Injecter ou ne pas Injecter : Telle est la question

Publié le 13 May 2022 à 23:30

Rein et produits de contraste iodés

Dans le cadre de l’urgence, c’est le rapport bénéfice/risque d’une injection de produit de contraste iodé qui prime. En cas d’urgence vitale (dissection, polytraumatisé...), on injecte quels que soient la créatinine plasmatique ou les antécédents allergiques du patient. Pendant la journée, on a davantage le temps de se poser la question.

Chez qui faut-il doser la créatinine plasmatique ?

  • Age > 70 ans.
  • Antécédents : maladie rénale, chirurgie rénale, protéinurie, diabète, HTA, goutte, médicaments néphrotoxiques.
  • Avant procédure intra-artérielle.

Est-ce qu’on peut injecter ? Qui et comment hydrater ?
Protocole HEGP (voie IV) :

Faut-il synchroniser un examen injecté à une séance de dialyse ?
Non. L’examen peut être programmé indépendamment des séances de dialyse et ne nécessite pas de prévoir une séance de dialyse supplémentaire.

Quid de la Meformine ?
La metformine expose à l’acidose lactique. Les recommandations du CIRTACI préconisent un arrêt du traitement pendant 48 heures après l’injection.

Les nouvelles recommandations de l’ESUR (European Society of Urogenital Radiology), récemment publiées et en cours de validation, seront présentées aux JFR 2018.

Référence
Fiche SFR - néphropathie induite par les produits de contraste iodé en scanner (2013).

Article paru dans la revue “Union Nationale des Internes et Jeunes Radiologues” / UNIR N°31

Publié le 1652477414000