux trois mots pour conclure ?
Nous utilisons désormais une plateforme d’avis indépendante pour permettre à nos clients de donner leur avis sur nos prestations. Cela nous permet de progresser en fonction des remarques et nous oblige à maintenir un niveau de prestation élevé.

Comptabilité – Fiscalité et adhésion à une AGA

Pourquoi les médecins ont tout intérêt à adhérer à une AGA (Association de gestion agréée)

Si vous n’êtes pas adhérents d’une AGA, votre bénéfice annuel sera majoré de 25 % ; ce qui aura pour conséquence de vous faire payer beaucoup plus d’impôts !

Quelle est la contrepartie de cet avantage fiscal ?
L’adhérent s’engage à établir une déclaration professionnelle 2035 respectant les règles comptables et fiscales pour l’adresser à son Centre des Impôts et à son AGA qui la contrôlera.

Comptabilité et fiscalité

Régime de la déclaration contrôlée (2035)

  • Qu’est-ce que le régime de la déclaration contrôlée ?

C’est un régime qui permet d’être imposé sur le bénéfice réel. La déclaration contrôlée permet de déduire les frais réels, constater un déficit (avec imputation sur les autres revenus), bénéficier des crédits et réductions d’impôts (formation du chef d’entreprise, etc.) et déduire certaines exonérations d’impôt sur le bénéfice (exercice en ZFU, ZRR ou en zone déficitaire en offre de soins) ou certains abattements spécifiques (déduction 2 % pour les médecins conventionnés du secteur I).

  • Les Obligations Comptables

La tenue d’une comptabilité est obligatoire. Elle peut être informatisée à l’aide d’un logiciel spécifique de comptabilité régulièrement mis à jour, ou tenue à partir d’un livre-journal des recettes et des dépenses et d’un registre des immobilisations et des amortissements.

  • Les Obligations Fiscales

Le dépôt d’une déclaration fiscale n°2035 réservée aux revenus non commerciaux, par voie dématérialisée, est obligatoire ainsi que le report du résultat sur la déclaration de revenus (imprimé n°2042C).

Les abattements et déductions spécifiques des médecins

  • Secteur I, médecins conventionnés

Les médecins conventionnés du secteur I relevant du régime de la déclaration contrôlée doivent en principe déduire leurs frais réels. Toutefois, ils ont la possibilité d’évaluer forfaitairement certains frais et d’appliquer :

  • Un abattement de 2 % calculé sur les recettes brutes, représentatif des frais de représentation, réception, prospection, cadeaux professionnels, travaux de recherche, blanchissage, petits déplacements.
  • Un abattement forfaitaire (dit du groupe III) qui varie selon la spécialité exercée et le montant des recettes provenant d’honoraires conventionnels.
  • Une déduction complémentaire de 3 % calculée sur la même assiette que l'abattement précédent, c'est-à-dire sur le montant des honoraires conventionnels.

En cas d'adhésion à une association de gestion agréée, les médecins doivent choisir entre l’avantage fiscal AGA (non majoration de 25 %) et l’application des autres déductions forfaitaires. L’administration admet toutefois le cumul avantage fiscal AGA et 3 % au titre de la 1ère année d’adhésion. L’abattement de 2 % reste toujours applicable.

  • Secteur II et médecins non conventionnés

Ils sont soumis au régime fiscal des professions libérales sans aucun abattement ni déduction spécifique. Les recettes sont déterminées à partir des honoraires effectivement encaissés au cours de l'exercice.

Les exonérations liées à l’exercice dans certaines zones géographiques
Afin d’inciter les médecins à s’installer ou à assurer une permanence des soins dans certaines zones urbaines ou rurales, des dispositifs fiscaux ont été mis en place visant à exonérer d’impôt sur le revenu les rémunérations perçues. (Zones Franches Urbaines ou ZFU, Zones de Revitalisation Rurale ou ZRR, Zones de Zones Déficitaires en offre de soins : consultez l’ARS de votre région).

Ouverture d’un compte bancaire spécifique
L’ouverture d’un compte bancaire dédié à l’activité permet de distinguer les mouvements bancaires personnels et professionnels et facilitera la tenue de votre comptabilité. 

Faire appel à un Expert-Comptable
Il est vivement recommandé de faire appel aux services d’un professionnel de la comptabilité, de la fiscalité et du droit. En effet, ces domaines toujours plus complexes nécessitent un savoirfaire et des connaissances qui ne s’improvisent pas. Une erreur peut coûter très cher ! Vous avez ainsi tout à gagner des conseils de professionnels.

Adhésion à une AGA

Adhérer à une AGA (Association de Gestion Agréée)
Les AGA concernent les professions médicales (généralistes, spécialistes, remplaçants) imposées au titre des Bénéfices Non Commerciaux (BNC) exerçant en cabinet libéral ou en société, soumises à l’impôt sur le revenu. Elles ont un agrément de la Direction des services fiscaux. Les adhérents fournissent à leur AGA les documents nécessaires aux contrôles de leur déclaration.

Les Missions des AGA
Les AGA ont pour mission d’aider les professionnels libéraux à remplir leurs obligations fiscales ; elles doivent :

  • Vérifier les déclarations fiscales élaborées par leurs adhérents (régime de la déclaration contrôlée).
  • Procéder à un examen de forme et une analyse de cohérence, de vraisemblance, et de concordance des documents qui leur sont remis.
  • Veiller au respect des recommandations faites en matière de tenue des documents comptables par les ordres et organisations professionnelles.
  • Adresser un compte-rendu de leurs missions aux adhérents et à l’administration fiscale.

Les Avantages Fiscaux
Le bénéfice imposable d’un professionnel libéral non adhérent d’une AGA est majoré de 25 % avant d’être soumis au barème progressif de l’Impôt sur le revenu.

Les adhérents d’une AGA sont dispensés de cette majoration.

Les adhérents d’une AGA peuvent déduire le salaire du conjoint sans limite (alors que cette déduction est plafonnée à 17.500 € par an pour les non adhérents).

Pour les adhérents soumis au régime de la déclaration contrôlée dont les recettes sont inférieures à 32.900 €, il est possible de bénéficier d’une réduction d’impôt égale aux deux tiers des dépenses exposées pour la tenue de leur comptabilité (dont la cotisation à l’AGA) dans la limite de 915 €.

Pour les médecins du secteur I, il est possible de cumuler, la première année de l’adhésion à une association de gestion agréée, l’abattement de 3 % sur les recettes conventionnelles et la nonmajoration de 25 % de revenus déclarés.

Où et quand adhérer aux AGA ?

  • Vous pouvez choisir l’AGA de votre choix quel que soit votre lieu d’activité.
  • Vous venez de vous installer, l’adhésion doit avoir lieu dans les cinq mois qui suivent le début d’activité libérale.
  • Vous êtes déjà installé mais c’est votre première adhésion à une AGA, elle doit se faire avant le 31 mai de l’année en cours.
  • Vous souhaitez ré-adhérer à une AGA : La ré-adhésion doit se faire impérativement avant le 31 décembre de l’année précédant celle pour laquelle vous souhaitez adhérer. Ex : vous avez adhéré à une AGA de 2008 à 2012, la ré-adhésion doit se faire avant le 31 décembre 2016 pour bénéficier des avantages fiscaux pour l’exercice 2017.
  • Vous souhaitez changer d’AGA : Vous pouvez changer d’AGA à tout moment. Il vous suffit d’adresser un bulletin de transfert à la nouvelle AGA en y mentionnant le nom de l’AGA quittée.

Comment et pourquoi adhérer à l’ABC-PL ?
Pour adhérer à l’ABC-PL, il vous suffit de remplir un bulletin d’adhésion (dûment complété, daté et signé par vos soins) que vous trouverez sur notre site : https://www.agabcpl.fr/

Attention : veillez à bien respecter les délais règlementaires qui figurent ci-dessus pour bénéficier des avantages fiscaux. La cotisation de 2016 de l’ABC-PL (130 € TTC) permet de bénéficier de nombreux services et prestations :

  • Sincérité fiscale de votre dossier avec le compte-rendu fiscal annuel.
  • Documentation et information : guide et brochures thématiques sur la comptabilité et la fiscalité, vidéothèque, revues périodiques d’information.
  • Site internet : www.agabcpl.fr, Facebook.
  • Aide à la gestion : dossier de gestion annuel avec analyses comparatives aux statistiques de votre activité professionnelle.
  • Formations nombreuses et de qualité.

Article paru dans la revue “Le Bulletin des Jeunes Médecins Généralistes” / SNJMG N°16

L'accès à cet article est GRATUIT, mais il est restreint aux membres RESEAU PRO SANTE

Publié le 1652891825000