Pédagogie du mouvement, une spécialité Marseillaise… apprentissage et pédagogie active

Publié le 27 May 2022 à 15:27

Le cadre historique

La pédagogie du mouvement est enseignée en 1ère année à l’IFMK de Marseille et comporte un enseignement théorique et un enseignement pratique. Historiquement cette matière est enseignée depuis plus de 30 ans à l’IFMK de Marseille.

Dans un premier temps nous allons répondre à la question :
« Pourquoi une spécialité ? ... »

Une spécialité sur le fond La Pédagogie du Mouvement (PM) n’existe pas en tant que telle dans les études en masso-kinésithérapie, elle n’est pas citée ni répertoriée.

Cette matière prend son ancrage dans le module 4 dont elle fait partie, mais aussi dans le module 3 et dans une certaine mesure le module 1.

Les champs explorés par la PM sont donc le module 4 et une partie des modules 3 et 1. Le module 4, intitulé Masso-kinésithérapie (activité physique et sportive) a pour objectif : l’acquisition des techniques fondamentales et développement des capacités d’habileté manuelle, gestuelle et de palpation ».

Notamment, dans les paragraphes 5 et 6, il est mentionné :

« Gymnastique médicale et postures thérapeutiques : Maîtrise des positions fondamentales, des exercices spécifiques de tonification ou d’étirement. Conduite d’une séance et progressions. Postures localisées et globales, manuelles et avec matériel. Méthode d’entraînement spécifique et globale ». « Renforcement musculaire et mécanothérapie :

  • Relation entre les données physiologiques de la contraction musculaire et les réalisations pratiques de renforcement.
  • Description d’indices de référence permettant d’évaluer les résultats. Matériels.
  • Principes, lois de mécanique, matériel servant de base à l’utilisation d’appareils mécaniques en kinésithérapie, modalités d’application » .

Ces 2 paragraphes servent de lit à la PM.

Le module 3 est exploré par les biais de :

  • La relation thérapeutique.
  • L’abord relationnel.
  • La pédagogie et kinésithérapie.

Le module 1 est également concerné par l’anatomie, la cinésiologie et la biomécanique, domaines incontournables qui encadrent cette matière.

Le dispositif pédagogique comprend :

  • Une partie théorique dispensée en amphithéâtre par une cadre formatrice Béatrice CAORS.
  • Une partie pratique dispensée au gymnase de l’IFMK par 4 formateurs : Béatrice CAORS, Nathalie THOMAS, Bruno ERCOLANO, Christian FORNER.
  • Une partie complémentaire dispensée sous forme de tables rondes (TD) par Béatrice CAORS.

La partie théorique comporte 40 heures de cours au premier trimestre et 15 heures de cours au second trimestre.

  • Ces cours, interactifs et démonstratifs abordent les points suivants :
  • L’Observation, les mouvements, les positions fondamentales, les rappels sur la biomécanique musculaire, la tonification, le renforcement musculaire, la musculation, les étirements (module 4).
  • L’organisation motrice, l’acte moteur, la pédagogie (module 3).

La partie pratique au 1er trimestre a pour objectif pédagogique de permettre à l’étudiant d’effectuer une observation précise et organisée d’un sujet en utilisant des repères précis et des outils d’évaluation adaptés afin de mettre en évidence les particularités statiques et/ou dynamiques de ce sujet.

Elle comporte 11 séances de TP de 2 heures.

Les Thèmes abordés sont la prise de repères corporels, l’utilisation des outils d’évaluation, l’observation statique et dynamique du sujet, les positions fondamentales et leurs répercussions statiques et dynamiques, les différences du sujet avec la position fondamentale, les mouvements du sujet et ses différences par rapport à la norme, les positions de blocage ou de libération de mouvements…

En résumé au cours de ce trimestre riche et intense, l’étudiant doit soigner « sa cécité » et son « anesthésie palmaire et pulpaire ». Il passe de « regarder » à « observer » et de « toucher » à « palper ». Il comprend petit à petit que les différences entre les sujets sont nombreuses et que la norme « livresque » est loin d’être une généralité. Ainsi, il comprend petit à petit qu’il lui faudra plus tard s’adapter à son patient.

La partie pratique au 2ème trimestre a pour objectif pédagogique de permettre à l’étudiant d’élaborer, de mettre en place et de diriger auprès d’un sujet (en prenant en compte les spécificités de ce sujet) une progression d’exercices de renforcement musculaire, de tonification ou d’étirements.

Elle comporte 12 TP de 2 heures.

Les Thèmes abordés sont le BTCNR (But / Tâche / Consignes / Normes / Repères), les différents types de motricités, de contractions, les courses musculaires, les chaînes cinétiques, les outils du renforcement, le renforcement musculaire analytique, le renforcement global (fonctionnel / sportif), les différents étirements musculaires, les étirements des chaînes musculaires, la tonification du train porteur…

En résumé, ce trimestre est en relation directe avec la pratique future de l’étudiant

Celui-ci dirige des exercices et se positionne comme futur professionnel.

Il fait des liens entre le mouvement et le geste qu’il soit fonctionnel ou sportif (Diagnostic MK).

Il doit à la fois utiliser le vocabulaire sémantique kinésithérapique et adopter un vocabulaire plus adapté aux futurs patients dont il aura la charge. Ainsi, il doit adapter ses exercices comme ce sera le cas plus tard…

La partie pratique au 3ème trimestre a pour objectif pédagogique de permettre à l’étudiant de faire des liens entre son observation sur un sujet et les exercices en progression qu’il dirigera. Il comporte 8 TP de 2 heures.

Il porte sur le travail du tronc : tonification, renforcement analytique et global, étirements des différents plans …

En résumé, ce trimestre est également en relation directe avec la pratique future de l’étudiant : il dirige des exercices et se positionne comme futur professionnel. Il doit faire le lien entre l’observation du sujet et les exercices demandés en les adaptant.

Ainsi, il comprend qu’il n’y a pas « d’exercice type » mais qu’il doit s’adapter à son sujet qui préfigure son futur patient.

Une partie complémentaire constituée de 2 tables rondes sous forme de TD (2 heures) est planifiée à la fin de chaque trimestre. Le mode est interactif. Les étudiants y soulèvent leurs questionnements restants. Les questions d’examen y sont débattues, l’enseignant exposant des pistes de plan d’examen.

Enfin, l’enseignant régule les « abords » différents des enseignants.

Le dispositif d’évaluation
Ce dispositif comprend :

  • 1 contrôle sur la partie théorique chaque trimestre.
  • 1 contrôle sur la partie pratique chaque trimestre : les questions sont communiquées aux étudiants.

Un débriefing avec l’étudiant est important après l’épreuve (auto-évaluation / pistes d’amélioration ou de réajustement)

  • 1 ou 2 contrôles « surprises » lors des 2 premiers trimestres. Il s’agit d’une petite question simple pour laquelle l’étudiant a 10 minutes pour répondre (l’enseignant assiste à la préparation de l’étudiant ce qui lui permet de mieux orienter ensuite l’étudiant).

La pédagogie du mouvement, une spécialité sur la forme
Cette matière positionne l’étudiant comme un acteur de sa formation et l’enseignant comme un tuteur, un inducteur et un co-constructeur des savoirs.

La PM utilise comme modalité d’enseignement la Pédagogie Active (socioconstructivisme).

Le modèle souvent utilisé notamment auprès d’étudiants débutant leur scolarité est le béhaviorisme. Ce modèle consiste en une transmission directe de savoirs : l’enseignant transmet des connaissances, il montre, démontre et l’étudiant apprend ces connaissances, les refait, et les reproduit. Ce modèle apparait très intéressant pour l’acquisition par l’étudiant des gestes techniques de sa future profession. Pour l’enseignant, c’est la mise en application stricte du vieil adage « Enseigner c’est répéter ».

Le béhaviorisme est un modèle très confortable pour l’enseignant qui est conforté dans son rôle « dirigeant » et pour l’étudiant qui lui est conforté dans son rôle d’apprenant. Les apprenants apprennent et les enseignants enseignent.

Cependant, les étudiants peuvent acquérir les savoirs sans pour autant les comprendre et des étudiants n’acquièrent pas les savoirs car ils ne les comprennent pas.

On note une certaine passivité des étudiants qui attendent qu’on leur apporte des certitudes, des préceptes, des dogmes ou « des recettes toutes prêtes ».

Parfois l’enseignant est confronté à une certaine déception (due aux résultats constatés de son enseignement) ou lassitude (due au caractère répétitif et standardisé de son enseignement).

Dans le socio-constructivisme, l’abord est différent : l’étudiant construit avec l’enseignant ses savoirs par des essais, des erreurs successives, et des réajustements. Il mobilise ses savoirs, les réalise et les adapte. Il découvre progressivement, par lui-même et par expérimentation les règles, les principes, les effets de son action en les identifiant et en les vivant.

L’enseignant fait appel aux connaissances de chacun, dans un travail collectif, pour aider l’étudiant dans sa démarche. L’enseignant guide l’étudiant en lui donnant des pistes de recherche et/ou de réflexion. L’étudiant est participant.

L’enseignement n’est pas répétitif et il exige une adaptation constante de l’enseignant.

Déroulement d’un TP
L’enseignant donne le titre du TP et fait appel à des étudiants volontaires, leur donne les thèmes de recherche qu’ils devront étudier et préparer dans un temps donné en binôme, trinôme, quadrinôme ou plus

  • Les étudiants préparent en petits groupes les questions posées et l’enseignant passe dans les différents groupes en orientant les étudiants et en sollicitant leurs savoirs.
  • A la fin du temps imparti, les étudiants restituent la question traitée devant l’ensemble des étudiants qui interviennent pour enrichir la présentation.
  • L’enseignant « laisse vivre » la présentation et intervient pour solliciter les remarques, les interrogations. Suscitant la mise en relief des erreurs, il incite les corrections par les étudiants.

Il effectue la synthèse de l’exercice puis du TP.

Situation vécue lors d’un TP
« Pendant une préparation, une étudiante élabore avec son groupe une série d’exercices d’étirements du droit fémoral …

Elle « planche » sur un étirement mais n’a pas pris soin de bloquer le bassin de son sujet, ce qui se traduit par une magnifique hyperlordose lombaire…

Passant dans le groupe, elle me demande si l’exercice est bon.

Je lui demande de me donner la physiologie du droit fémoral…

Surprise, elle me donne une physiologie incomplète de ce muscle.

Je lui demande de réfléchir pour compléter sa définition et lui dit que je vais repasser…

Quand je repasse, l’étudiante me donne avec un large sourire la physiologie complète du droit fémoral en y incluant bien sûr son rôle antéverseur du bassin.

Le sujet est toujours en hyperlordose, l’étirement est toujours aussi inefficace voire délétère…

Je lui demande à quoi sert sa théorie… Aucune réponse. Je reproduis alors son exercice, je lui demande de se reculer un peu et de me dire ce qui se passe lorsqu’on « tire » sur un antéverseur du bassin. Et là, en même temps qu’elle me dit que le muscle bascule le bassin en avant, ses yeux se portent sur la région lombaire et elle prend conscience de son erreur.

S’en suivra un échange afin d’induire les moyens pour éviter cette antéversion … ».

Le ressenti des étudiants
Il nous paraissait important de connaître également le ressenti des étudiants. Etaient-ils en phase avec notre démarche et surtout quelle était leur perception à l’égard de cette matière ?

Pour cela une enquête a été réalisée du 10 au 14 mars 2014 auprès d’un échantillon de 63 étudiants, soit les 3/8èmes de la promotion de 1ère année.

Un questionnaire à renseigner leur a été distribué à l’issue de leur épreuve pratique. Les étudiants étaient invités à les rendre avant de sortir de leur lieu d’examen. Les questionnaires étaient anonymes.

4 questions leurs étaient posées :

  • Une question sur la perception de la PM par l’étudiant ;
  • Une question sur la comparaison avec d’autres matières ;
  • Une question sur la posture de l’étudiant en PM ;
  • Une question sur la posture de l’enseignant en PM.

Une partie « commentaires » était prévue pour chaque question. Ces commentaires se sont retrouvés dans 89 % des questionnaires.

1ère question
Libellé de la question :
La Pédagogie du Mouvement est (cochez uniquement 2 cases) :

  • Une matière participative. … Une matière où l’étudiant est un acteur.
  • Une matière ou l’étudiant élabore luimême sa formation.
  • Une matière où l’étudiant apprend en réalisant.
  • Une matière où l’étudiant apprend beaucoup sur sa pratique.
  • Une matière directive.
  • Une matière où l’étudiant apprend directement de l’enseignant.
  • Une matière où l’enseignant donne directement des savoirs aux étudiants.
  • Une matière où l’étudiant apprend beaucoup en théorie.

Résultats quantitatifs
Les résultats, en % des réponses (2 par étudiant) figurent dans l’histogramme ci-dessous.

Ces résultats soulignent le fait que les étudiants mettent au premier plan leur apprentissage « en réalisant » et leur rôle d’acteur

Résultats qualitatifs (Extraits des commentaires apportés par les étudiants)

  • Matière qui oblige l’étudiant à prendre des initiatives, à chercher …
  • C’est par la réflexion de l’étudiant luimême qu’il y a une progression dans ses connaissances et l’enseignant le guide.
  • Le professeur nous guide, nous donne des lignes directrices mais l’étudiant apprend en réalisant et en ressentant.
  • Le temps ne permet pas aux professeurs de tout détailler et expliquer. S’il y a un investissement de l’étudiant, le travail du prof est facilité et plus intéressant car on va dans le détail.
  • C’est en forgeant qu’on devient forgeron. La voie essai erreur est pour moi le meilleur des apprentissages.
  • Matière se rapprochant le plus de la future vie professionnelle. Prépare l’étudiant aux futurs cas rencontrés.
  • C’est en pratiquant que je retiens le mieux. Je trouve que l’étudiant est un acteur important du travail de PM tant en rôle de kiné que de sujet.
  • Par le travail de « conception » en petits groupes, par le fait de rechercher et de faire des erreurs avant que les corrections soient données par la restitution collective, cela permet d’apprendre par nous-mêmes et non pas bêtement par un cours théorique.

2ème question
Libellé de la question :
Par rapport aux autres matières, la Pédagogie du Mouvement est (cochez uniquement 1 case) :

  • Une matière complètement différente.
  • Une matière différente.
  • Une matière identique.
  • Une matière complémentaire.

Résultats quantitatifs
Les résultats, en % des réponses (1 par étudiant) figurent dans l’histogramme ci-dessous.

Ces résultats mettent en évidence le fait que les étudiants évaluent cette matière comme complémentaire mais différente des autres matières.

Résultats qualitatifs (Extraits des commentaires apportés par les étudiants)

  • Autres matières = enseignement donné / PM = enseignement pisté, guidé
  • Plus de participation, de recherche et de pratique
  • Les autres matières pratiques nous montrent des techniques à reproduire afin de les maitriser. En PM la partie créatrice de l’étudiant est plus importante
  • Elle demande un investissement beaucoup plus important et de savoir croiser toutes les connaissances. De plus elle demande une grande adaptation
  • Elle nous permet de voir autrement la théorie de l’anatomie et elle est plus riche au niveau des échanges entre étudiants que les autres
  • Elle met en présence diverses connaissances et permet une transversalité

3ème question
Libellé de la question :
Dans la Pédagogie du Mouvement, l’étudiant (cochez uniquement 1 case) :

  • Est actif, il fait vivre l’enseignement.
  • Est passif et attend les connaissances que va lui donner l’enseignant.
  • Est un chercheur.
  • Trouve les solutions en les vivant lui même

Résultats quantitatifs
Les résultats, en % des réponses (1 par étudiant) figurent dans l’histogramme ci-dessous.

Ces résultats mettent en évidence le fait que les étudiants ont la perception de trouver les solutions en les vivant eux-mêmes et d’être des chercheurs.

Résultats qualitatifs (Extraits des commentaires apportés par les étudiants)

  • L’apprentissage passe par le ressenti.
  • Si les étudiants ne sont pas actifs, le TP ne peut pas se dérouler.
  • Le fait de se tromper en pratiquant soi-même permet de mieux comprendre.
  • On apprend à chercher les exercices nous-mêmes, on les essaie et on peut selon l’exercice le modifier ou le changer. Je trouve que c’est mieux que juste apprendre les exercices du prof car on les retient mieux.
  • Les échanges entre les étudiants (corrigés si besoin par le prof) permettent d’enrichir les connaissances (bases théoriques). L’étudiant doit faire vivre par ses questions et ses réponses.
  • Sans élève le professeur ne peut pas faire un cours bien à mon avis.
  • On a des difficultés et l’enseignant sans nous donner la solution, nous pousse par ses questions à ressentir nous-mêmes et nous amène à trouver nous-mêmes la solution.
  • Si on est passif on n’avance pas en PM.

4ème question
Libellé de la question :
Dans la Pédagogie du Mouvement, l’enseignant (cochez uniquement 1 case) :

  • Dirige
  • Guide
  • Synthétise
  • Aide

Résultats quantitatifs
Les résultats, en % des réponses (1 par étudiant) figurent dans l’histogramme ci-dessous.

Ces résultats soulignent le positionnement de l’enseignant comme un guide.

Résultats qualitatifs (Extraits des commentaires apportés par les étudiants)

  • Il oriente les élèves sur des pistes sans leur dire les réponses ce qui oblige les élèves à chercher et à participer.
  • Oriente les élèves dans leurs recherches. Synthétise également lors de la mise en commun des exercices.
  • Il est là en cas d’incompréhension, il nous guide sur notre raisonnement.
  • Guide, donne des lignes conductrices.
  • L’enseignant permet en donnant des indices lors de la recherche de l’étudiant d’aller plus loin dans la compréhension de la théorie.
  • Le professeur nous guide dans notre recherche, nous fait quelques remarques pour améliorer notre travail, mais en nous laissant quand même réfléchir.
  • L’enseignant soulève les erreurs de l’élève et le guide vers la bonne réponse tout en le laissant la trouver pour s’assurer de sa compréhension.
  • L’enseignant donne des indices pour nous faire avancer mais sans non plus nous donner la solution directement (ce qui est important pour la compréhension et la mémorisation).

En synthèse
Ce que nous dit cette enquête et ce que nous disent les étudiants apparait en adéquation avec les principes et les valeurs de cette matière.

Si l’on regroupe les réponses apportées par les étudiants, la définition qu’ils apportent eux-mêmes à cette matière est la suivante : la Pédagogie du Mouvement est une matière différente et complémentaire des autres matières dans laquelle « l’étudiant chercheur » trouve les solutions en les vivant et avec l’aide de « l’enseignant-guide ».

Conclusion
La Pédagogie du Mouvement est une matière à part dans l’enseignement des étudiants de 1ère année. Elle peut paraître déconcertante ou déstabilisante pour certains car elle les positionne en co-constructeur de leur formation et de leurs savoirs.

Matière à part, certes, mais complémentaire des autres matières sur lesquelles elle s’appuie avec également un but commun : former les professionnels de demain aptes à prendre en charge le patient dans son unicité.

Christian FORNER
Enseignant à l’IFMK de Marseille
Cadre Supérieur de Santé (Centre Hospitalier Intercommunal Toulon La Seyne)

            Article paru dans la revue “Syndicat National de Formation en Masso-Kinésithérapie” / SNIFMK n°5

Publié le 1653658034000