Addictions Association France
Notre mission :
améliorer la santé en agissant sur les addictions et leurs conséquences
150 ans d'actions engagées
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150 ANS D'HISTOIRE
A la fin du 19ème siècle, la révolution industrielle a engendré des bouleversements sociologiques entrainant une forte augmentation de la consommation d'alcool. Face à l'alcoolisme, des intellectuels et militants se mobilisent. Ils pensent que la société doit prendre en compte l'alcool comme un problème de santé publique. C'est dans ce contexte qu'Association Addictions France (ex ANPAA) naît. Depuis 150 ans, l'association poursuit le combat de ses fondateurs et fait de la santé des citoyens sa priorité.
1872–1905 : Le premier âge de l'association
La question de la lutte contre l'alcoolisme apparaît en France dans les années 1870. Conscients des ravages opérés par une consommation d'alcool croissante liée aux progrès de l'industrialisation, plusieurs membres des Académies de Médecine et des Sciences, dont Claude Bernard et Louis Pasteur, fondent l'Association française contre l'abus des boissons alcooliques le 2 mars 1872.
Elle se transforme l'année suivante en Société Française de Tempérance. Reconnue d'utilité publique en 1880, elle organise le premier congrès national contre l'alcoolisme (1903) et crée ainsi un mouvement fédérateur entre sociétés françaises ayant des buts similaires : la modération dans l'usage des boissons alcooliques (et non l'abstinence).
1905– 1949 : A travers les deux guerres
Renforcée par l'arrivée de nombreux adhérents, la Société Française de Tempérance devient en 1905 la Ligue Nationale contre l'Alcoolisme, association privée loi de 1901. Elle compte près de 50. 000 membres, parmi lesquels de nombreux instituteurs et des enfants regroupés dans les sections cadettes de tempérance. A l'époque, la Ligue ne compte que des bénévoles, militants infatigables au service de son action. Elle engage des campagnes d'information en direction de tous les milieux et auprès du Gouvernement. Elle milite pour une réduction du nombre de débits de boissons et de bouilleurs de cru, pour une augmentation des taxes sur les alcools, pour l'interdiction de l'absinthe.
Adoptées pendant la Grande Guerre, la plupart de ces mesures restrictives seront ensuite supprimées. La Ligue va connaitre alors des difficultés financières et une lente perte d'audience. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, sans ressources et avec peu d'adhérents, l'association n'a plus guère de moyens d'agir. Elle va pourtant connaître un nouveau départ.
1949–1980 : Renaissance et développement
En 1949, le Médecin général inspecteur Henri Rouvillois prend la présidence de l'association et la réorganise sous le nom de Comité National de Défense contre l'Alcoolisme (CNDCA). En quelques années, les nouveaux responsables du CNDCA vont reconstruire les réseaux du Comité, trouver des relais d'opinion, organiser un congrès international (1952) dont le succès amène la Sécurité Sociale à accorder son aide financière. L'augmentation des moyens financiers permet d'embaucher les premiers collaborateurs salariés.
L'association se développe progressivement sur le territoire national et dans les départements d'outre-mer. Dans les années 1960, elle fonde les premiers centres de post-cure qui visent la réinsertion familiale, sociale et professionnelle des personnes alcooliques. Entre 1974 et 1980, l'association crée, par convention avec l'Etat, des Centres d'Hygiène Alimentaire (CHA) qui dispensent des consultations gratuites aux buveurs excessifs.
Les militants sensibilisent les conducteurs au risque alcool au volant et à l'instauration d'un taux maximal d'alcoolémie autorisé par des « opérations alcootests ».
L'association est agréée d'Education Populaire le 6 mai 1974.
1980–2000 : Les activités de prévention et de soins s'intensifient
Les préoccupations de prévention et de soins ont désormais pris le pas sur les mots d'ordre de lutte ou de défense. En 1989, le CNDCA devient Association Nationale de Prévention de l'Alcoolisme (ANPA).
L'association organise plusieurs congrès et universités d'été sur des thèmes précurseurs, comme les journées Alcool et Europe à Strasbourg en 1990. Elle crée une alliance européenne de prévention, Eurocare, en se rapprochant d'une association anglaise.
En 1987, l'ANPA prend l'initiative d'un appel à l'opinion pour dire « non » à la publicité télévisée pour les boissons alcooliques qui conduira à la loi Evin de 1991. Habilitée à intenter des actions en justice, elle veille particulièrement à l'application de cette loi qui réglemente la publicité alcool.
En 1996, l'ANPA est reconnue association éducative complémentaire de l'enseignement public.
A partir des années 2000
Au début des années 2000, l'ANPA intègre le concept d'addiction et se transforme en Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie (ANPAA). L'association travaille désormais sur toutes les formes d'addictions, avec ou sans produits (addictions comportementales), licites ou illicites.
Le réseau de l'association connait un développement important, notamment par la gestion de plus de la moitié des centres d'alcoologie en France, devenus depuis des Centres de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA).
2021 : nouvelle identité, nouveau projet stratégique
En janvier 2021, l'association adopte une nouvelle identité, plus en phase avec la réalité de ses actions et la présence de ses équipe bénévoles et salariées sur l'ensemble du territoire national. Avec des activités alliant soin, prévention, formation et réduction des risques et des dommages, l'association est également force de proposition pour faire évoluer les opinions et contribuer à la mise en place d'une politique cohérente sur les addictions. Son action est renforcée grâce aux partenariats initiés tant au niveau national que dans les territoires.
Pour ses 150 ans, Association Addictions France se dote d'un nouveau projet stratégique. Intitulé #Cap2024, il traduit pleinement sa mission d'améliorer la santé en agissant sur les addictions et leurs conséquences. Dans le contexte de crise sanitaire et de crise sociale, ce projet met l'accent en particulier sur la réduction des inégalités sociales de santé et l'accompagnement des personnes vulnérables et publics fragiles.