Que se passe-t-il dans les IFP ?

Publié le 28 Apr 2022 à 10:43


HYÈRES : IFP DE HYERES

Cette année, j’ai décidé de passer mes vacances à Hyères. En arrivant dans cette ville, je décide d’aller me baigner à la plage de l’Almanarre, car « quand y en a marre, y a l’Almanarre ».

Un kitesurf m’éclabousse, je me retourne et qu’estce que je distingue avec mon regard de faucon pèlerin, à seulement 8 kms ? Une école remplie de psychomotriciens (une espèce rare) ! Ni une ni deux, j’enjambe un flamant rose pour voler vers la psychomotricité, ma deuxième passion après l’aquaponey. Ma monture me largue tel un parachutiste ayant oublié son parachute et j’atterris dans un palmier.

Là, je découvre un lieu où 120 psychomots cohabitent avec une autre espèce, des ergos. Ils ont l’air de bien s’entendre car ils ont fait un repas de Noël ensemble, ainsi que leur première soirée ergo/psychomot en janvier. J’arrive à les différencier car les psychomot ont un pull bordeaux et un jogging avec leur logo dessus, et bien sûr, certains sont pieds nus. Cette espèce prend soin de ses petits (WEI en novembre) et accompagne les aînés (désinté en avril).

La nourriture y est abondante car il y a eu plusieurs ventes de crêpes. Si l’espèce se sent en danger, elle n’hésite pas à se défendre et va manifester à 700 kms à Paris pour la pérennité des siens.

Comme chaque année, la saison des amours a lieu pendant le WEIEP où tous les psychomots de France se rencontrent ou se retrouvent pour un grand moment de partage. Car quel que soit leur lieu de vie et la couleur de leur pull, les psychomot, c’est surtout et avant tout une grande famille !

Les psychopotes hyérois 

PARIS : ISRP

L’association Global’Motricité, créée début 2013 dans le cadre d’un Projet Extra-Académique (PEA) de l’Institut Supérieur de Rééducation Psychomotrice (ISRP), a pour objectif de promouvoir la Psychomotricité, à travers l’organisation d’évènements sportifs.

Le premier évènement de l’association fut l’organisation d’une course pédestre en septembre 2013 : La Psychomotricienne. Cette course est un projet né d’un groupe d’étudiants en formation de Psychomotricité. Ce projet consiste à rassembler soignants, parents, enfants, patients, familles ou simples curieux autour d’une cause qui nous tient à coeur : la psychomotricité.

Ce projet a pour but de promouvoir notre métier, la psychomotricité, car il est encore peu connu du grand public. Mais il est aussi question, ici, de solidarité. C’est pourquoi, nous souhaitions organiser une course caritative, dont les bénéfices seraient reversés à l’association, 1 Maillot pour la Vie.

Suite au succès de la première édition, l’association a réitéré sa course le dimanche 21 septembre 2014 et a permis de faire un don de 4000 euros à l’association partenaire. Aujourd’hui, Global’Motricité poursuit son projet et renouvelle pour une 3ème édition son événement.

Nous vous donnons rendez-vous au niveau de la pelouse de St Cloud, au Bois de Boulogne, le Dimanche 20 septembre 2015 pour cette nouvelle édition de la Psychomotricienne. Nous espérons vous voir encore plus nombreux cette année.

Pour plus d’informations n’hésitez pas à consulter le site internet de l’événement :http://globalmotricite.wix.com/la-psychomotricienne


Miguel Montenegro
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BORDEAUX : L’HOPITAL DES NOUNOURS KEZAKO ?

Cette année encore a eu lieu l’hôpital de s nounours à Bordeaux ; cet hôpital fictif est créé pour accueillir des enfants de maternelle accompagnés de leurs doudous et leur nombreux bobos. Il y a d’abord toute une préparation, il faut déterminer qui se déguisera en nounours et se fera assaillir par tous ces marmots, mais plus sérieusement une formation par un pédopsychiatre qui nous informe sur ce que nous pouvons et ne pouvons pas faire ou dire, l’objectif étant de soigner les nounours nous n’avons en aucun moyen le droit de prétendre soigner les enfants.

La journée commence vers 9h, plutôt 8h45, le temps de préparer la salle ; et vers 9h15 les enfants arrivent et on se retrouve vite débordés par les vagues d’enfants allant et venant dans tous les sens. Heureusement l’atelier Dessin du Nounours permet de canaliser un peu toute cette énergie et de faire patienter ces charmants petits êtres.

Cet hôpital des nounours permet de rencontrer d’autres étudiants de filières de la santé, nous avions à côté de nous les ergothérapeutes, les podologues, les kinésithérapeutes, les orthophonistes, les sages-femmes, les pharmaciens, les médecins, les infirmiers et les dentaires ! Il s’agit vraiment d’une journée intense mais la bonne humeur et la rigolade sont au rendez-vous !

Le petit plus : on a même des gâteaux à la fin !

LILLE

Le  département du Nord (qui peut ressembler au grand grand Nord voire à la banquise aux yeux de certains) est connu pour ses bières et ses fromages dont le célèbre et tout aussi goûtu Maroilles. Après Bienvenue chez les Ch’tis, tout le monde s’est rendu compte que ce département existait vraiment. Cependant un article sur le fromage étant trop cliché, je vous propose donc un petit guide des bières locales pour faire vos connaisseurs alors que vous êtes de vrais touristes (ce qui est tout aussi cliché) !

  • La Goudale (7,2% vol.) : bière blonde brassée à Douai par la Brasserie de Gayant. Au 19ème siècle, on appelait une bonne bière une goudale ou good ale. Honnêtement, ça veut tout dire !
  • La Rince Cochon (8,2% vol.) : bière blonde d’origine Française mais actuellement brassée par la Brasserie Haatch (depuis 2010) en Belgique. Elle existe également en bière rouge aux accents de cerise qui est tout aussi sympathique à déguster.
  • La Queue de Charrue brune (8,7% vol.) : la forme brune est la plus connue, c’est pour ça que je l’ai choisie. Son nom provient de la traduction du nom du village Flamand où elle est née : Ploegsteert où elle est produite depuis 1986 par la brasserie Verhaeghe. Cette bière aigre-douce est vieillie en fût de chêne ce qui lui donne toute la subtilité de ses arômes.
    Elle existe également en bière rouge, en  blonde, en ambrée et en bière triplement distillée qui méritent elles aussi le détour.
  •  La Maredsous (6-10% vol.) : bière belge brassée pour les moines de l’abbaye de Maredsous et produite à la brasserie Duvel Moortgaat et brassée en région Flamande. Elle est filtrée avant sa mise en bouteille ce qui lui donne sa grande limpidité.
    Elle existe en bière blonde (6% vol.), en bière brune (8% vol.) et en bière triple (10% vol.). Celle qu’on trouve le plus fréquemment dans le Nord c’est la dernière citée.
  •  La Cuvée des Jonquilles (7-9% vol.) : bière blonde refermentée en bouteille et non filtré ce qui peut entraîner un peu de dépôt dans le fond. Elle est brassée par la Brasserie du Baron qui est basée à Guissigies dans le Nord.
  • La Trois Monts (8,5% vol.) : bière blonde brassée à St-Sylvestre dans la brasserie du même nom. Son nom provient des trois monts qui entourent la brasserie : le Mont Cassel, le Mont Cats et le Mont des Recollets.
  • L’ambrée d’Esquelbecq (5,8% vol.) : bière ambrée issue de la bière de Noël élaborée depuis 1997 dans la Brasserie Thiriez. Il existe de nombreuses bières d’Esquelbecq qui valent toutes le détour aussi bien en blonde qu’en rouge, … Alors n’hésitez pas pour les goûter !
  • La Belzébuth (13% vol.) : bière ambrée figurant parmi les plus fortes du monde (rien que a). Elle est fièrement brassée à la Brasserie Gayant à Douai comme la Goudale !

Je peux encore ajouter quelques bières à vous  conseiller qui sont très bonnes selon mes critères et que je n’ai pas pris le temps de décrire plus amplement. Voici donc une petite liste pour continuer les découvertes : la Cuvée des Trolls, la Karmeliet, la St landevain, la Jenlain…

(L’abus d’alcool est dangereux pour la santé)

Voilà, à présent vous pourrez briller en société et arrêter de craquer pour ces horribles Heineken, 1664 ou Kronenbourg et goûter de la bière qui a du goût !

De plus, je peux vous proposer une recette de Carbonade Flammande (ragoût de boeuf à la bière) que l’un de nos étudiants m’a passé en me disant qu’il la tenait de sa grand-mère. Légende ou réalité, personne ne le saura jamais. Quoiqu’il en soit, là voici :

Recette de carbonade flamande
Pour 8 personnes
Temps de préparation : 3 heures

Ingrédients
500 g de macreuse

500 g de paleron détaillés en cube de 70 g maximum
500 g de gîte détaillée en fines tranches
300 g de poitrine de porc salée en tranches larges
4 gros oignons émincés
8 grosses échalotes
5 gousses d’ail écrasées un bouquet garni
8 tranches de pain d’épices ou de pain rassis
1 cuiller de farine
1 litre de fond de veau lié
une bouteille de Jenlain ou de Leffe brune
200 g de petits oignons glacés à brun avec 20 g de beurre et 20 g de sucre
50 g de vergeoise (facultatif)
1 dl de vinaigre de vin (facultatif)
50 g de moutarde

Comment procéder ?

  • Détailler la viande en tranches régulières.
  • Rissoler le lard frais ( non fumé) en bandes ou en gros lardons dans de l’huile ou du saindoux. Pour donner davantage de goût, je laisse la couenne qui se délitera pendant la cuisson du ragoût. Puis réserver.
  • Rissoler la viande dans un peu d’huile chaude pour obtenir une coloration de surface. C’est la réaction de Maillard qui va développer des arômes et corser la sauce.
  • Retourner les morceaux de viande sans les piquer. Ils se détachent du fond une fois la coagulation superficielle atteinte.
  • La viande est rissolée et réservée avec le lard en attente de la phase suivante.
  • Tapisser le fond de la cocotte dans laquelle la viande a été rissolée avec les oignons émincés, les échalotes et quelques gousses d’ail entières. Classiquement on incorpore un peu de vergeoise brune (le sucre brun du Nord).
  • Dès qu’un départ de caramel léger se fait sentir, déglacer au vinaigre (comme une gastrique). Décoller les sucs, mélanger et laisser les vapeurs acides s’évaporer.
  • Replacer la viande dans la cocotte en mélangeant l’ensemble, et singer avec la cuiller de farine (facultatif).
  • Verser la bière à hauteur. Bien sûr dans le Nord on conseillera une bière de garde, mais on peut aussi mouiller avec de la bière légère blonde.
  • Verser le fond de veau lié et ajouter le bouquet garni.
  • Poser sur la surface du pain rassis tartiné de moutarde.
  • On peut remplacer le pain rassis par du pain d’épices. Placer la cocotte dans le four pendant 2h30 à four doux (160-170°C) et en mélangeant calmement et doucement tous les quarts d’heure;
  •  Voilà de quoi régaler vos papilles. Pour ceux qui voudraient des images pour les aider dans leur progression, je propose ce site internet : http://chefsimon.lemonde.fr/carbonade-flamande.html puisque après vérifications, la recette de la grand-mère est la même que la recette sur le site internet (oh la coquine !).
     Donc tout ce que je peux vous souhaiter à présent, chers psychopotes, c’est un bon appétit et de penser à vos collègues Lillois quand vous vous goinfrerez lors de l’un de vos prochains repas !

    Claire Tillon, 1A IFP Lille

    SPECTACLE IME

    Il était  une fois un petit garçon  et une petite fille qui rêvaient  de ce qu’ils voudraient faire  quand ils seraient grands…

    Voici le thème du spectacle de  Noël organisé par le BDE Psychomouv’  de l’année 2014. Ce  projet s’effectue une fois par  an entre les mois d’octobre et  de décembre. Il regroupe environ  75 étudiants de 1ère et de  2ème année répartis en différents  groupes. Princesses, chevaliers, artistes  de cirques, chanteurs et danseurs,  maîtresse et écolier ainsi  que futures stars de cinéma se  sont donc succédés dans différentes  représentations pour les  autres étudiants, le personnel  de l’école et les professeurs,  mais surtout pour les résidents  d’une Maison d’Accueil Spécialisée  à Armentière et les enfants  d’un IME à Loos, qui possède  une petite salle de théâtre. Nous avons pu y voir des princesses  de tout temps et lieux  comme la future reine d’Angleterre  légèrement hystérique,  enlevée par un dragon, du fin  fond de l’orient ou venant du  ghetto en passant par la reine  des neiges ; des chevaliers se  battant plus souvent en dansant  qu’avec des armes, un  tantinet fainéants à sauver la  princesse ; mais aussi une disparition  de clown au cirque,  de magnifiques chanteurs, danseurs  et stars de cinéma réinterprétant  « James Bond » ou  « Titanic », et une journée à  l’école pas vraiment comme les  autres… Les étudiants montent ce spectacle  du début à la fin, au  niveau du scénario, de la mise  en scène et des décors, mais  également du côté de la régie. Les différents groupes se répartissent  les répétitions de façon  séparée d’abord, trois le mardi  et trois le mercredi pendant la  mise en place du spectacle, puis durant les deux mêmes  jours pendant les répétitions  générales, toujours dans cette  belle salle de spectacle à l’IME  à proximité de l’IFP.

    Ce projet se déroule dans une  ambiance de franche camaraderie,  et permet de créer des  liens au sein de la promotion de  1ère année dès le début de l’année,  mais aussi entre les promotions  de 1ère et de 2ème année.  Tous les points de vus y sont pris  en compte et l’aboutissement  du spectacle s’effectue tous  ensemble. C’est une expérience fabuleuse  permettant d’exprimer  son imagination, et sa créativité.  On s’amuse, on rigole, on  s’exprime, on fait tomber les  barrières de la timidité. Et ce  projet dure d’année en année, les 2èmes années guidant les  1ères dans la découverte de la  psychomotricité. Qu’il perdure  encore et encore dans toutes  les années à venir !!!

    LES DIX COMMANDEMENTS DU VISITEUR D’ORLEANS

    Miguel Montenegro
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    LA SALPÊTRIÈRE : CÔTÉ SALPÉ 

    Le concours en poche, il nous a tous semblé bon de fêter cela en sortant nos plus grands crus : Champagne pour les uns… Champomy pour les plus raisonnables ! Tous les rêves nous semblaient alors permis. Nous avons appris depuis, à découvrir qu’à côté de cet esprit « vie en rose » qui nous lie, existent aussi de sacrés moments de galère : révisions des partiels, dossiers à rendre, engagements extérieurs, recherches de stage, rédaction du journal « bulles de psychomot’ »... Dans la tourmente, nous rêvons alors à nos bulles de champagne et nous interrogeons sur ce que la vie étudiante en a fait. Avions-nous signé pour cela ? Au-delà de ces moments d’interrogations existentielles, nous réalisons vite, toutefois, que le jeu en vaut vraiment la chandelle et que ces moments de surmenage font bel et bien partie de toute vie étudiante. Le bel élan d’enthousiasme reprend alors le dessus et nous décidons de nous investir de plus belle dans toutes ces occasions d’ouverture sur le monde que nous offre cette vie étudiante et de les rendre compatibles avec la formation à ce merveilleux métier de psychomotricien. Pendant que certains oeuvrent pour faire « bouger la fac », d’autres se tournent vers la danse et ses rapports avec la psychomotricité. Certains viennent de province et cherchent le moyen de s’intégrer dans « la grande ville » tout en gérant les études.

    C.F

          

    Miguel Montenegro
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    C’était au début du mois de Septembre,  la lar me à l’oeil, je quittai ma campagne  ardennaise et ses odeurs nature  pour me retrouver dans la petite bourgade  de Paris. Beaucoup d’ironie pour un peu  de vérité. Je devenais indépendante, je quittais  le cocon familial… alors pourquoi ces lar mes ?  La nostalgie peut-être ? Ou bien, avouons-le, la  peur de ne plus se faire cocooner par sa petite  famille ? Un peu des deux ? Arrivée dans mon  petit appartement, je surplombais tout. Paris qui m’apparaissait bien plus grand que ce  que j’avais imaginé. De visite en visite, je sentais  bien qu’il me manquait quelque chose… La  socialisation (euh bof : j’avais besoin de rencontrer  des gens). Il me fallait, sans plus tarder commencer  mes études… Et vint le jour du premier  TD : Jeux de cours jeux de rues ou comment  ne pas avoir peur du ridicule. Quoi de mieux  pour rencontrer mes nouveaux compagnons ?  Après cette journée pleine de rire et de surprise,  je suis rentrée chez moi, rassurée le coeur dansant.  Je venais de rencontrer mon groupe de  TD qui, avouons-le, est bien le meilleur. Les cours  commencèrent, les associations se présentèrent,  le BDE nous réchauffa le coeur… Nous, les provinciaux,  nous n’étions pas seuls. Les membres  s’occupaient des cours mais aussi des soirées.  Nous, pendant ce temps-là, forcée de constater  que prendre un verre seul c’est bien, à plusieurs, c’est mieux, nous sirotions un jus de fruit en terrasse. Nous apprenions à nous connaître. Entre les concours photos, les concours caricature et poème, nous avions l’occasion de souder des liens et de visiter Paris à la recherche de l’endroit idéal pour un cadrage photo optimum. Certes, ma famille me manque et mon poney Michel aussi mais dorénavant, Paris n’a plus de secret pour moi, enfin… mon quartier… En revanche, je dois l’admettre, il est tout de même difficile de rencontrer des personnes qui ne vivent pas, ne respirent pas, et ne mangent pas psychomot’ ! Alors, nous essayons de profiter de nos trois années d’études pour jouer les touristes et prendre des photos à chaque monument que nous croisons… Et on assume!

    L.B

    C’était au beau milieu du mois de Janvier, les oiseaux hibernaient, la neige tombait et nous, étudiants du groupe 3, nous retrouvions face à l’opéra Garnier. Une fois la porte franchie, il nous fallut peu de temps pour nous imaginer danseurs étoile et nous émerveiller devant cette architecture, ces dorures et ces sculptures… Grâce à l’ISRP que nous remercions chaleureusement, nous avons pu participer à ce projet : en l’espace d’un week-end, nous avons fait se rencontrer la danse et la psychomotricité. C’est avec Claire Guss West, ancienne danseuse classique et contemporaine que nous avons découvert la danse holistique. Durant tout l’atelier, nous entremêlions nos imaginations pour laisser place aux mouvements chargés d’intention. Chacun d’eux nous appartenaient. Comme un tableau peint par son artiste, nous puissions dans nos ressources (la respiration, nos énergies, etc.) pour être créateur de notre mouvement unique au monde. Notre richesse se trouvait dans la personnalisation de notre mouvement au gré de nos multiples représentations. Ce plaisir intense de se voir voler, rêver, nous voulions le retrouver avec nos patients pour qu’ils parviennent, eux aussi à habiter leur corps. « Montre-moi comment tu joues, je te dirai comment tu vas ! » disait Fabien Joly. Aujourd’hui, grâce à ce projet, nous pourrions dire : « Montre-moi comment tu bouges, je te dirai comment tu vas ! ».

    C.F

    J’ai commencé mon aventure psychomot’ en bougeant de très loin moi aussi ! La Sâlpé c’est quand même 1 RER et 3 Métros d e ma banlieue parisienne, que d’épopée ! Mais je dois admettre que ça vaut le coût, quelle fut ma surprise en découvrant l’atmosphère. Me prendre des murs d’échec et de galère avant de trouver ma voie ne fut pas facile. La chance a voulu que je tombe sur le meilleur groupe de TD de la promo (comme toujours), et l’ambiance, les verres partagés, les soirées organisées par le BDE et les différentes associations ont donné vie à cette promotion nombreuse ! Cep endant mo n implication dans cette vie étudiante manquait d’un peu de peps et après avoir été vivement encouragé par les membres de l’APEPS, j’ai décidé de rejoindre l’aventure BDE et la folie associative. Folie car tout était en travaux, il fallait se faire une place et apprendre tout le fonctionnement d’une association. Mais on apprend vite et ce bénévolat auprès de la promo m’a permis de m’investir et d’élaborer des projets avec les camarades du BDE dans le but de faire “bouger” les psychopotes. La tâche n’a pas été facile, les galères de l’associatif ont fait sur face ainsi que leurs épreuves. Nous avons au moins ça en commun avec les associations humanitaires, l’implication et l’investissement personnel peut vite tour ner en désillusion et en trop plein de “psychomot”. Mais finalement ce que l’on retient ce sont les belles rencontres et les gens que l’on croise au cours de cette expérience. “Je ressignerais sans hésiter pour un nouveau tour” Z.A

    A.V

         

                                                                       Concours caricature                                                     Concours photo

    OYÉ OYÉ LES PSYCHOPOTES !

    Voici l’arrivée de la Pitié Salpêtrière dans Bulles de Psychomot’ (et à l’Anep). On ne  pouvait pas rester une année de plus sans laisser une trace de nous dans cette superbe revue !

    L’institut situé en plein coeur de Paris et nos salles de pratiques en périphérie nous per mettent d’accroître notre activité physique et notre sens de l’orientation.

    Les provinciaux qui arriventici ne perdent pas de temps à connaître les plans de la RATP par coeur.

    Mais avant de franchir les portes de l’hôpital pour découvrir l’amphi Charcot ou la salle Bergès, les nouvelles recrues de l’IFP sont soumises à un rite de passage : elles sont onviées à retomber en enfance le temps d’une journée en faisant le petit chat malade ou en pêchant de gros poissons… Une belle entrée en matière dans cette formation hors norme qu’est la psychomotricité !

    Les 1A devront par la suite trouver leurs parrains/marraines lors d’une soirée organisée par notre cher BDE qui s’investit du 1er septembre au 17 mai ; entre l’inté et le gala de fin de d’année  de la Pitié pour soutenir les 3èmes années qui nous quitterons diplômés quelques mois plus tard, sans oublier le concours photos mensuel. L’APEPS ne nous laisse pas le temps de nous ennuyer.

    Plus tard les étudiants découvriront les joies des marathons et marches en tout genre en expressivité corporelle,prendront conscience de leur corps dans diverses positions, feront des liens entre sport et psychomotricité, se mettront en scène lors des jeux dramatiques ou encore se relaxer (sans ronfler !).

    Mais nous ne faisons pas que jouer.

    Nous avons un enseignement théorique riche et diversifié du fait d’interventions de nombreux professionnels, et également beaucoup d’heures consacrées aux stages.

    Nous avons trois associations de solidarité internationale représentées ici :Psychomotricité En Action (PEA) qui part en Roumanie et Tunisie, Psychomotricité Sans Frontière (PSF) au Burkina Faso et au Sénégal et également Psychomotricité et Ouverture sur le Monde du Maternage (POMM) au Pérou. Elles sont très actives au sein de la vie de l’école et nous font profiter de très bons buffets et de supers soirées.

    La Pitié Salpêtrière ne déroge pas à la règle : avec ses 20 garçons sur 160 étudiants par promos,une question existentielle se pose auprès de la gente féminine : comment se rouver un mec quand on est en psychomot’ ?

    Bien qu’ils soient considérés comme les rois du pétrole, la plupart des gars ne sont plus des coeurs à prendre. Heureusement plusieurs solutions s’offrent à nous, filles en désespoir  entre les kinés, ingés et la diversité nocturne parisienne, le choix ne manque pas !

    Et puis au fond, qu’est-ce que quelques amourettes face à la solidarité et l’amitié qui sont reines au sein d’une promo de psychomot’ ?

    Le 5 décembre 2014, quelle merveille que cet élan qui nous a tous réunit autour des revendications essentielles à la reconnaissance de notre si beau métier ! On vous retrouve dorénavant au WEIEP avec énormément de plaisir et on en est persuadé, beaucoup de bonne humeur !

    Les étudiants de la Salpé
    #PsychomotPaname

    CRAPO, POPMOT ’ et MAR’MOT
    sont heureux de vous présenter leur IFP :

    Imaginatif, innovant, tels sont les maîtres mots du psychomotricien Muriautin.
    Fort de ses ambitions, il ne l’emporte pas par le nombre mais par son engagement.
    Paisible est le cadre de son école, avec sa forêt environnante, ses oiseaux qui chantent et ses chemins qui sentent la noisette.
    La vie du campus reste à parfaire, mais est pour sûr en pleine ébullition. Tous les horizons sont ouverts.
    Ergothérapeute, EJE, psychomotriciens et autres infirmiers se côtoient au hasard des rencontres et des journées mutualisées.
    Si vous brûlez d’en savoir plus sur un métier, les professionnels sont à votre portée.
    Mais n’allez pas croire qu’il n’y a que des fous à Bécheville.
    Unique en son genre, le site possède une Balnéo, un gymnase et une salle de spectacle.
    Rares sont les centres hospitaliers pouvant s’en vanter.
    Effrayé on arrive aux CHIMM, mais heureux on y étudie.
    Art, thérapie, danse, musique, relaxation, tout est permis !
    Ulna et
    Xyphoïde n’ont plus de secret pour nous !

    LES PSYCHOMOT SONT OUF OUF OUF !!!

    Dans notre IFP, nous avons la chance d’être initiés à un grand nombre de médiations.
    En première et deuxième année, nous découvrons la relaxation, les percussions corporelles, le Qi Gong, les activités circassiennes, les arts de la scène, sport thérapie, la danse hérapie, médiation à objet sonore et les arts picturaux.Puis, en troisième année, à nous la balnéothérapie,et de la manutention en plus des diverses médiations artistiques (ci-essus).

    Un bruit de couloir dit même qu’un projet d’équithérapie est en pour-parler. Cependant, rien n’est moins sûr.

    Dans cet article, c’est du Qi Gong dont nous allons vous parler :
    Le Qi Gong est une gymnastique traditionnelle chinoise et une science de la respiration. Il est fondé sur la connaissance et la maîtrise de l’énergie vitale. Pour ce faire, il associe mouvements lents, exercices respiratoires et concentration.Le Qi Gong trouve son origine dans les arts martiaux.
    C’est une thérapie à médiation corporelle qu’ilest possible de ualifier de relaxation dynamique.Cette pratique permet un travail sur le corps,l’esprit et le souffle.
    Le Qi Gong repose sur 3 axes principaux : Régulation du corps, régulation du souffle et travail de l’esprit avec la mobilisation de l’attention.

    Nos séances de Qi Gong sont divisées en quatre parties et se déroulent de la façon suivante : Pour commencer, nous nous échauffons en effectuant quelques mouvements de base du Qi Gong afin de nous recentrer. Dans un second temps, nous réalisons la méthode des vingt mouvements essentiels. Puis, nous formons de petits groupes d’environ quatre personnes pour reproduire quelques mouvements de la méthode citée ci-dessus. Enfin, pour finir la séance, nous nous recentrons à nouveau avec des mouvements de base du Qi Gong.

     Durant nos séances de pratique, nous avons pu constater que le Qi Gong est une discipline riche pour la psychomotricité.

    Cet équilibre entre mouvement et respiration va avoir un impact sur l’esprit qui va naturellement s’harmoniser, lui aussi, avec le mouvement et la respiration.

    La lenteur des mouvements de Qi Gong réveille des sensations corporelles. La lenteur des mouvements de Qi Gong permet une certaine reconnexion avec le corps. La nomination des différentes parties du corps et la re-centration vont également en ce sens. Toutes ces modalités convergent vers un même but : le travail sur le schéma corporel.

    Une autre particularité du Qi Gong est l’alternance des mouvements toniques et de détente. Ces variations permettent de trouver un équilibre tonique qu’on qualifiera de régulation tonique.

    Le Qi Gong fait intervenir les deux mouvements suivants : le grandissement du tronc et le repousser du sol. Ces deux mouvements sont en lien intrinsèque avec le phénomène de verticalisation.

    Pour finir, le Qi Gong utilise également la motricité fine par des mouvements de repliement ou d’ouverture des doigts un à un. Le Qi Gong fait donc intervenir un grand nombre de domaines psychomoteurs. Il représente donc une activité intéressante à exploiter en psychomotricité, tout comme les autres médiations qui nous sont proposées à l’IFP.

    LES MUREAUX !!!!!    

     

    MULHOUSE
    INSTITUT INTERREGIONAL DE FORMATION EN PSYCHOMOTRICITE DE MULHOUSE

    Un étudiant en psychomotricité à Mulhouse c’est quoi ?
    C’est un étudiant qui a réussi sa première année de PACES.
    C’est un étudiant qui a entendu : « Tu vas faire tes études à Mulhouse ? Ah….Dommage ! ».
    C’est un étudiant dans une promotion de 25 personnes.

    C’est un étudiant qui doit subir le choc des régions : n’oublions pas que nous venons de 5 régions différentes ! Ici nous mangeons donc des spécialités de 5 régions : Alsace, Bourgogne, Champagne- Ardenne, Franche-Comté et Lorraine ! Mais nous enrichissons également notre vocabulaire de par de nouveaux mots : « Crayon-mine » VS « Criterium », « Bisous » VS « Schmutz », « A vos souhaits » VS « Santé ».

    C’est un étudiant qui apprend son futur métier évidemment : courses de fauteuils dans les couloirs afin d’améliorer son équilibre, chants durant les intercours pour améliorer sa confiance en soi !
    C’est un étudiant qui a énormément de cours pratiques : terre, danse, Qi-gong, feldenkrais, eutonie, musicothérapie, art du cirque.

    C’est un étudiant qui a déjà entendu ces phrases : « Tu as prévu de t’habiller comment pour la soirée Beauf’ ? », « Tu as prévu de te déguiser comment pour la soirée animaux de jeudi ? ».

    C’est un étudiant avec des recommandations de travaux personnels très particuliers : « Il serait important que vous soyez à jour dans tous les films Disney si vous souhaitez travailler avec des enfants », « Je vous encourage à perfectionner votre main faible, jouez aux cap’s ou au bière pong par exemple ! ».

    Mais un étudiant en psychomotricité à Mulhouse c’est surtout : un futur psychomot’ passionné !

    Etre un étudiant en psychomotricité à Mulhouse, c’est intégrér une grande famille et ne jamais en ressortir !

    ICI C’EST MULHOUSE !

    L’APEGE
    Dans le dernier numéro de Bulles de Psychomot’ vous avez été informé qu’une association étudiante était en création par chez nous. J’ai l’honneur de vous présenter l’Association des Psychomotriciens Etudiants du Grand Est, connue sous l’acronyme d’APEGE. Nous sommes onze dans ce bureau, tous motivés pour faire découvrir la psychomotricité et avides de nouvelles aventures associatives !

    Gautier Collignon
    Arielle Destremont
    Claire Faivre

    Article paru dans la revue “Bulles de psychomot’” / ANEP n°04

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    Publié le 1651135419000