Il y a quelques mois, nous nous sommes mobilisés avec d'autres associations par rapport au :
#MeTooMedecine
#MeTooHopital
#MedToo
Qu'en est-il ? ... L'omerta est bien présente.
Le milieu du soin est encore malheureusement un milieu assez fermé.
Pourquoi les personnes victimes ne parlent pas ?
Pourquoi ont-elles peur de parler ?
• Les patient(e)s ?
Parce qu'il y a un rapport asymétrique entre le patient(e)s et soignant(e)s.
• Les étudiant(e)s/internes en santé ?
Les différentes études montrent que la plupart des harceleurs agresseurs violeurs sont des supérieurs hiérarchiques. Les étudiant(e)s et internes appréhendent de parler, ils ou elles ont peur d'être invalidés ou bien de perdre leur poste.
• Les collègues ?
Peur du regard des autres, peur de devoir changer de poste, peur des représailles.
À l'heure actuelle, les personnes responsables de Violences Sexistes et Sexuelles (VSS) ne sont que très rarement condamnées ! Les victimes ne sont pas toujours crues. La loi du silence, la protection des collègues dominent malheureusement encore. Nous devons lutter ensemble contre les VSS ! Ces actes doivent être sanctionnés, les victimes accompagnées.
Mettons fin à l'omerta, à l'impunité, à la « culture du viol ».
Comment peut-on lutter contre les VSS ?
• Par la formation obligatoire de tous et toutes ! Les soignants, les encadrants des étudiants, les futurs soignants, les directions d'établissement.
• Création de cellules, comités spécialisés dans la lutte contre les VSS dans chaque structure.
• Plateforme de signalement anonyme avec accompagnement psychologique et juridique.
• Protection des lanceurs d'alerte.
• Sanction des responsables de VSS. Lorsque des témoignages concordent, lancer des enquêtes internes, afin de mettre en place des sanctions disciplinaires, universitaires, des mesures de précaution pour éviter les éventuelles récidives.
Les soignants harceleurs, agresseurs, violeurs ne peuvent être de « bons soignants » !
Les personnes déjà condamnées pour des VSS ne devraient plus pouvoir exercer.