Communiqués de presse : certificats d'aptitude sportive

Publié le 19 May 2022 à 09:03


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a loi complique la tâche des médecins généralistes et l'accès des français à la pratique sportive

Une réforme des certificats médicaux d'aptitude sportive se met en place depuis septembre 2016.
Si pour bon nombre de sports, elle se traduit concrètement par un allègement des formalités médico administratives, le dernier texte réglementaire vient à contre-courant en imposant au médecin traitant des contrôles renforcés pour les pratiques sportives à risques ("disciplines à contraintes particulières" - article L231-2-3).

Ainsi, à titre d'exemple, il est exigé des angio-IRM tous les 3 ans pour les tous boxeurs professionnels et les boxeurs amateurs de plus de 40 ans ainsi qu'une IRM cervicale tous les 1 à 2 ans pour les joueur(se)s de rugby (à 15 ou à 7) à partir de 40 ans. A propos du rugby (à 15 ou à 7), il faut aussi signaler qu'un ECG est désormais obligatoire dès l'âge de 12 ans puis tous les 3 à 5 ans !

Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) est bien conscient des impératifs de sécurité sanitaire entourant la pratique de sports à risques. Toutefois, il s'interroge sur ce qui peut apparaître comme des incohérences médicales. Pour reprendre l'exemple du rugby, aucune des contraintes concernant le jeu à 15 ou à 7 ne s'applique au jeu à 13, le CNGE ne recommande pas le recours à l'ECG entre 12 et 35 ans et le SNJMG n’a pas trouvé de référence justifiant des différences de risques entre le rugby (premières lignes exclues) et les autres sports collectifs chez les moins de 18 ans.

Par ailleurs, le SNJMG rappelle que les actes en relation avec l'établissement des certificats d'aptitude sportive ne sont pas pris en charge par la Sécurité Sociale. Ce qui voudrait dire que tous les frais engagés par les examens imposés par la réforme seront à la charge de personnes concernées. Autant dire que ces mesures vont sérieusement entraver l'accès des français, notamment des plus démunis, à ces disciplines mais elles vont aussi mettre en péril l'existence de nombreux clubs sportifs : au final, une énorme incohérence avec la politique de santé publique visant à développer la pratique sportive de tous les français (et notamment des plus de 40 ans, particulièrement concernés par la réforme sur les sports à risques).

Enfin, le SNJMG constate que ces nouvelles dispositions ont été publiées au Journal Officiel le 15 août 2017, à deux semaines de la rentrée, sans la moindre annonce officielle. Il incombe donc dès à présent aux médecins généralistes, installés et remplaçants en exercice, la tâche d'annoncer aux personnes concernées (et à leurs familles pour les enfants) les nouvelles mesures réglementaires avec toutes les conséquences que nous venons d'évoquer, sans parler des problèmes pratiques liés au temps d'attente pour réaliser les examens complémentaires demandés, ni même de « l'embolisation » des équipements correspondants au détriment de patients pouvant présenter des pathologies graves (AVC, cancers...).

Au total, le SNJMG demande aux ministères concernés de revoir l'arrêté du 15 août 2017, au besoin en recourant à une discussion avec les fédérations sportives et les spécialités médicales concernées (à commencer par les médecins généralistes).

Contact presse :
Dr Emilie FRELAT, Présidente | 06 19 90 26 57 |
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Hausse de la CSG pour les médecins : un rectificatif bienvenu du Ministre de la Santé

Dans le « Programme du gouvernement en faveur des travailleurs indépendants » présenté le mardi 5 septembre à Dijon, le Premier Ministre, Monsieur Edouard Philippe, a souhaité « neutraliser » la hausse de 1,7 % de la CGS, par « la hausse de la prise en charge des cotisations au régime vieillesse de base des médecins conventionnés de secteur 1 et les ouvriers conventionnés en zone sous-dense ».

Mercredi 6 au soir, alors que commençaient à se multiplier les réactions de désapprobation de syndicats de médecins et d’infirmier(e)s, la ministre de la Santé a réagi par voie de communiqué en précisant que le dispositif de compensation mis en place « s’applique bien à tous les professionnels libéraux, à fortiori à l’ensemble des professionnels de santé libéraux ».

Pour le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG), qui tient à saluer la réaction du ministre de la Santé, cette correction ne relève pas de l’anecdote. En effet, si le gouvernement avait mis en pratique les annonces du Premier Ministre, il y aurait eu de facto une remise en cause de l’actuelle convention médicale avec l’introduction, sous forme de pénalisation financière, d’une mesure de conventionnement sélectif. De plus, les médecins remplaçants, qui, grâce au SNJMG, sont assimilés aux médecins secteur 1, auraient été également pénalisés puisque non installés, décision hautement préjudiciable alors que le ministre de la Santé devrait annoncer un plan démographie le 18 septembre 2017.

Tout comme il avait été défendu dans les années passées les médecins remplaçants et les jeunes installés contre des mesures conventionnelles discriminatoires, le SNJMG sera attentif à la concrétisation des annonces de la ministre de la Santé.

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http://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/20170905-dp_independants.pdf
http://solidarites-sante.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/les-engagements-du-plan-independants-envers-les-professionnels-de-sante

Choix de stages hospitaliers en Ile-de-France : des internes dégoutés

Les choix de stages hospitaliers des internes de Médecine Générale se terminent ce jour à Paris et ces choix resteront de loin parmi les pires vécus par les internes de 2ème et 3ème année.

A l'occasion de la mise en place en novembre 2017 de la réforme du troisième cycle, deux listes de postes étaient mises au choix : une pour les promotions d'avant la réforme (internes de 2 et 3ème année) et une pour la nouvelle promotion (internes de 1ère année). Ceci représentait une rupture avec le système préexistant de liste unique proposée aux internes qui choisissaient en fonction de leur ancienneté et de leur classement aux Epreuves Classantes Nationales (ECN).

Malheureusement, toutes les conséquences de cette nouveauté n'ont pas été correctement appréhendées dans l'élaboration de la liste proposée aux anciennes promotions et, assez rapidement, ces internes se sont retrouvés avec des choix de postes moins intéressants que ceux qui leur avaient été proposés en 1ère année...

Face au mécontentement des internes, les organisateurs des choix de stages n'ont fait preuve d'aucune écoute alors qu'il y avait beaucoup de choses à leur reprocher : liste de postes mal réfléchie pour les internes, notamment de 2ème année, et mauvaise prise en considération des internes engagés dans des DESC, sans oublier les listes d'appels des internes mélangées...

C'est sous la menace qu'un début de grève des choix a été « étouffé dans l'oeuf » le vendredi et que les autres internes de 2ème année en ont été dissuadés pour la journée de lundi.

Malgré toutes les difficultés rencontrées pour exercer son droit syndical, le SNJMG a manifesté très rapidement son soutien au mécontentement des Internes de Médecine Générale de Paris (IMG).

Après avoir procédé à une consultation express des internes et à l'issue d'une discussion avec son avocat, le SNJMG ne réclame pas l'annulation des choix mais demande à l'Agence Régionale de Santé (ARS) de re-proposer aux T3 et T2 les postes laissés vacants par les T1 ce mercredi midi.

Dans l'espoir que l'ARS saura répondre à l'attente des internes telle que nous lui transmettons, le SNJMG invite les internes à rester mobilisés et à participer à la réunion de concertation qui sera organisée le 21 octobre 2017.

Internat de médecine : des engagements officiels suite au fiasco des épreuves (ECN)

Ce mardi 27 juin 2017, alors que plusieurs centaines d'étudiants se mobilisaient dans les différentes villes de CHU en France, Mmes Agnes Buzyn et Frédérique Vidal, ministres respectivement en charge de la Santé et de l’Enseignement Supérieur ont reçu les représentants de l’Association Nationale des Etudiants en Médecine de France (ANEMF), suite au fiasco des Epreuves Nationales Classantes (ECN) la semaine dernière.

En tant que syndicat indépendant d’internes de médecine générale, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) avait apporté son soutien aux étudiants en médecine victimes de ce fiasco, et à leurs représentants.

 Le SNJMG, partie prenante dans la création des ECN, avait également exprimé des demandes suite à ce fiasco et rappelé ses revendications de suivi et d’évaluation de ces épreuves. C’est pourquoi, il tient à exprimer sa satisfaction devant les engagements pris par les ministres auprès de l’ANEMF.

Le SNJMG se réjouit ainsi de la création d’une mission d’enquête IGAS/IGAENR dont les conclusions seront rendus avant le 15 septembre, de la mise à disposition de tou(te)s les étudiant(e)s des annales des ECN blanches et officielles et de la définition d’une mission inter ministérielle sur le deuxième cycle des études médicales et les ECN.

Si tous ces éléments vont dans le sens des demandes du SNJMG, il faut reconnaître que, concernant le fiasco, le principe de sanction n'est pas arrêté, aucune remise en cause d'organisation(s) administrative(s) n'est évoqué et que, pour l'avenir, rien ne dit que les corrections seront jointes aux annales des ECN.
Quoi qu'il en soit, le SNJMG restera vigilant quant à la traduction pratique de ces annonces.

Enfin, si tout ceci aboutit à des résultats probants pour les futurs candidats à l’internat de médecine, le SNJMG n’oublie pas les étudiants qui ont fait les frais du fiasco de 2017 : le syndicat leur exprime tout son soutien et ses félicitations pour la mobilisation réussie du 27 juin 2017

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http://www.leparisien.fr/societe/fuites-au-concours-de-medecine-la-fureur-des-8900-etudiants-obliges-de-repasser-l-epreuve-22-06-2017-7078836.php
http://www.snjmg.org/blog/post/internat-de-medecine-des-epreuves-effectuees-dans-des-conditions-intolerables/1382
http://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/cp-27062017.pdf

Nouveau scandale aux choix de stages des internes MG de Paris

Un bug de l'ARS enraye l'organisation de la première journée !
Ce matin commencent à Paris les choix de stage hospitalier d’hivers des internes de Médecine Générale : ils choisissent par ordre d’ancienneté le service hospitalier où ils seront affectés de novembre 2017 à avril 2018.

Malheureusement ces choix commencent dans la confusion et la pagaille pour les internes de Paris / Ile-de-France

En effet l’ARS, qui leur interdit de discuter dans de bonnes conditions avec tous les syndicats chargés de les représenter (voir notre précédent communiqué), s'est montrée incapable d'organiser correctement les choix eux-mêmes : les listes d’internes convoqués ne sont pas à jour et l’ARS a mélangé les internes de différents semestres, quand elle n’a pas tout simplement repris par erreur des listes d’internes vieilles de 2 ans... Résultat : les choix qui auraient dû commencer à 8h30 n’ont pas débuté avant 9h45… et ils ont dû s’interrompre ensuite à 2 reprises : le temps pour l’ARS de modifier la liste des postes proposés qui n’avait pas été suffisamment bien concoctée pour tenir compte des internes effectuant des DESC !

Le SNJMG tient à apporter son soutien aux nombreux internes de Médecine Générale qui en ont eu à pâtir.

Comme le responsable de l'ARS a justifié son refus d’avoir affaire avec le SNJMG par la volonté de conduire la tenue des choix dans de bonnes conditions, le SNJMG ne peut s’empêcher de constater que son éviction des choix ce jour par l'ARS tombe très à propos, pour permettre à cette dernière d'échapper à ses responsabilités dans le fiasco organisationnel de ce jour.

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Pagaille maximale aux choix de stages des internes de Médecine Générale en Ile-de-France !

Hier, les choix de stages des internes de Médecine Générale d'Ile-de-France avaient commencé dans une grande pagaille.

La pagaille d'hier a perduré aujourd'hui, du fait d'une mauvaise gestion de la période de transition vers la nouvelle maquette découlant de la réforme du troisième cycle : certains internes se sont vus dans l’impossibilité de choisir des stages pourtant obligatoires pour valider leur cursus.

La situation était si mauvaise (avec de nouveaux retards) qu'un grand nombre d'internes ont émis ce jour la volonté de faire la grève des choix. Le déroulement des choix a ainsi été suspendu sous la pression des internes avant de reprendre sous la menace de l'Agence Régionale de Santé.

Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG), informé indirectement de cet état de fait en raison de la censure exercée en son encontre par l'ARS, n'a pas pu intervenir pour trouver une solution qui ne léserait pas les internes de Médecine Générale.

Le SNJMG juge cette situation inacceptable et il est désormais impossible d'écarter l'hypothèse que la décision du responsable de l'ARS en charge des choix d'exclure le SNJMG était motivée, entre autres, par la peur d'un mouvement de protestation vis à vis de choix de stages mal préparés.

Ne pouvant pas revenir sur les choix effectués, le SNJMG souhaite être reçu par l'ARS pour discuter des solutions à proposer aux internes de Médecine Générale qui se retouveraient dans une impasse vis à vis de leur cursus obligatoire. Tout ceci pour éviter notamment de nouveaux cas de « privés de thèse »

Au-delà de ces cas particuliers, le SNJMG demande à être réintégré par l'ARS dans les réunions préparatoires à ces choix (dont le même responsable l'avait exclu depuis plus de 2 ans) pour éviter un nouveau fiasco, et à être à nouveau présent lors des choix de stages ultérieurs, afin de pouvoir défendre les internes de manière appropriée.

Le SNJMG appelle également les internes de Médecine générale à lui faire part de leur situation vis à vis des obligations pédagogiques (contact), et à se réunir le 21 octobre 2017 dans les locaux de la revue Prescrire pour élaborer ensemble un positionnement vis-à-vis des choix de stages

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Choix de stages des internes de Médecine Générale à Paris : la censure perdure !

Ce matin, comme jeudi 5 et vendredi 6 octobre 2017, les représentants du Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) ont été refoulés à la porte des choix de stages hospitaliers des Internes de Médecine Générale de Paris.

Cette situation qui résulte de la prise de décision unilatérale et sans justification légale de Mr Sebastien Firroloni, responsable de l'Agence Régionale de santé (ARS) en charge des internes de médecine, est si grave qu'il nous faut en préciser certains détails :

  • Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG), syndicat indépendant reconnu depuis 1994 (par la DRASS puis par l'ARS) représentatif des résidents puis des internes de Médecine Générale à Paris / Ilede- France, est présent aux choix de postes d’internat de Paris depuis plus de 25 ans : c'était, avant l'intervention Mr Sebastien Firroloni, la politique constante de la DRASS puis de l'ARS pour les choix de stages,
  • Il n'existe pas de texte réglementaire pouvant justifier l'exclusion d'une organisation syndicale d’internes des choix de stages : ce qui explique pourquoi le responsable de l'ARS n'a jamais présenté le moindre texte réglementaire pour justifier sa décision,
  • S'il n'existe pas de texte réglementaire pouvant justifier l'exclusion d'une organisation syndicale d’internes, il existe une pratique habituelle, commune aux différentes DRASS puis ARS, organisatrices des choix : la présence aux choix de toute organisation ayant un rapport de près ou de loin avec les internes

C'est ainsi que des organisations, autres que des syndicats d'internes, assistent régulièrement et depuis toujours aux différents choix de stage : Mr Sebastien Firroloni, tout en s'opposant la présence du SNJMG, a accepté, en mars 2017 comme maintenant en octobre 2017, la présence aux choix de stages d'organisations de médecins, non internes.

Il est donc clair que le responsable de l'ARS en question a pris une décision unilatérale, en rupture avec les pratiques habituelles des ARS, relevant d'une censure spécifique à l'égard d'un syndicat d'internes.

Devant cette situation gravissime, le SNJMG apprécie toutes les marques et témoignages de soutien qu'il a reçu depuis jeudi dernier en provenance de responsables de nombreuses organisations professionnelles de (futurs) médecins et des différentes structures d'enseignants de Médecine Générale.

C'est maintenant la responsabilité des Ministères concernés (Santé et Enseignement Supérieur) et de l'ARS Ile-de-France de rétablir sur le terrain la neutralité de l'administration et le respect du pluralisme syndical.

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Article paru dans la revue “Le Bulletin des Jeunes Médecins Généralistes” / SNJMG N°19

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