Lors de la dernière Assemblée Générale Extraordinaire, l’ISNI a modifié ses statuts et s’est féminisée en devenant InterSyndicale Nationale des Internes.
A cette même occasion ont eu lieu une révision et une mise à jour des statuts. Ainsi l’ISNI peut désormais accueillir deux syndicats par ville : un syndicat représentant plusieurs spécialités et un représentant la spécialité majoritaire de la subdivision.
Il a aussi été approuvé la demande d’adhésion faite par le SRP-IMG depuis plusieurs mois. Ainsi l’ISNI renforce sa représentation en Médecine Générale à travers les internes de Montpellier, Marseille, Caen, Nice et maintenant Paris !
L’ISNI se veut être une structure d’échanges constructifs, représentative de tous les internes français. Il s’agit désormais d’une structure inédite permettant, grâce à des référents spécifiques pour les chirurgiens, les médecins généralistes et les autres spécialistes, de porter des positions communes fortes.
Avec plus de 12 000 adhérents l’ISNI représente, grâce aux structures qui y adhèrent, plus de 25 000 internes dans 28 subdivisions.
L'ISNI est la plus grande structure représentative des internes en médecine, étudiants en troisième cycle des études médicales, au niveau national.
Le SRP-IMG avec l’ISNI
Les internes en médecine générale de Paris Ile-de-France font désormais partie de l’ISNI. Explications avec Marie Baron, présidente du SRP-IMG1.
H.- Pourquoi intégrer l’ISNI ?
Marie Baron.- Nous étions il y a 20 ans l’un des membres fondateurs de l’ISNAR- IMG2 que nous avons quitté en 2015 suite à plusieurs désaccords. Ces deux dernières années, nous sommes restés indépendants mais souhaitions retrouver une représentation nationale qui porterait la voix des internes en médecine générale de Paris au niveau des ministères. Nous avons été invités au congrès de l’ISNI en 2016 puis à plusieurs assemblées générales et avons apprécié les discussions avec les autres spécialités et villes au sujet de la formation des internes, la vision globale de ce syndicat national sur l’internat, leur fonctionnement ainsi que la liberté de parole laissée à chaque syndicat, à chaque spécialité. Nous nous sommes donc portés candidat au printemps 2017.
H.- Qu’allez-vous apporter à l’ISNI ?
M.B.- Etant internes de spécialité, nous soutenons tous les internes impactés par la réforme du 3e cycle. Notre présence au sein de l’ISNI est un moyen de marquer cette solidarité. D’autre part, nous avons des spécificités qui peuvent être intéressantes à partager.
H.- Pouvez-vous nous donner un exemple ?
M.B.- Les évaluations des stages hospitaliers de médecine générale en Ile-de- France ne sont pas gérées par le syndicat mais par le coordonnateur du DES, en toute transparence. Les internes y ont accès grâce à un code confidentiel. Nous avons également un accès au site pour un travail de veille. Nous avons de très bons retours sur ce mode de fonctionnement qui est, il me semble, unique.
Marie Baron
1 Syndicat représentatif parisien des internes en médecine générale.
2 Intersyndicale nationale autonome représentative des internes de médecine générale.
Article paru dans la revue “Le magazine de l’InterSyndicale Nationale des Internes” / ISNI N°18