Cette année a eu lieu la deuxième version de notre atelier de simulation à Pau lors du Congrès Infogyn. Ce n’est pas les obstacles de 2020 qui nous ont refroidi ; mais il faut l’avouer, ce sacré virus nous a mis des bâtons dans les roues ! La plupart de nos intervenants prévus ont été dans l’impossibilité de se déplacer pour de nombreuses raisons (all covid related). Nous avons donc fait avec les moyens locaux grâce à l’aide du Dr Daguesbie, le responsable d’Infogyn. Et finalement il a été possible de faire comme prévu de la simulation en échographie, en annonce et en cœlioscopie sur pelvitrainers.
Ce petit voyage à Pau a été possible grâce à Elsan, qui a pris en charge le logement des internes mais aussi une partie du transport. Et nous remercions le Dr Villefranque pour son soutien infaillible et pour son investissement sans égal dans la formation des internes.
Retours en image. Et à l’année prochaine pour une nouvelle version, encore plus affinée
L’AGOF est très sensible au principe fondamental de la simulation : “Jamais une première fois sur un patient”. La simulation en chirurgie n’est pas un concept si récent. En effet, en 1731 l’Académie royale de chirurgie a été la première à proposer des enseignements sur cadavre en France. Ensuite, Angélique du Coudray, en 1759 a utilisé un mannequin en chiffons pour former les sages-femmes à l’accouchement. Au fil des années, la technique se perfectionne et, dans les années 60, apparaissent les vrais simulateurs haute-fidélité.
Alexane TOURNIER
Article paru dans la revue “Association des Gynécologues Obstétriciens en Formation” / AGOF n°20