
Introduction
En 2025, la démographie dermatologique est un problème majeur de santé publique en France et alimente un débat houleux sur les difficultés croissantes d'accès aux soins. Ce phénomène ne concerne pas uniquement la dermatologie mais les délais d'attente pour obtenir un rendez-vous en dermatologie figurent parmi les plus longs, toutes disciplines confondues.
Selon un sondage réalisé en 2023, 73 % des Français jugent difficile l'accès aux soins dermatologiques. Les délais d'attente ont plus que doublé, avec en moyenne 3 mois pour obtenir un rendez-vous (104 jours en 2023 contre 41 jours en 2012). Par ailleurs, ces résultats ne prenaient pas en compte les patients qui n'arrivaient pas à obtenir un rendez-vous, fait malheureusement courant. Face à ces difficultés d'accès, près de la moitié (46 %) des patients ont déjà renoncé à un traitement pour des problèmes dermatologiques [1].
Selon le rapport d'activité du CNOM en 2023, des disparités régionales viennent encore aggraver un état des lieux déjà alarmant en termes d'accès aux soins. Dans certaines régions (Lozère, Creuse, Indre, Nièvre), il n'y a actuellement plus aucun dermatologue en activité [2].
Depuis le début de l'année 2025, les médias ont véhiculé une image biaisée de la spécialité, accusant les dermatologues libéraux de délaisser la médecine au profit de l'esthétique, et les jeunes dermatologues de travailler moins que leurs aînés au profit d'un meilleur équilibre vie personnelle - vie professionnelle. Ce "dermatobashing" masque les causes réelles : un déficit d'effectif, un vieillissement de la profession, une mauvaise anticipation des besoins en santé publique et une méconnaissance de l'étendue des missions de la spécialité.
Rappelons que les dermatologues jouent un rôle central dans le diagnostic des cancers, notamment cutanés, qui représentent environ un tiers de l'ensemble des cancers diagnostiqués en France, avec une incidence en forte augmentation ces trente dernières années. La dermatologie est une spécialité riche et complexe, couvrant plus de 6 000 maladies. Elle se distingue par sa dimension médico-chirurgicale, son approche transversale proche de la médecine interne, et concerne tous les âges de la vie.
Les premières alertes sur le manque de dermatologues remontent à plus de dix ans, notamment avec l'étude sociodémographique de B. Houlia et al., publiée en 2012 dans les Annales de dermatologie [3]. Malgré la pertinence de leurs conclusions, elles n'ont pas été prises à la mesure des enjeux actuels. Plus récemment, une tribune parue dans Le Monde le 11 mars 2023, intitulée « La dermatologie est au bord du précipice », et signée par un collectif de patients et d'instances professionnelles, dénonçait la gravité de la situation et les conséquences du manque d'accès aux soins : retards diagnostiques et perte de chance pour les patients [4].
Origines historiques de la crise
Le numerus clausus instauré en 1972 a connu une réduction massive dans les années 1980-2000. Le nombre d'étudiants admis en 1ère année de médecine est passé de 7 850 en 1979 à moins de 4 000 entre 1989 et 2000, avec un minimum de 3 500 en 1993. Les réformes successives des études de médecine ont aussi réduit le nombre d'internes formés en Dermatologie. Avant 1984, deux voies permettent d'accéder à la dermatologie : l'internat dit « ancien régime », orienté vers l'hôpital, et les CES (Certificats d'Études Spécialisées), accessibles hors internat via un examen national, qui ont formé la majorité des dermatologues libéraux aujourd'hui âgés de plus de 65 ans. En 1984, ces deux parcours ont été remplacés par le D.E.S. (Diplôme d'Études Spécialisées), accessible uniquement par concours réduisant drastiquement le nombre de dermatologues formés. Depuis, le nombre d'internes formés en dermatologie est resté limité, notamment dans les CHU, par crainte de sureffectif. Par ailleurs, entre 1988 et le 1er octobre 2003, un dispositif de « préretraite » appelé MICA (Mécanisme d'Incitation à la Cessation d'Activité) visait à réduire le nombre de médecins actifs pour limiter les dépenses de santé. Ce mécanisme concernait les médecins dès 56 ans. Malgré le début de la crise démographique médicale vers 2000, ce dispositif a été maintenu trois ans de plus, illustrant une gestion souvent « à vue » des effectifs médicaux.
États des lieux de la démographie
Selon les définitions du CNOM (Conseil National de l'Ordre des Médecins), les médecins « actifs » regroupent les actifs réguliers, les intermittents et les retraités actifs. Les actifs réguliers exercent une activité médicale pleine et continue. Les retraités actifs, quant à eux, ont liquidé leurs droits à la retraite tout en poursuivant une activité médicale. Enfin, les intermittents exercent de manière partielle, à l'image des remplaçants ou de certains retraités.
De 2014 à 2022, le nombre de dermatologues actifs en France est passé de 3135 à 2441 soit 694 dermatologues en moins (-22,1 %). La densité nationale moyenne est aujourd'hui de 3,26 dermatologues pour 100 000 habitants, ce qui reste bien en deçà du seuil fonctionnel estimé entre 5 et 6. Seules les régions Provence-Alpes- Côte d'Azur (PACA) et Île-de-France atteignent cette densité.
La démographie de la profession est également marquée par un vieillissement important : près de la moitié des dermatologues ont plus de 60 ans, dont environ 50 % considérés comme actifs réguliers. La proportion de médecins retraités actifs a fortement augmenté (+71,3 %). Selon les données de la CARMF, ces derniers représentent désormais 17 % des dermatologues libéraux, avec un âge moyen de 72,4 ans. Cela illustre un recours croissant au cumul emploi-retraite pour pallier le manque de praticiens. L'âge moyen de départ à la retraite ne cesse d'augmenter, passant de 65,96 ans en 2018 à 66,94 ans en 2024, soulignant la dépendance du système à des professionnels proches de la fin de leur carrière.

Figure 1 : Nombre de dermatologues
par tranche d'âge en 2022
Par ailleurs, la profession est fortement féminisée : 75 % des dermatologues sont des femmes, une proportion qui atteint 86 % chez les moins de 50 ans. L'apport des dermatologues de nationalité étrangère ayant obtenu leur diplôme hors UE, Suisse et UE représentent 11,10 % en 2025 des actifs réguliers. La contribution des dermatologues français diplômés à l'étranger (UE et hors UE) reste marginale : en 2025, seuls 17 d'entre eux exercent en France.
Évolutions des pratiques
Mode d'exercice
Le nombre de dermatologues exerçant exclusivement en libéral a chuté de 34,4 %. En 2025, cette activité repose principalement sur une population de plus de 60 ans, sans renouvellement assuré. Parallèlement, le nombre de praticiens exerçant de façon intermittente (remplaçants, temps partiel) a augmenté de 25,8 %, traduisant un recours croissant à des formes d'exercice discontinues. Les dermatologues de moins de 40 ans sont majoritairement salariés hospitaliers, ce qui traduit une réorientation vers le secteur public. Ces évolutions témoignent d'un désengagement progressif vis-à-vis de l'exercice libéral traditionnel, perçu comme contraignant et isolé, au profit de modalités plus flexibles ou salariées.

Évolution des pratiques selon les âges
L'analyse des données de la CCAM entre 2014 et 2022 [5] montre une baisse de 28,7 % du nombre total d'actes médicaux dermatologiques (consultations, avis ponctuels, dépistages). Cette diminution résulte à la fois de la réduction du nombre de dermatologues en exercice et d'une baisse de l'activité moyenne par praticien (-8,45 %).
Contrairement aux idées reçues, les jeunes dermatologues n'exercent pas moins que leurs aînés. Entre 2014 et 2022, les praticiens de moins de 35 ans étaient les seuls à augmenter significativement leur activité médicale (+23.08 %), avec une moyenne de 3 149 consultations par an en 2022, devançant toutes les autres tranches d'âges. À l'inverse, ce sont les praticiens d'âge intermédiaire (45-55 ans) qui ont vu leur activité chuter le plus (-9.5 %).

Tranche d'âge du dermatologue
Évolution en pourcentage du nombre de consultation /an/dermatologue entre 2014 et 2022.

Focus sur la pratique esthétique
En France, il est difficile d'évaluer de manière objective la pratique de la dermatologie esthétique, car elle ne correspond à aucun acte répertorié dans les systèmes de nomenclature et n'est pas prise en charge par la Sécurité sociale. Par conséquent, les actes réalisés dans ce domaine ne sont pas quantifiables de façon fiable. Cependant, devant la baisse d'activité médicale estimé à -8,45 % entre 2014 et 2022 selon l'analyse des actes de la CCAM et l'absence de revalorisation des actes médicaux depuis plusieurs années d'une part, et l'augmentation du coût de la vie (+12 %) sur les 10 dernières années d'autres part [6], il est raisonnable de supposer que cette réduction d'activité (et de revenus) a été compensée par la dermatologie esthétique.
Ainsi, bien que la pratique de la dermatologie esthétique puisse contribuer à la diminution de l'accès aux soins dermatologiques, sa responsabilité potentielle resterait bien moins significative que la baisse de la démographie médicale. Ce constat est en accord avec une étude récente du syndicat national des dermatologues-vénérologues (SNDV) montrant que la pratique esthétique n'est pas une priorité pour la majorité des dermatologues : l'activité de dermatologie esthétique représente moins de 10 % de l'activité pour 64 % des praticiens et seuls 5 % en ont Fait leur activité principale (50 % ou plus) [7].
Projections démographiques
Les projections pour 2035 indiquent 1384 départs à la retraite contre 1008 nouvelles entrées par rapport à 2022. Cela entraînerait une réduction des effectifs à 2065 dermatologues, soit une baisse de 316 praticiens, correspondant à une diminution de 15 % par rapport aux effectifs actuels.
À ce déclin démographique s'ajoute le vieillissement de la population [8] et la hausse de la demande en soins qui en découle puisque la tranche d'âge 70-85 ans représente le premier groupe de consommateurs de soins avec 18,6 % des consultations dermatologiques annuelles. Cependant, cela devrait être partiellement compensé par une augmentation de l'activité des jeunes dermatologues. Cette dernière permettra de limiter la baisse de l'offre de soins dermatologiques à -6,99 %, passant de 6,44 millions de consultations en 2022 à 5,99 millions en 2035.

Pistes d'amelioration
Les principaux défis à venir concernant l'accès aux soins dermatologiques sont donc, d'une part, le départ à la retraite imminent de la majorité des dermatologues actuels puisque la moitié des dermatologues en activité sont âgés de plus de 60 ans ; et, d'autre part, le vieillissement de la population. En effet, les tranches d'âge 75-80 ans, qui consomment le plus de soins dermatologiques, devraient voir leur nombre augmenter de 38,6 % au cours des 10 prochaines années [8].
Augmentation du nombre d'internes formés
La Société Française de Dermatologie (SFD) estime qu'il faudrait former au moins 150 internes par an, alors que seulement 104 ont été formés en 2024 [9]. Ce quota repose sur une hypothèse de densité de 5,6 dermatologues pour 100 000 habitants, largement supérieure à la densité réelle observée (3,26/100 000, selon le CNOM). De plus, les ARS fixent un objectif de renouvellement de 60 % des dermatologues de plus de 55 ans. Ces dermatologues représentent déjà plus de 55 % des praticiens libéraux. Alors que le nombre de dermatologues en Formation est déjà insuffisant pour compenser numériquement le nombre de départs en retraite, cette carence risque d'être davantage ressentie par l'augmentation de la demande en soins. Il paraît essentiel d'augmenter davantage le nombre de dermatologues en formation.
Réévaluation de la pertinence de certaines consultations
Face à un accès difficile aux soins, la question de la pertinence des consultations se pose. Plusieurs études récentes ont mis en évidence un manque de pertinence pour certaines consultations dermatologiques [10, 11]. Par exemple, le dépistage des cancers cutanés (motif de consultation le plus fréquent), a une faible rentabilité lorsqu'il n'est pas ciblé : un diagnostic de mélanome est posé en moyenne pour 620 consultations de dépistage [12]. La mise en place de dépistages cutanés ciblés, basés sur les facteurs de risque individuels (phototype I-II, plus de 50 naevi, tendance aux éphélides, coups de soleil sévères durant l'enfance, séjour prolongé dans des pays à fort ensoleillement, antécédents personnels ou familiaux de mélanome) permettrait de limiter le nombre de personnes dépistées tout en améliorant le rendement et la détection précoce des mélanomes dans les populations à risque [13, 14, 15]. La SFD a lancé une campagne d'au-
todépistage « Yes I CAN » le 24 juillet 2025 (flyer accessible via le ǪR code ci-contre) [16].
Ce phénomène est probablement plurifactoriel et engage la responsabilité des autorités de santé, des patients et des médecins :
• La discipline est confrontée à de nombreuses campagnes de sensibilisation sur les impacts de l'exposition aux UV et la nécessité d'un dépistage précoce des lésions mélanocytaires. Or, les dermatologues ne sont pas en mesure d'assumer un dépistage non ciblé, pour les raisons expliquées précédemment.
• Les patients ont également une part de responsabilité dans la surconsommation du système de soins. Bien qu'il soit difficile de faire reposer l'orientation vers un dermatologue uniquement sur eux, certaines consultations relèvent d'un manque de bon sens (par exemple, un patient sans grain de beauté demandant un dépistage).
• Enfin, certains dermatologues contribuent à cette situation en renouvelant indéfiniment des consultations de dépistage inutiles chez des patients non à risque, parfois pour des raisons de confort d'exercice.
Essor de la télémédecine
Initialement, la télémédecine avait pour objectif de faciliter l'accès aux soins dermatologiques pour les populations vivant dans des déserts médicaux ou pour celles rencontrant des difficultés de déplacement, comme les personnes âgées en perte d'autonomie. Désormais, elle constitue également un mode d'entrée pour les nouveaux patients, à la demande des professionnels de santé, essentiellement les médecins généralistes. Ce pré-tri permet d'orienter en priorité les patients qui en ont le plus besoin. Il doit être réalisé dans un cadre territorial, en respectant strictement les obligations légales, notamment celle selon laquelle le dermatologue ayant émis l'avis soit aussi celui qui verra le patient. Ce dispositif permet de réduire significativement les délais de prise en charge lorsque le motif de la demande le justifie : dans le domaine de l'oncologie cutanée, un patient est ainsi vu en moyenne sous 7 jours en cas de suspicion de mélanome, et sous 15 jours pour les autres carcinomes cutanés [17].
En 2024, la plateforme Omni Doc (opérant 90 % des télé-expertises) indiquait que 1700 dermatologues étaient sur celle-ci. On dénombre environ 40 000 télé expertises mensuelles, réalisées à 54 % par l'hôpital et à 46 % par des dermatologues libéraux. Dans les réseaux structurés, 80 % des télé expertises sont effectuées par des médecins hospitaliers (87 services actuellement), contre 20 % par des praticiens en ville, parfois via des réseaux libéraux organisés en équipes de soins spécialisées.
Cependant, la télémédecine présente plusieurs limites majeures : la qualité parfois insuffisante des images transmises, l'absence de dermoscopie pourtant indispensable à l'évaluation des lésions suspectes, ainsi que des délais de réponse souvent prolongés, notamment en raison du manque de temps spécifiquement alloué à cette activité pour les dermatologues. Par ailleurs, certaines demandes sont inadaptées ou ne relèvent pas d'une téléexpertise, ce qui contribue à alourdir la charge de travail et à désorganiser les circuits de prise en charge.
Ces contraintes rendent fréquemment nécessaire une consultation physique ultérieure, doublant ainsi le temps initialement prévu pour le patient. Toutefois, cela reste variable : ainsi, dans l'ESS Dermato Breizh, 40 % des télé expertises nécessitent un rendez-vous en présentiel, avec un délai moyen de réponse de 47 heures et un délai médian de 12 heures.
Conclusion
La difficulté d'accès aux soins dermatologiques en France est pluri- factorielle. La principale cause est une diminution massive du nombre de dermatologues, mais également une demande croissante du nombre de consultations en lien avec le vieillissement de la population. On observe également une légère diminution de l'activité médicale, probablement liée en partie aux actes de dermatologie esthétique, bien que cette tendance soit moins marquée que ce qui est souvent suggéré. Contrairement aux idées reçues, ce sont les jeunes dermatologues qui pratiquent le plus d'actes médicaux. Les projections à l'horizon 2035 indiquent une poursuite du déclin du nombre de dermatologues, avec un impact prévisible sur l'offre de soins. Si les nouveaux entrants dans la profession peuvent compenser une partie de cette baisse par une activité plus soutenue, cela ne suffira pas à répondre aux besoins croissants liés au vieillissement de la population.
Face à ce constat, plusieurs pistes d'amélioration doivent être envisagées. En premier lieu, l'augmentation du nombre d'internes en dermatologie (102 néo-internes en 2025) repose sur une densité cible sur estimée et une capacité de renouvellement irréaliste pour les praticiens proches de la retraite. Cela reste très insuffisant au regard des besoins, estimés à au moins 150 nouveaux dermatologues annuels. De plus, la révision des stratégies de dépistage pour optimiser l'utilisation du temps médical semble nécessaire. Le développement de la télémédecine dans le cadre de réseaux territoriaux bien organisés, le regroupement des dermatologues en structures coordonnées et l'apport des assistants médicaux dans les cabinets libéraux (délégation de tâches sous supervision) pourraient contribuer à améliorer l'accès aux soins. L'intelligence artificielle pourrait également faciliter le tri et l'orientation des patients, notamment par les médecins généralistes. Celle-ci doit néanmoins être encadrée avec vigilance [18]. Enfin, la nécessaire collaboration entre la ville et l'hôpital représente un levier majeur pour fluidifier les parcours patients et garantir une meilleure continuité des soins.
Références
1. IFOP pour Sanofi. Étude réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 21 au 24 juillet 2023, auprès d'un échantillon national représentatif de 2 011 personnes âgées de 15 ans et plus, incluant 1 678 personnes affectées ou ayant déjà été affectées par une maladie de peau (dont 613 personnes souffrant ou ayant déjà souffert d'eczéma).
2. Conseil National de l'Ordre des Médecins. Rapport d'activité 2023.
3. Halioua B et al. Étude sociodémographique des dermatologues libéraux en France métropolitaine en 2011. Annales De Dermatologie Et De Vénéréologie. 2012 Sep 3;139(12):803–11.
4. Le Monde. La dermatologie est au bord du précipice. 11 mars 2023.
5. Berkaoui I. Accès aux dermatologues en France : comprendre les raisons d'une offre de plus en plus limitée et projection à partir des données nationales de la CCAM. Rouen : Université de Rouen ; 2025.
6. INSEE. Indice des prix à la consommation.
7. Sulimovic A, et al. État des lieux de la dermatologie libérale. Thérapeutiques en Dermato-Vénérologie 2024;Feb.
8. INSEE. Projections de population 2021-2070.
9. Société Française de Dermatologie. Communiqué de presse : « Il est urgent de Former plus de dermatologues ». Avril 2023.
10. Rat C et al. Why we should Focus on Melanoma- Targeted Screening Strategies. Dermatology. 2017 Jan 1;233(6):480–1.
11. Johansson M et al. Screening For reducing morbidity and mortality in malignant melanoma. Cochrane Library. 2019 Jun 3;2019(6).
12. Waldmann A et al. Frequency of excisions and yields of malignant skin tumors in a Population-Based screening intervention of 360 288 Whole-Body examinations. Archives of Dermatology. 2012 May 21;148(8).
13. Hübner J et al. Association between risk Factors and detection of cutaneous melanoma in the setting of a population-based skin cancer screening. European Journal of Cancer Prevention. 2017 Jul 7;27(6):563–9.
14. Ǫuéreux G et al. Creation and test oF a questionnaire For selF-assessment oF melanoma risk Factors. European Journal of Cancer Prevention. 2010 Jan 1;19(1):48–54.
15. Ǫuéreux G et al. Validation of the SelF-Assessment oF Melanoma Risk Score For a melanoma-targeted screening. European Journal of Cancer Prevention. 2012 May 3;21(6):588–95.
16. Société Française de Dermatologie. Communiqué de presse : « La Société Française de Dermatologie lance une campagne nationale d'auto-dépistage des cancers cutanés : « YES, I CAN ». Juillet 2025.
17. Langlois A. Utilisation de la téléexpertise par les dermatologues en Haute Normandie dans le cadre de la suspicion de cancer cutané. Rouen : Université de Rouen ; 2025.
18. Société Française de Dermatologie. Communiqué de presse : « La Société Française de Dermatologie alerte sur les dérives de l'IA dans le dépistage des cancers cutanés : un encadrement s'impose d'urgence ». Juillet 2025.
Pr Vivien HEBERT MD PhD
Clinique dermatologique
Centre de référence des maladies bulleuses auto-immunes
Inserm U1234 PANTHER
CHU de Rouen

Dr Inès BERKAOUI
Interne de Dermatologie à Rouen

Dr Isabelle LE HIR-GARREAU
Dermatologue et vénérologue à Rennes

