Les news des IFP : Rouen

Publié le 04 May 2022 à 14:00

En perpétuelle évolution, nous façonnons notre vie étudiante, nous créons de nouveau projet et enrichissons notre formation.
Mais il est tout aussi intéressant de partager nos expériences, nos projets car ceux-ci peuvent inspirer nombreux de nos camarades.
Vous trouverez donc dans cette section certaines présentations d’écoles, de BDE mais aussi différents projets présents au sein de chaque IFP.

N’oubliez pas que ce numéro fait suite au BDP n°5, alors si certaines les présentations d’instituts vous intéressant ne sont pas présentes dans ce numéro, n’hésitez pas à consulter le n°5 sur notre site internet.


L’IFP de Rouen

L’IFP de Rouen est la toute dernière école de psychomot qui a ouvert en France. Eh oui, la première promotion, de vingt élèves, a fait sa rentrée en septembre 2015. Mais cette année, avec l’arrivée de la deuxième promotion, nous sommes aujourd’hui quarante étudiants super proches qui n’arrêtent pas de sortir tous ensemble.

Car dès le début de l’année, les deuxièmes années ont préparé un bel accueil aux 20 arrivants de premières années, heureux de voir l’effectif en psychomotricité s’étoffer. Ce qui a agréablement surpris les premières année. C’est ainsi qu’ils se sont tous retrouvés pour un week-end d’intégration mi-octobre à Rouen. Après différentes épreuves, permettant de créer et raffermir les liens, nous nous sommes retrouvés tous ensemble pour une soirée bien animée. Durant tout cet événement, les premières années ont eu à chercher leurs parrains ou marraines à partir d’une seule photo de ces derniers alors qu’ils étaient encore de jolis poupons. Bref, des liens uniques et forts se sont créés et nous en sommes tous comblés.

Par ailleurs, l’institut est situé au même étage que l’institut de formation d’ergothérapie et de l’institut de formation en kinésithérapie. C’est pourquoi, les différents bureaux des étudiants organisent de nombreux évènements en commun afin de créer des liens entre les étudiants de ces différentes formations. Ainsi, ont eu lieu, par exemple, les cousinades inter-formations. Nous avons chacun des cousins étudiants ergothérapeutes et kinésithérapeutes ce qui nous permet de ne pas être toujours confinés entre nous qui sommes de petites promos.

De plus, l’école nous propose de nombreux travaux dirigés très diversifiés afin d’explorer un large éventail de thérapies. Le but étant bien sûr de découvrir les sensations qu’elles procurent pour ensuite mieux les utiliser. Au cours de la première année nous avons l’occasion de faire, attention la liste est longue : de l’art-thérapie, de multiples méthodes de relaxation, de la musicothérapie (percussions), du cirque, du théâtre, de la danse-thérapie (danse orientale, danse africaine), de la psychomotricité (expérimentation d’exercices typiquement psychomoteurs), du toucher thérapeutique... Autant dire que nous nous sommes bien amusés et découverts.

En deuxième année, nous poursuivons tous ces travaux dirigés excepté la musicothérapie qui est remplacée par de l’équithérapie et de la balnéothérapie. Nous devons aussi choisir entre le cirque ou le théâtre.

Enfin, l’IFP ajoute, aux stages inscrits au programme, une semaine de stage dans le milieu que nous souhaitons, ce qui nous permet de prendre connaissance avec le domaine d’application de la psychomotricité de notre choix. Convivialité, partage et connaissance de soi sont les maîtres mots de notre école.

Zélie Lemoine
Cléo Soulet Louise
Delacour

La CERP

La Corporation des Etudiants Rouennais en Psychomotricité a vu le jour en janvier 2016 et ne cesse de grandir depuis ce jour !

Ce logo, créé par l’ensemble de notre promo (actuel deuxième année) figure même sur nos pulls de promo !

Nous avons co-créé ensemble ce petit BDE qui se compose aujourd’hui de 7 membres : Loeiza Le Gallou (Présidente), Zélie Lemoine (Secrétaire), Héléna Paulino (Trésorière), Coline Marty (VP Partenariat), Manon Joalland (VP Communication), Clémence Prousel et Eloise Benard (Co-VP Association).

Au vu de la création récente de notre association, nos actions depuis janvier se sont portées sur des actions locales et internes à notre école.

Mais nous avons aussi, l’année dernière, participé à Nez Pour Sourire en collaborant avec d’autres étudiants de Santé et récolté plus de 1000€ ! Autant dire que nos maquillages et les ventes furent un réel succès !

Au profit de notre association et dans le but d’offrir un Weekend d’Intégration digne de ce nom aux prochains arrivants, une vente de gâteaux fût aussi réalisée au sein de notre école le jour du concours d’entrée de Rouen.

Ce qui nous a permis de récolter assez d’argent pour offrir à nos petits P1 une belle intégration !

Aujourd’hui notre association compte 40 adhérents !

Nous avons pour projet cette année de participer à des actions solidaires comme NPS ou encore le Téléthon et l’Hôpital des Nounours mais aussi de nous faire connaître des autres BDE de Rouen…

Nous comptons également faire plusieurs ventes de gâteaux encore cette année, notamment à la Fac de Médecine et lors du concours d’entrée à l’IFP.

C’est un petit BDE qui prend son envol et qui est fière de faire partie de la grande famille de l’Anep !  #CERP#Psychohug <3

Les JA de Rouen : bénévoles et circassiens

Cette année les 45èmes Journées Annuelles de Thérapie Psychomotrice organisées en collaboration avec le SNUP ont eu lieu à Rouen. Elles avaient pour thème « les appuis ».

Les appuis ... oui mais lesquels ?

Pour faire simple, tous. Des appuis corporels tels que l’ancrage au sol, en passant par les appuis psychologiques mais aussi les appuis du professionnel, à rechercher dans sa pratique et sa formation, tous furent aborder durant les conférences et les ateliers. Ce qui fût très instructif pour les étudiants psychomotriciens que nous sommes.

Par ailleurs, dans le but de faire connaître notre jeune école de Rouen et de participer pleinement aux JA, nous avons proposé aux organisateurs de faire une intervention circassienne autour des appuis avec l’aide de notre professeur. Rapidement le projet fût accepté et nous avons alors commencé l’élaboration de l’intervention dans le but de créer un ensemble cohérent et beau. Grâce à nos acquis de l’année passée dans cette discipline, nous avons petit à petit monté différents numéros en rapport avec le thème. Les 11 que nous sommes avons adoré cette expérience et nous ne sommes pas peu fières du résultat.

Les autres étudiantes qui n’ont pas participé à cette démonstration, ont pu quand à eux, être bénévoles aux JA. Ils ont alors aidé à l’organisation et au bon fonctionnement de ces journées. Tout en essayant de concilier les différentes tâches qui leur étaient assignées : accueil du public, bagagerie, tenue de stand ... avec les conférences auxquelles ils voulaient assister.

Pour plus de festivités, une soirée irlandaise fût même organisée le vendredi soir avec traiteur et musiciens. Tous les bénévoles, conférenciers, organisateurs étaient là. Ce fût une merveilleuse occasion pour prendre contact avec quelques professionnels qui nous ont partagé leurs expériences.

Durant ces 3 jours, le rythme fût soutenu. Mais ce bénévolat fût très enrichissant ! Cela nous a permis de rencontrer diverses personnes et d’acquérir de nouvelles connaissances qui ne sont pas incluses dans notre formation.

Eloïse Benard
Héléna Paulino

Orléans

Institut de formation en psychomotricité d’Orléans
L’IFP d’Orléans a ouvert il y a trois ans, pour pallier le déficit de psychomotriciens dans la région Centre. Il est dirigé par Mme Florence GIRAUX, qui était cadre de santé dans la région parisienne. Elle est épaulée par : • Mme Tiphaine GRAIN, psychomotricienne et psycholinguiste.

• Mme Maïté PELLOILLE, psychomotricienne.

• Mme Véronique CHARBON, psychomotricienne également. C’est une école publique qui est située sur le campus de La Source, au coeur des différentes composantes de l’université d’Orléans, à environ 25 minutes en tramway du centre d’Orléans. Nous partageons les locaux avec l’IRFMK (institut régional de formation en masso- kinésithérapie), et avec le collegium de sciences de l’université. Depuis cette année, l’école accueille trois promotions d’étudiants (ça y est, on est enfin au complet !!). Chaque promotion abrite 25 élèves qui peuvent accéder à l’école par des systèmes de passerelles uniquement. Les trois moyens disponibles sont :

• Passerelle depuis la faculté de médecine de Tours : 8 places.

• Passerelle depuis STAPS Orléans : 11 places.

• Passerelle depuis la faculté de biologie d’Orléans (3 places) et de Tours (3 places). Comme nous sommes de petites promotions, nous avons l’opportunité d’avoir des médiations diverses et variées : équithérapie, danse thérapie, taekwondo, escalade, atelier rythme et voix, … Mais on n’a pas que ça… on a aussi un SUPER BDE !!! Le BDE Psycho’motion ! Il est composé de 8 personnes, toutes plus géniales les unes que les autres ! (rien que ça…). La passation se fait au début de chaque année calendaire. Le bureau est actuellement composé d’étudiants de 2ème et 3ème année. Nos super VP événements nous organisent des soirées au top ! Awards de promo, soirée de Noël, semaine au ski, week-end d’intégration avec nos camarades kinés… Notre VP humanitaire nous permet de partir en voyage en Roumanie avec d’autres étudiants, de récolter des peluches pour les distribuer aux enfants… Et depuis quelques mois, on est également accompagnés de Juan, notre rugissante mascotte !! En espérant que cet article vous aura un peu éclairé sur l’IFP d’Orléans et sur son BDE ! Bisous des Orléanais ! 

La Pitié-Salpétriere

Hymne
Bravo t’as intégré la Salpé alors Bienvenue dans cette belle aventure ca va remuer on n’est pas la pour te juger alors laisse ton corps s’exprimer Ici tu vas souvent jouer alors oublies que ton enfance est passé revis tes rêves on va tous finir par devenir psychomotricien (refrain) Lève ton verre pour la salpêtrière Lève ton verre pour la salpêtrière N’oublies pas de penser N’oublies pas de bouger T’es en psychomotricité Lève ton verre pour la Salpêtrière Lève ton verre pour la Salpêtrière T’es la pour te lâcher T’es la pour jouer T’es en psychomotricité Tonus, latéralité et image du corps, n’auront bientôt plus de secret pour toi, ton nouvel idole c’est notre ami Ajuriaguerra Relax, ferme les yeux et explore ta kinésphère. ancre toi dans le sol maintenant ressent autour de toi la bienveillance de la Salpêtrière

Présentation du BDE et de l’école
L’Association Psychomotricienne des Etudiants de la Pitié-Salpêtrière ou APEPS est composée de 8 pôles impliqués dans la vie universitaire des étudiants. Le bureau s’occupe notamment de l’organisation d’évènements caritatifs comme festifs, de faire le médiateur entre la direction et les étudiants et plus globalement de faciliter la vie de ces derniers. La formation en psychomotricité proposée à la Pitié-Salpêtrière propose un enseignement éclectique qui amène d’abord l’étudiant à vivre des expériences corporelles lors de sa première année puis l’accompagne peu à peu dans son rôle de thérapeute.

Paris

L’ISRP Paris
C’est la ville de Boulogne Billancourt qui a la joie d’accueillir l’école de L’ISRP PARIS. Aux portes de la capitale, notre IFP bénéficie des plaisirs de la vie urbaine, mais aussi de la nature avec le bois de Boulogne et le parc de St Cloud à proximité. La formation propose beaucoup de médiations, telles que le mime, le jonglage, la danse orientale ou africaine, rythme et voix ou encore la capoeira. Ce qui permet aux nouveaux étudiants d’appréhender les concepts de la psychomotricité, avec simplicité et de façon plus ludique. Bref à L’ISRP PARIS, ça bouge !!! Et ça c’est sans compter le Bureau des sports et la Psychomotricienne, nos deux grandes assos sportives, qui se mobilisent pour nous maintenir en forme ! (même le dimanche matin !) Pour la première fois cette année, l’école a organisé une journée des PEA (projet extraacadémique), permettant aux premières année de se renseigner sur les assos qui pourraient les intéresser ! Un stand un peu particulier a fait son apparition ce jour-là... Vous vous en doutez, n’est-ce pas ?! OUI, nous parlons bien du WEIEP !!! Son organisation nous motive, car L’ISRP PARIS à vraiment hâte de vous recevoir !

Victoire

Le BDE ISRP Paris
Le BDE de L’ISRP PARIS est actuellement composé de 11 deuxièmes années et, jusqu’en février, de 9 troisièmes année. Nous organisons l’accueil des premières années lors de leur rentrée, ainsi que la soirée Parrain- Marraine dans le courant de septembre. Ensuite vient le WEI, qui cette année a eu lieu fin octobre. C’est durant cet événement qu’à lieu la passation du BDE. C’est un moment important pour nous car les membres du BDE de troisième année confient les rennes de l’asso aux deuxièmes année. La soirée suivante est celle de Noël, où nous nous réunissons pour célébrer les fêtes de fin d’année tous ensemble. Début février se déroulera l’élection du nouveau BDE, où les premières années rejoindront l’équipe et les troisièmes années n’en feront, officiellement, plus partie. Nous organisons aussi, les Psychopotes Got Talent, qui est une soirée où nos étudiants font le show, et ils assurent grave !!! Au BDE de L’ISRP PARIS, les premières année organisent deux événements entièrement tout seuls : la soirée des i1, organisé pour toutes les promos malgré son nom, et la désintégration des troisièmes année, qui a lieu le jour de leur rendu de mémoire. Le dernier évènement de l’année est, bien évidemment, le Gala de l’école. C’est clairement LA soirée à ne pas manquer !

Enfin, à ces événements s’ajoute diverses soirées ou journées, qui apparaissent ou disparaissent au gré des BDE. Mais quoiqu’il advienne, the show must go on !

Victoire

    Le BDE c’est une belle équipe qui est bien unie !

MULHOUSE

Mulhouse et son patois régional

Notre école est constituée de cinq belles régions : l’Alsace, la Franche-Comté, la Bourgogne, la Lorraine et la Champagne-Ardenne ainsi que de multiples expressions toutes plus drôles les unes que les autres et encore vous n’avez pas l’accent ! Veillez à ne pas vous prendre un crâne en vous moquant de notre patrimoine linguistique très développé ! (Trad : coup de boule)

Un petit jeu pour les découvrir ! Bonne chance !

Zoom sur

Les expériences sensorielles au coeur de notre métier !
Le 15 septembre, les PM2 et PM3 de l’IIRFPM eurent la chance de participer à la 11ème journée sensorielle à l’institut Saint André à Cernay sur le thème de l’Afrique ! Cet événement est organisé chaque année par l’association Adèle de Glaubitz.

Ce temps exceptionnel, autant pour les intervenants que pour les personnes en situation de handicap, à un intérêt majeur dans l’éveil des sens de manière ludique et riche.

Pour de nombreux PM2, cette journée était une première rencontre avec des personnes atteintes de polyhandicaps. Ils étaient en charge de sécuriser et animer les différents ateliers proposés tels que du trampoline, du chamboule-tout, un parcours sensoriel, du bowling, des planches tournantes, des lancers de balles dans un but. Tandis que les PM3 ont été à l’initiative de 4 ateliers d’éveil sensori-moteur qu’ils ont préparés et élaborés, puis mis en place tout au long de cette journée. Grâce à cette expérience, ils se sont sentis pleinement acteurs de la psychomotricité pour un réel partage sensoriel. En résumé, cette action a su ravir les participants, les équipes pluridisciplinaires ainsi que les étudiants pour vivre un safari de bonne humeur et de découvertes. On ne peut que vous inciter à participer à des projets similaires !

Les Mureaux

Il était une fois, les Zygomot
Il était une fois, aux portes de la forêt du Vexin, 25 vaillants zygomot’ décidés à braver l’aventure Muriautine. Ils arrivent joyeux et motivés pour franchir les épreuves, les unes après les autres, de la psychomotricité… Deux oeufs, un peu de farine, d’eau et de peinture en pleine face, de quoi avoir les idées plus claires pour la suite…

Ils ont la chance d’être épaulés par leur magicmot’ préférés. Les valeureux zygomot’ sont fins prêts à affronter la première année où il leur faudra traverser la forêt enchantée habitée par d’étranges créatures. Au cours de leur merveilleuse aventure, ils apprendront les techniques ancestrales des grands sages, ils braveront tous leurs démons et sueront à travers les techniques du ying et du yang en repoussant les singes. Toutefois, ils auront droit à des temps de repos, de sérénité et beuverie pour les accompagner dans cet univers parallèle. Ils surmonteront le froid de la campagne muriautine, bravant vent froid et tempête à coup de sourir et d’accent toulousains. Ils viennent de la région parisienne, de toulouse, de tours, du mans, du havre, de poitier et du grand nord. Ils s’appellent les zygomot’, ils envahissent le territoire !

Nouvelle année au Mureaux, nouveau projet
L’an dernier, les Muriautin’mot ont créé l’atelier du soir, petit espace de jonglage et d’acrobatie. L’atelier a ré-ouvert naturellement ses portes en septembre en accueillant de nouveaux membres, majoritairement des premières années psychomot, les Zygomot’.  Et cette année encore, les magic’mot sont de retour, mais pas pour jouer de mauvais tours. Sorti de leur chapeau magique aux mille et une idées, un nouveau projet a vu le jour.

Les magic’mots ont ouïe dire qu’il fallait, dès à présent, se munir de matériels thérapeutiques afin d’être paré de ses plus beaux apparats une fois diplômé. Et paf, l’idée d’une mallette débordante de matériels de psychomot est apparue. Ni d’une, ni deux, les voici enjambant leurs licornes magiques pour accomplir ce nouveau projet. Plein de questions déboulèrent dans leurs petites têtes, telle une avalanche de boules de neige. Comment gagner assez d’argent ? Qui peut nous aider ? Quoi mettre dans le panier ? Acheter du matériel ? Le fabriquer ? Qui pourra en bénéficier ? Et des milliards d’autres interrogations. Pour le moment, ce n’est que le début du projet, quelques interrogations ont eu des réponses, plus ou moins complètes. La classe se retrousse les manches, s’organise et prévoit pleins d’activités diverses pour pouvoir remplir au maximum cette mallette : vente de barrette pour les dossiers, brocante, recherche de partenariat, emballages cadeaux... Plus rien ne les arrête !

Mais une chose est certaine, il y aura une balle à picot. Suite au prochain épisode. Et à l’an prochain pour de nouvelles aventures.

Les Magic’mot

Les Thérapies psychomotrices de Hyères

L’« Imitation Game » dans la prise en charge psychomotrice de l’autisme
« Ce jour-là, à la sortie du Royaume enchanté, quand Walt aperçoit l’épée magique près du carrousel, nous ne pouvons nous empêcher de rêver. Un comédien Disney déguisé en Merlin l’Enchanteur s’adresse à Walt : « Viens donc, mon garçon » Quelqu’un actionne un bouton caché qui débloque l’épée. Walt la tire et Merlin crie : « Vive le roi !! ». Puis ils se tournent tous les deux vers Owen. « Tu peux y arriver, Owie, lui chuchote Walt. Je sais que tu peux ». Owen regarde son frère et Merlin, puis il avance vers l’enclume et tire l’épée. Nous voilà figés face à cette scène. A-t-il compris ce que disait Walt ? A-t-il tout simplement imité ce que son frère avait fait ? Qu’importe après tout. Aujourd’hui, il est le héro de son imagination. » C’est le journaliste américain Ron Suskin qui est à l’origine de cette description. Il écrit pour Owen, son fils autiste, qui est sorti de sa « camisole autistique » grâce à l’affinity thérapy1 : « A-t-il tout simplement imité ce que son frère avait fait ? », est la question que je me pose encore. Ainsi, nous partirons du principe que l’imitation spontanée vraie est à l’origine de ce comportement presque socialement orienté d’Owie, comme son frère l’appelle. L’imitation peut paraître dérisoire voire simpliste aux yeux d’un grand nombre d’entre nous. Dans une dynamique inverse, nous tenterons d’y redonner ses lettres de noblesses, autant d’un point de vue pédagogique que psychomoteur, et, par là même, présenter quelques pistes de travail et d’approches pour les intéressés.

Concepts et état des lieux des recherches concernant l’imitation
Qu’entend-on par « imitation » ? Nous pourrions la caractériser comme une activité dynamique et adaptative de déstockage des patterns moteurs vers un individu qui en fait sien et qui les reproduit. Elle est indissociable du couplage entre la perception et l’action et, par là même, de multiples co-modalités sensori-cognitivo-motrices. En résumé, le sujet percevra visuellement un comportement dont il a une représentation spatio-temporelle. Puis celle-ci sera comparée aux possibilités motrices du sujet : on parle de répertoire moteur (Nadel, 1998) voire psychomoteur ; et une fois la comparaison faite, les signaux seront envoyés vers les membres effecteurs qui reçoivent un feed-back sensoriel afin de s’adapter au mieux au comportement cible. Ainsi, l’imitation demeure un puissant facteur d’apprentissage et d’interaction de l’être humain. Plusieurs formes d’imitations sont répertoriées et c’est particulièrement ce qui pourra nous intéresser ici. On distingue les imitations : immédiate, vraie ou nouvelle, spontanée non induite, induite non spontanée, réciproque, simple, complexe (décomposée en, au moins, deux sous buts), avec ou sans objet, familière, symbolique, différée, respectant les relations d’affordance2 ou non.

Comme tout apprentissage, elle repose sur la plasticité cérébrale :

chaque imitation nouvelle est le terreau de la synaptogénèse des circuits en question. Par ailleurs, les processus imitatifs font intervenir trois composantes essentielles à la communication : la synchronie (faire des actions simultanées), le tour de parole (intervention d’un imitateur, d’un imité et de l’inversion de ces rôles) et enfin le partage de thème (Nadel, 2002). De même, elle suppose trois questions : imiter quand ? (immédiate vs différée), quoi ? (familière vs nouvelle), comment ? (spontanée vs induite vs réciproque). Néanmoins, on ajoutera le « imiter qui/ où ? » se référant à des éléments sensoriels (personne bruyante, environnement prévisible), d’attachements (soignant connu vs soignant inconnu) et d’identification.

En 1986, Zazzo observe des conduites d’imitation chez son fils âgé de 24 jours : dès qu’il lui tire la langue, son fils lui répond en écho et réitère le mouvement plusieurs fois. Ces observations furent rejetées par les ténors de la psychologie développementale de l’époque, à l’instar de Jean Piaget. Plus tard, Meltzoff et Moore viendront confirmer les observations de Zazzo par des expériences passées à la postérité concernant des nouveau-nés, de 42 minutes à peine, qui sont ainsi capable d’imiter des mouvements faciaux (protrusion de langue, ouverture de la bouche) plus ou moins complexes. Ces nouveau-nés n’imitent pas en présence d’un objet non-humain (Meltzoff, 2002), ce qui tend à prouver que l’imitation favorise mais est aussi induite par les interactions humaines. Comportement d’attachement ? Réflexe archaïque ? Mécanisme évolutif ? Première communication ? Bien heureux qui en donnera les réponses. Plus fort encore, d’autres observations ont montré le même phénomène chez des jeunes chimpanzés de 7 à 15 jours (Bard, 2005). Il est alors aisé d’avoir une pensée pour le petit Homo Erectus qui, lui aussi, était peut être capable d’imiter ses pairs…

En 1990, le biologiste italien Giacomo Rizzolati et son équipe découvrent les neurones f5 dits « neurones miroirs ». Il observe chez l’homme que, lors d’un dialogue, dès qu’un des protagonistes réalise un mouvement, la région corticale correspondant au segment du mouvement de l’autre personne s’active créant ainsi des pré-représentations de l’acte moteur. Le système neuronal miroir classique inclut le cortex frontal inférieur et le lobule pariétal inférieur mais aussi les aires limbiques et sensorimotrices. Ainsi, on remarque la triple consonance entre émotions, sensorimotricité et imitation.

Dans la même dynamique des recherches précédemment exposées, Meltzoff et al montrent au cours de diverses études que l’imitation tient une place prépondérante dans la construction des processus d’intersubjectivité. Nous rappelons que ce mécanisme, décrit par Bernard Golse, désigne la capacité de l’enfant à s’apercevoir que les autres personnes sont distinctes de lui-même. En effet, le jeune enfant se rend compte que quelqu’un fait « comme lui » (« like me ») et se reconnaît comme un autre différent qui « fait comme »… (Meltzoff, 2002). Tout en ayant conscience d’être imité, l’enfant donne des intentionnalités à l’imitateur et bâtit les prémices de l’empathie et de sa théorie de l’esprit3 (Baron-Cohen, 1995) : « il veut faire comme moi » et ainsi « il veut communiquer avec moi ». L’ intérêt de cette théorie est, dès lors, la preuve d’un socle moteur, proprioceptif et de protoreprésentations corporelles que possède le petit d’homme à son arrivée sur terre. De nombreux processus complexes sont à l’oeuvre, le tout étant de reconnaître leur application dans l’autisme.

Qu’en est-t-il des troubles du spectre autistique ?
Est-il possible d’apprendre par imitation dans l’autisme ? Y a-t-il possibilité de gagner une compréhension des effets de l’action ? La reproduction est-elle guidée par l’observation des moyens ou des buts ? Dans cette dynamique, les travaux de Jacqueline Nadel et de Carole Tardiff montrent que la totalité des enfants présentant des troubles du spectre autistique, même ceux présentant un faible niveau de développement, sont en capacité d’imiter au moins des activités simples avec ou sans objet familier. D’ailleurs, ils y arrivent d’autant mieux si les « comportements cibles » se voient ralentis (Tardiff, 2000). Ces observations tendent à réfuter l’idée que l’autisme infantile serait causé par un déficit imitatif et, par conséquent, un défaut des neurones miroirs (théorie des « miroirs brisés »). En revanche, les capacités imitatives des enfants autistes sont moins efficientes que celles des enfants ne présentant pas de pathologies. Les troubles perceptivo-moteurs générés par cette pathologie leur occultent la possibilité d’élaborer des actes moteurs complexes et les imitations qui en découlent. Plus l’enfant verra ses capacités cognitives amoindries, plus il présentera des difficultés dans l’imitation. De fait, il faut considérer que ces sujets ne peuvent utiliser que certaines formes bien spécifiques d’imitation. Il existe plusieurs formes de processus imitatif (se référer la liste ci-dessus). Les sujets autistes se voient très performants en ce qui concerne l’imitation spontanée (automatique). Ils semblent y prendre beaucoup de plaisir, se dirigent par eux même vers l’imitateur et, aussi étrange que cela puisse paraître, essayent d’entretenir la relation (Nadel, 2002). D’ailleurs, leur progression est bien présente, proportionnelle à la répétition et la régularité des imitations (Nadel, 1999). Ils demeurent performants dans l’imitation familière avec maniement d’objet, l’imitation réciproque, l’imitation simple et complexe, l’imitation spontanée et la reconnaissance d’être imité. Par ailleurs, les enfants autistes présentent très généralement un retard de développement psychomoteur plus ou moins marqué. Leur répertoire moteur en est donc amoindri. De plus, l’imitation demande des composantes cognitives, exécutives et représentationnelles, dans les formes les plus complexes (notamment l’imitation différée), qui peuvent être lourdement atteintes dans les formes graves d’autisme. En psychomotricité, nous ne paraissons que peu intéressés par la performance. Ce qui peut nous animer demeure dans le corps en mouvement, la corporéité et les diverses tentatives d’un individu de se servir de son corps comme moyen instrumental ou, mieux encore, de communication.

La littérature nous propose un grand nombre de modes d’évaluations et de prises en charge de l’autisme qui utilisent l’imitation : dans la Checklist for Autism in Toddlers ou CHAT (Baron-Cohen et al, 1992) l’imitation fait partie des items de l’interview demandés aux parents ; dans le Chilhood Autisme Rating Scale ou CARS (Schopler, 1971) l’imitation fait aussi partie des items d’observation de l’évaluation ; dans le Profil Psycho-Educatif-3 ou PEP-3 l’imitation est présente dans quelques subtests. En ce qui concerne les méthodes brevetées qui utilisent l’imitation dans leurs protocoles : la méthode Applied Behavior Analysis ou ABA (Lovas, 1961), la méthode TEACH4 ainsi que la majeure partie des thérapies d’orientation comportementales. Or, on considère dans l’ensemble de la littérature psychanalytique, que l’imitation possède une place importante, à l’instar des psychothérapies proposées par Geneviève Haag. Afin d’ouvrir sur la pratique psychomotrice, nous reprendrons les propos d’Henri Wallon : « c’est l’activité posturale qui offre à l’enfant ses premiers moyens d’expressions et qui sous-tend l’imitation, c’està- dire un savoir-faire particulier qui implique au moins deux capacités, celle de prélever « des modèles » dans l’environnement et celle de contrôler la réalisation de sa conduite en fonction des modèles ».

Perspective psychomotrice de l’« imitation game » en faveur de l’autisme
Ma première journée en hôpital de jour fut chargée. J’étais là sans y être, les enfants venaient vers moi mais je n’allais pas vers eux. Ali, un jeune autiste mutique, déambulait dans la cour de récréation. Me trouvant à une dizaine de mètres de lui, je l’observai un bon quart d’heure sans avoir la chance d’obtenir un regard de sa part. Il était enfermé dans un comportement d’autostimulation privilégiant le flux visuel et tactile : Il arrachait deux grandes poignées d’herbes, les rapprochait de ses yeux et les laissait tomber lentement devant ceux-ci. Il répétait ce mouvement immuablement. Si quelqu’un venait vers lui pour lui proposer un jeu de ballon en lui prenant la main, à l’instar d’une infirmière, il déposait brusquement les herbes au sol et s’en allait en courant vers un autre coin de la cour pour reprendre son activité auto-centrée. C’est lors de sa migration que je m’approchai de lui sans initier quelconque contact oculaire. Il est là, tout proche, le regard dans le vide, et moi aussi d’ailleurs. Puis, j’arrache deux grands bouquets d’herbes et reproduit son mouvement sans fixer la chute des brins (afin de ne pas favoriser ce comportement). Quelques minutes passèrent jusqu’à ce qu’Ali se rapproche de moi, petit pas par petit pas, jusqu’à se trouver tout près. Toutefois, le regard paraissant insistant des infirmières m’obligeai à arrêter mon imitation. Quasi instantanément, Ali stoppa son activité, se rapprocha encore plus près jusqu’à accoler son dos sur mes jambes et, à ma grande surprise, resta là. Comportement sensoriel ? Interaction ? Communication corporo- tonique ? Reconnaissance d’une intentionnalité ? Quoi qu’il en soit, ces données empiriques illustrent bien à quel point, de manière fortuite, l’imitation peut créer facilement une ébauche d’interaction. Face à la sidération que les enfants autistes peuvent souvent générer chez les soignants, il reste sans doute l’alternative de l’imitation. En mettant au point une échelle d’évaluation de l’imitation qui tienne compte à la fois des capacités d’imitation spontanée, de reconnaissance d’être imité et d’imitation sur consigne, notre but serait de pouvoir déterminer l’état des disponibilités du répertoire moteur, et même psychomoteur, du sujet dans un contexte donné. Parmi les registres que sont le schéma corporel, le tonus, la motricité fine, etc, peut venir se greffer l’imitation. Mais celle-ci ne veut rien dire en tant que telle. Le bilan doit comporter le panel des différentes formes d’imitations que nous connaissons : imitation vraie (nouvelle) ou familière ; imitation symbolique ou non ; imitation impliquant une ou plusieurs parties du corps ; imitation partielle (imitation non exhaustive du comportement moteur cible) ou complète ; imitation exacte ou approximative ; imitation spontanée ou sollicitée ; imitation immédiate ou différée. Dans cette perspective, étudiants ou thérapeutes disposeront d’un véritable état des lieux des capacités psychomotrices de l’enfant à un instant T : l’étendue du répertoire moteur, la reconnaissance d’être imité (reconnaissance soi/non soi et dedans/dehors), l’organisation spatio-temporelle dans le mouvement (synchronie du mouvement, amplitude etc.), l’organisation tonique lors de l’imitation, plaisir d’imiter et de l’être, l’hémicorps/ hémiespace qu’il utilise le plus pour réaliser les mouvements unimanuels (latéralité), l’étendue des praxies, les capacités d’inhibition et de planification… A fortiori, on peut élargir l’utilisation de l’imitation en faveur d’un grand nombre de pathologies : trisomie, polyhandicap, déficience intellectuelle, déficience sensorielle…

Cependant, on ne peut parler d’imitation sans distinguer deux avatars de ce processus qui semblent indéniables à repérer et à corriger. C’est la question de l’échopraxie5 et de l’échomimie6 qui se retrouvent dans quelques formes d’autisme même si elle demeure plus présente en psychiatrie adulte et dans certains états démentiels. D’où l’importance de les distinguer d’une réelle intentionnalité imitative.

Tournons-nous maintenant vers le noyau dur qu’est la prise en soin. Quels peuvent être les avantages de l’imitation dans notre démarche de soin et notre spécificité corporelle en psychomotricité ? D’abord, comment définirions-nous notre pratique ? Sans doute comme la construction d’un organisme en corps (Bullinger, 2004), de par une motricité en relation, dans un environnement spatio-temporel chargé d’affects et prenant en compte la sensorialité émanant de cet environnement et des individus. Ce « corps psychomoteur » s’exprime. Et cette expressivité a valeur de communication puisque « nous ne pouvons pas ne pas communiquer », disait Palo Alto. C’est dans cette dynamique que l’imitation prend tout son sens. La « motricité en relation » se retrouve à tous les instants lors de l’imitation : le « corps outil » au sens purement Bullingerien, dans ses fondements les plus instrumentaux, se met au service d’une communication nonverbale et d’un échange avec son homologue, en face, qui imite. Si l’on désire imiter, on doit auparavant se représenter un acte moteur, ajuster et réguler son tonus, réaliser un geste spatio-temporellement orienté, co-modaliser les flux sensoriels, adapter ses coordinations sensori-motrices antérieures et avoir une ébauche de représentation de son propre corps. Autant d’exemples pratiques qui rendent compte d’une imitation comme d’un acte psychomoteur.

Dans une perspective cognitive, l’imitation rendra compte d’une planification/programmation, d’un feedback sensoriel7, de la sphère practo-gnosique, de cognition sociale8, de capacités attentionnelles et d’un grand nombre de mécanismes exécutifs et cognitifs. Puis, si l’on se place dans un point de vue psychodynamique, l’imitation aura sa carte à jouer dans les processus d’individuation/subjectivation, de construction des enveloppes corporopsychiques, de la relation d’objet, de construction narcissico-identitaire, de la dynamique pulsionnelle, etc.

Rappelons que D.W Winnicott, qui possède nombre d’adeptes dans notre profession, pensait que « pour qu’un bébé puisse se séparer psychiquement de l’autre, il fallait qu’il ait pu auparavant se sentir identique à l’autre. « Je suis parce que je suis comme l’autre ». Cela suppose que l’objet maternant ait pu se comporter en miroir de ses mimiques, gestes et sons ». En ce sens, le concept « d’accordage affectif » de Stern éclaire un peu plus le propos illustré ici. Le psychomotricien s’ajuste aux propositions du sujet. Il abaisse sa voix, régule son tempo spontané et adapte sa gestualité ainsi que son tonus. Pour reprendre Julian De Ajuriaguerra, père co-fondateur de la psychomotricité : « à travers l’imitation, l’enfant se découvrira comme étant lui-même ». Jean Bergès, quant à lui, émet l’hypothèse que l’enfant, à travers l’imitation, est étayé selon deux axes : au niveau de « son manque à avoir », c’està- dire de l’identification et de tout ce que l’enfant va pouvoir projeter sur nous-même ; soit au niveau « du manque à être », concernant l’identité, avec l’idée que les imitations joueraient un rôle dans l’image de soi, l’image du corps, l’autonomie et les « assises narcissiques » primordiales au développement.

In fine, l’ensemble de ce processus d’imitation présente grand nombre de bénéfices. Le premier est moteur de par l’activation d’un vécu proprioceptif, kinesthésique, des apprentissages purement moteurs, de la création de coordinations sensori-motrices co-variantes. Le deuxième est sensoriel dans sa dynamique du « soi/non-soi », de la conscience de lui-même, de la distinction entre soi et autrui, du schéma corporel et de l’image du corps. Enfin, le troisième est social à travers la construction de protocommunication infra et non-verbale, du partage émotionnel, de la possibilité de travailler en groupe thérapeutique, d’une expérience phénoménologique similaire et simultanée à deux (Nadel, 2002) et de la capacité à construire des comportements d’attachement.

En guise de conclusion
The Imitation Game ou “Jeu de l’imitation” est un film anglo-américain sorti en 2014. Il s’agit de l’adaptation cinématographique de la biographie d’Alan Turing embauché par les services secrets britanniques pour décoder Enigma, une machine de codage des informations utilisée par les allemands lors de la seconde guerre mondiale et connue comme indéchiffrable. Sans réduire l’autisme à la machine et en espérant ne pas heurter le lecteur, il me semble qu’Enigma pourrait être une forme métaphorique de cette pathologie. Le jeu de l’imitation pourrait être une manière d’accéder à la compréhension de cette énigme qu’est l’autisme. Force est de constater que l’ensemble de ce « jeu », des fondements les plus archaïques aux plus complexes, peut aider le psychomotricien dans l’entrée en relation avec les sujets les plus lourdement atteints dans leurs modalités de communication, dans l’évaluation de sa psychomotricité globale et dans toutes les démarches de prise en soin, quelles qu’elles soient.

Tout au long de notre vie, nous avons tous utilisé l’imitation pour la plupart de nos apprentissages moteurs, sociaux, communicationnels, etc. Nous avons tous expliqué quelque chose à quelqu’un en lui demandant de réaliser la tâche instantanément ou dans la suite logique de l’explication. Dans le cadre de l’autisme, si l’on suit les directives émises par le Professeur André Bullinger, partons de ce que nous amène l’enfant, parlons « depuis l’enfant » (Bullinger, 2004), et ainsi, donnons-nous la possibilité de l’imiter et de lui laisser suffisamment de place afin qu’il nous imite en retour.

Proposition de mise en pratique : Avant l’arrivée d’un enfant plutôt difficile dans votre salle, trouvez cinq paires d’objets identiques (voir beaucoup plus) ; disposez-les aléatoirement en tâchant de sortir tout autre objet superflus ; Et jouez, lancez, touchez, effleurez, échangez, transvasez, donnez, imitez !

Loïc Pouget
avec la participation d’étudiants de 3e année, IFP Hyères

Lille

Les journées psychocorporelles, Une mise en pratique unique
Au cours de nos 3 années d’études pour devenir psychomots’ à Lille, l’école a mis en place des séances de pratiques particulières, les journées psychocorporelles.

Elles sont au nombre de 6, deux par année, une en septembre, le premier jour de cours, et l’autre en fin d’année. En 1ère année, nous apprenons à connaître notre classe et plus particulièrement notre groupe de pratique. Une certaine confiance et bienveillance émergent rapidement : le fait que 20 d’entre nous se mettent à faire la poule y contribuant pour beaucoup. « On est mis direct dans le bain » pourraient dire certains. Pour les années suivantes, c’est l’occasion de se retrouver après 2 mois de vacances et de découvrir son nouveau groupe de pratique, dans une atmosphère détendue.

La journée psychocorporelle, c’est 4 séances de pratique sur la journée couronnée d’un moment tous ensemble pour discuter, et manger quelques friandises. Les séances sont encadrées et animées par des professionnels, et nous sont attitrées pour toute la durée de la formation. Nous les retrouvons donc d’année en année. Les différentes pratiques portent sur un thème spécifique. Ainsi nous avons la possibilité d’expérimenter l’atelier créativité, prise de risque, ludomotricité et expression corporelle, afin de vivre différentes façons de se mettre en corps, s’inspirer et s’enrichir.

Petit zoom sur ce qui se passe dans chaque pratique

En expression corporelle, on bouge, on imite, de la poule à l’homme sur la lune, on écoute ce que notre corps nous dit, on se rencontre et on interagit. Individuellement ou en groupe, on se nourrit de toutes ces expériences.

En prise de risque, on se sert du groupe pour explorer et tester nos limites. On ose, et la confiance du groupe permet tout à chacun de se dépasser un peu plus à chaque nouvelle session. On saute des tables, on marche en hauteur sur sol instable, on se porte, on se protège les uns les autres.

En ludomot’, on joue, en équipe la plupart du temps, ça nous défoule, ça renforce toujours plus la cohésion de groupe. Mais ça nous fait aussi réfléchir à plusieurs, et on y aiguise notre capacité d’adaptation et de rebond spontané. Franchir un mur humain de psychomots’, ou jouer combat de chasse neige, à chaque fois c’est différent mais tout aussi amusant.

En créativité enfin, on met notre corps en scène, théâtralisant notre corps et nos actions, jouant sur l’exagération des rôles, travaillant notre imagination et notre inventivité de plus en plus vite au fil du temps

Ces journées sont pour nous un moment pour s’amuser tous ensemble, mettant nos capacités de psychomotriciens à contribution afin de commencer notre future vie pro’ avec le plus de cartes en main !

Lyon

ELP, la passation

La passation étant très récente, voici les premières impressions du nouveau bureau de ELP au complet, tout jeune, plein d’espoir et 100 % féminin !

Salut !! Moi c’est Clémence Guihery et je suis la nouvelle présidente d’ELP !!! Je suis super-fière de représenter les magnifiques étudiants de Lyon. J’aime manger (c’est très important) et faire du sport (ça déculpabilise...) ;) Les études de psychomotricité représentent pour moi un mélange de plein de choses passant par les émotions, le travail, le jeu, la réflexion, les amitiés qui se créent, et bien d’autres !!! Cette année va être je pense super intéressante, riche en émotions et en rencontres! Gros bisous et vive les psychomots’ !!!!!!!!!

Clémence Guihéry
Présidente

Marie et Lorène, les deux nouvelles trésorières parce qu’à deux c’est mieux ! Souriantes, drôles et organisées, nous sommes prêtes à gérer les comptes de l’asso !

Marie Bouvet & Lorène Champier
Trésorières

Je suis ravie et fière de représenter l’association ELP en tant que VP Sortie. Je pense que ce rôle va me permettre d’être plus autonome et responsable. De plus j’ai vraiment envie de faire plaisir à tous les étudiants et d’améliorer les relations entre les 3 promotions ! J’espère pouvoir faire un max de sorties !

Aude Lebouc
VP Sorties

Salut, moi c’est Rachel, normande de pure souche ! Je suis la nouvelle VP partenariat, et je vais tout faire pour que cette année soit riche en nouveaux partenaires ! L’année dernière a été un peu difficile pour mon prédécesseur, mais avec ma commission nous allons tout faire pour que cette année les étudiants croulent sous les goodies ! Trêve de plaisanteries (ou pas), mon but est de trouver des partenaires avec qui entretenir de bonnes relations afin de répondre au mieux aux attentes des futurs psychomot (ouais ouais ouais). Enfin voilà, y’à plus qu’à comme on dirait chez nous, boujoux !

Rachel Faivre
VP Partenaires

Première année, premières experiences, ELP est pour moi un moyen de m’investir un max dans ma formation, de faire pleines de nouvelles rencontres et d’en apprendre plus sur moi et sur le fonctionnement d’une Asso ! Je veux mener à bien un maximum de projets et faire reconnaître le métier, parce qu’être psychomot’ c’est quand même vachement cool !

Marine Fayolle
V P Général

Pas seulement secrétaire, je suis avant tout une psychomot motivée qui s’investit dans l’asso pour faire valoir notre beau métier !

Lara Germain
Secrétaire

Allez, on se retrousse les manches et on participe. Cette vie étudiante peut devenir encore meilleure si on y met du sien... C’est ainsi que du jour au lendemain je passe de simple étudiante de première année à VP bibliothèque pour ELP. En psychomotricité on s’investit et on s’épanouit.

Margaux Redoulès
VP Bibliothèque

Bonjour tout le monde ! nous sommes Lucie Fournier et Cynthia Delporte les nouvelles VP soirées de l’association des étudiants lyonnais en psychomotricité. Nous sommes fières d’occuper ce poste et super motivées pour faire de notre mieux et partager avec les étudiants l’amour de la fête !

Lucie Fournier & Cynthia Delporte
VP Soirées

Cette année j’avais vraiment envie de m’investir dans quelque chose mais je ne savais pas quoi… Et puis les membres de ELP (étudiants lyonnais en psychomotricité) sont venus nous présenter leur association ! Quand j’ai su qu’ils faisaient leur passation en novembre alors je me suis renseignée auprès d’eux pour savoir quel poste allait me convenir et c’est le poste de VP produits dérivés qui m’a convaincu ! J’ai donc envoyé ma candidature :) Le jour de la passation, on s’est tous retrouvé dans un grand amphithéâtre, tous et toutes un peu stressés puis c’est le moment des votes. On m’appelle pour venir sur l’estrade, j’étais la première et un peu, beaucoup stressée aussi… mais ils m’ont tous élu et j’en suis ravie ! Aujourd’hui je suis fière de faire partie de ELP et avec ma commission on va tout défoncer pour faire des sweats géniaux car on est des filles motivées et surtout on est des futures psychomots qui déchires ! :)

Florine Bertin
VP Produits dérivés

Une nouvelle année au sein de ELP, avec un nouveau bureau qui à l’air au top !! Nouvelle année à un nouveau poste pour découvrir encore plus de choses... :) Bisouilles !

Justine Zibe
V P Stages obligatoires

Je suis Léna, la nouvelle Vice-Présidente de la commission Stages Exceptionnels ! Je fais partie du gang des Normandes qui ont envahi ELP (notre asso, l’asso des étudiants psychomot de Lyon) cette année. Et je suis en 1ère année. En fait, la commission Stages Exceptionnel menaçait de disparaître. Quand j’ai entendu que s’il n’y avait plus de commission, y avait plus de yoga, plus de danse africaine, plus de SCHIATSU, plus DE MUSICOTHÉRAPIE, PLUS DE STAGE DE TOUCHER !! ( :o) J’ai dit : NON. C’est comme ça que je suis devenue VP. Sinon j’aime la musique, la danse, le dessin, les bouquins, voyager, rencontrer des gens... J’ai eu une prof de danse incroyable au lycée. Je suis du coup restée béate, curieuse et charmée par ce qu’on peut faire avec notre corps, de sa souplesse... ENFIN BREF. Trip à part. Mais c’est plus ou moins pour ça que je me suis retrouvée à préparer ces (fichus) concours d’entrée et que j’ai finit par rentrer à l’ISTR.

Léna Baron
VP Stages exceptionnels

Bonjour à tous amis psychomot’ ! Je me présente je m’appelle Audrey et je suis depuis peu la nouvelle VP Prévention Citoyenneté Solidarité de l’association ELP ! La commission PCS organise, anime ou participe à des événements variés tels que le Téléthon, la Journée des Dys ou encore la distribution de paniers de fruits et légumes destinés aux étudiants. Je pense que cela va être une expérience très enrichissante et j’espère que nous réussirons à mener à bien de beaux projets !

Audrey Cursoux
VP PCS

Bonjour à tous, Je m’appelle Eléonore, je suis en 1A et je prends le relais en tant que VP communication de l’association ELP (pour le meilleur, espérons-le !) La communication, c’est pour moi le moyen de toucher un peu à tout (journal « Ecrivons Les Potins », affiches, Internet,...) mais également de me rendre utile et de découvrir le monde de l’assos’ et celui tant convoité de la psychomotricité! A tout de suite pour de nouvelles aventures !

Eléonore Ellerbach
VP Communication

Hey ! Je m’appelle Léa et c’est reparti pour un second mandat ! Cette année je laisse tomber les produits dérivés pour représenter les 2ème année ! Je ferai le lien entre asso et promo pour que ce mandat soit encore plus beau !

Léa Apestéguy
Représentante 2 A

Bonjour les psychopotes ! ELP compte désormais un poste de représentant 3A occupé cette année par un duo de choc, Alexia et Marianne (les inséparables pour les intimes). Ce poste nous permet de garder un lien entre l’asso et notre promo, mais aussi entre les trois promos, parce-que 3A ne rime pas qu’avec mémoire, MESP et diplôme mais aussi avec partage, amusement, coeur paillettes et psychomot !

 Marianne Lespagnol & Alexia Lejeune
Représentantes 3A

Toulouse

Weed-End D’intégration Toulousain 2016
Cette année, notre week-end d’intégration s’est déroulé du jeudi 29 septembre au dimanche 2 octobre. Nous étions trois organisatrices de deuxième année et heureusement nous avons reçu beaucoup d’aide de toute notre promo ! Tout s’est très bien passé et nous en gardons un super souvenir. Voici un court résumé de ce week-end de folie...

ISRP Marseille

Psychomotricité & cancer
Nous sommes 21 membres à former le PEA « Cancerologie, parlons en ! » à l ISRP Marseille. Notre objectif principal est de promouvoir et sensibiliser les gens à l’apport de la psychomotricité dans le milieu de la cancérologie. Pour cela nous effectuons des rencontres et des interventions bénévoles avec diverses associations telles que « Graines de Tournesol » à l’hopital La Timone (Marseille). En ce moment même, nous continuons à démarcher d’autres associations et leur proposons un accès à des activités psychomotrices. Alors si vous avez des contacts professionnels dans le milieu à nous partager, nous serions ravis de leur proposer nos prestations.

Quel est le rôle du psychomotricien en cancérologie ?
Sachant que le cancer entrave le psychisme et le corps, le psychomotricien a donc toute sa place dans ce secteur. En s’intéressant au sujet dans sa globalité, il va tenter de réhabiliter et réconcilier les deux à travers diverses médiations, tels que le toucher thérapeutique, les méthodes de relaxation, les exercices sensoriels ... Le psychomotricien offre alors, à l’individu, un travail sur sa sensorialité, sur son tonus, son dialogue tonico-émotionnel mais aussi sur l’image du corps et son schéma corporel... Tout cela dans l’idée de permettre au patient de mieux sentir son corps, de mieux l’appréhender pour mieux l’accepter.

Si vous souhaitez nous contacter pour en savoir plus ou pour nous donner un petit coup de pouce, n’hésitez pas à nous envoyer un email à l’adresse suivante :
cancérologie. [email protected]

Article paru dans la revue Bulles de psychomot’ /ANEP n°6

Publié le 1651665607000