Expérimentation : action collective « garçon-fille, bien grandir ensemble » en classe de grande section de maternelle

Publié le 23 May 2022 à 12:54


La loi du 4 juillet 2001, la circulaire du 12 septembre 2018, le Haut rapport du conseil à l’égalité entre les Femmes et les Hommes de 2016, ainsi que la stratégie nationale de santé sexuelle (agenda 2017-2030) préconisent une éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle « dès le plus jeune âge », afin de promouvoir la santé sexuelle, c’est-à-dire une approche globale et positive de la sexualité, et non une approche par le risque.
Si la stratégie en matière d’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle est pertinente, le constat fait par les professionnels de proximité est décevant.
De ce fait, depuis 3 ans, l’équipe du centre de Planification et d’éducation familiale, DPMIS/CD91 s’est impliquée dans ce programme en expérimentant une action de prévention auprès des élèves de Grande section de Maternelle, en lien avec le Comité Départemental de Coordination et d’Education à la Santé et à la Sexualité (CDCESS) de l’Essonne.
Cette action collective se déroule sous forme d’ateliers ludiques et adaptés à l’âge des enfants de Grande section de maternelle. Les professionnels partent toujours de la parole de l’enfant en leur posant des questions. Les séances sont interactives, ce sont des échanges. Les professionnels remettent de la cohérence et du sens à leurs propos, en respectant leur temps d’apprentissage et de développement. L’action se déroule sur 2 séances d’une heure espacées d’une semaine, selon le protocole établi par Sonia Lebreuilly et Claude Giordanella, membres du CDCESS.

Les objectifs attendus :

  • Faire prendre conscience de son corps à chaque enfant, lui apprendre à en prendre soin, dans un lieu qu’il connait bien, son école. KK Développer la sensorialité des enfants.
  • Renforcer les compétences des enfants et leur estime d’eux-mêmes, à savoir intégrer la notion de consentement, c’est-à-dire le droit de dire « NON » et que son corps lui appartient.
  • Apprendre aux enfants à repérer dans son entourage un adulte de confiance.

Action avec les enfants
Un matin avec les enfants
Lundi, 8h45, école maternelle Charpak. Ce sont quelques 20 paires d’yeux étonnés et curieux qui nous accueillent ce matin dans cette salle de classe. Mme Dupont et ses élèves de grande section de maternelle nous saluent avec enthousiasme. Malgré l’annonce de notre venue faite en amont par l’institutrice aux enfants et à leurs parents, nous ressentons que notre venue suscite une grande interrogation chez les élèves, ils attendent patiemment la suite. Il est alors temps pour nous de lever le mystère et de nous présenter : Véronique et Néama, les infirmières, Anne-Laure, le médecin et Sylvie l’éducatrice de jeunes enfants. « Nous venons aujourd’hui pour parler avec vous du corps des filles et des garçons, et de leurs différences. Est-ce que vous êtes d’accord pour en parler avec nous ? ».
Ainsi commence la première séance de notre action collective intitulée « Filles-garçons : bien grandir ensemble », après un grand « oui » collégial des enfants. Nous poursuivons en leur demandant quelle est la différence entre le corps d’une fille et le corps d’un garçon. Lilou lève la main la première avec enthousiasme pour nous dire « Les cheveux ! Les filles ont les cheveux longs et les garçons, les cheveux courts ! ». Néama rediscute avec tous les élèves cette réponse, et nous arrivons à nous mettre d’accord : tout le monde a des cheveux, fille comme garçon, donc ce n’est pas ça, la différence. Aujourd’hui, tout y passe comme la peau, celle des filles serait plus douce, etc. Anne-Laure aide les enfants en leur disant : « quand on va aux toilettes, qu’est-ce qui est différent ? ». C’est là que quelques rires fusent, certains baissent le regard... La maîtresse encourage ses élèves à répondre sans gêne et Véronique précise que : « A la maison, vous n’avez peut-être pas l’habitude d’en parler mais ici, à l’école, on a le droit et on est là pour apprendre ». Alors Mamadou se lance : « Les garçons ont des zizis et les filles une nénette ! ». Devant nos réactions positives et enthousiastes, les autres élèves nous disent à leur tour comment ils nomment ces parties de l’anatomie, car chacun semble avoir son propre lexique : « cocotte, zézette, minou, marguerite » pour la vulve. Et « kiki, zézette, petit oiseau, robinet » pour le pénis. Face au sourire de Mme Dupont, les petits doigts levés se bousculent avec impatience, chaque élève a envie de répondre. Après avoir donné la parole à chacun, il est temps de passer au dessin : nous invitons les élèves à dessiner une fille et un garçon « tout.e nu.e, comme sous la douche. ». Une fois les dessins terminés, l’institutrice divise la classe en 2 groupes mixtes, chaque groupe étant encadré par 2 intervenantes. Sylvie collecte les dessins des élèves de son groupe, et fait observer comment chacun a pu dessiner la différence entre les filles et les garçons. Ayse a même dessiné le nombril. L’occasion pour nous de faire exprimer aux enfants ce qu’ils savent des différences anatomiques des filles et des garçons, de la procréation et de la naissance. En fonction de ce que nous apporte le groupe, nous complétons leurs connaissances et nous les illustrons avec des poupons sexués et une image d’un bébé dans le ventre de sa maman. Dans notre groupe, Kadiatou nous dit qu’elle sait déjà que « Le bébé dans le ventre de sa maman, mange et respire grâce à un tuyau » car sa maman est enceinte et le lui a expliqué. Forts de ces échanges, nous rejoignons l’autre groupe et reformons la classe entière afin que les élèves volontaires restituent aux autres ce dont ils ont parlé dans leur groupe, car les mêmes thèmes ont été abordés avec les mêmes outils dans les 2 groupes. Ce temps nous permet d’entendre ce que les enfants ont retenus et compris. A la fin de ce temps de restitution, l’heure d’intervention est passée et nous informons les enfants que la séance est terminée, que nous revenons lundi prochain pour une 2ème séance s’ils sont d’accord. Après avoir exprimé leur déception d’apprendre que la séance est finie, les élèves s’empressent de nous inviter à revenir et nous nous quittons ainsi. L’institutrice quant à elle rappellera notre venue aux parents à la fin de la journée.
Le lundi suivant, cette fois-ci les élèves de Mme Dupont nous reconnaissent tout de suite et nous saluent chaleureusement. Nous commençons alors par échanger avec la classe : « Vous souvenez-vous de nous ? De quoi a-t-on parlé la dernière fois ? En avez-vous parlé à la maison ? Avec qui ? ». Chaque élève restitue à sa façon ce qu’il a retenu de la dernière séance, certains complètent et d’autres écoutent. Noah nous dit qu’il en a parlé avec ses grands frères et soeurs. Ensuite, Anne-Laure propose aux enfants de nous dire « ce qui fait du bien à notre corps ». Spontanément, Ahmed lève le doigt pour répondre : « courir ! » et d’autres disent : « nager, faire du vélo ». Véronique leur dit qu’elle aime écouter le chant des oiseaux alors Emma dit : « moi j’aime chanter avec ma petite soeur », d’autres parlent de ce qu’ils aiment toucher : « mon doudou, caresser mon lapin… » ou manger : « la pizza, les haricots verts… » ou bien sentir : « la fraise, les fleurs… ». Nous proposons aux élèves de reformer les 2 groupes comme la semaine dernière afin de faire des jeux autour de la sensorialité. Les enfants semblent ravis, on attise leur curiosité ! Ces jeux consistent à faire sentir à chaque élève 3 boîtes à senteur différentes ainsi que de mettre la main dans 3 pochons en tissus avec 3 matières différentes. Sylvie leur explique la consigne : « le but du jeu est de dire si ça fait du bien ou pas lorsque que vous touchez/sentez ».
Chaque enfant se prête volontiers à l’exercice, sauf Fatoumata qui semble avoir peur de mettre la main dans le pochon sans voir ce qu’il y a à l’intérieur. Mme Dupont et Néama la rassurent : il s’agit d’un jeu, il n’y a rien qui peut faire mal dans les pochons. En voyant ses camarades se prêter au jeu, Fatoumata les suit rapidement. Certains font la grimace en sentant l’odeur de la fumée, ce qui fait rire les autres. D’autres sont surpris en touchant le sachet glacé dans un des pochons. A chaque expérience sensorielle, chacun peut alors s’exercer à exprimer ce qui fait du bien ou ce qui ne fait pas du bien à son corps, s’autoriser à dire différemment du copain car comme leur a dit Véronique : « on n’est pas obligé de tous aimer la même chose ! ». Toujours en demi-groupe, nous demandons aux enfants de nous dire ce qui selon eux « ne fait pas du bien à notre corps ». Ahmed nous explique que lorsqu’il tombe de son vélo, cela lui fait mal aux genoux. D’autres parlent de l’odeur des poubelles, des cris de la petite soeur, etc. Encore une occasion pour eux de s’autoriser à exprimer ce qui est désagréable, de pouvoir le dire aux enfants et aux adultes du groupe qui les écoutent. Puis nous continuons en abordant les lieux d’intimité. Quand Anne-Laure demande aux enfants s’ils savent ce qu’est l’intimité, Kadiatou nous explique que « c’est quand on est timide ! ». Nous lui expliquons qu’elle confond avec la timidité et qu’un lieu d’intimité est un endroit où l’on peut être tout seul, tranquille, tout nu. Néama demande aux enfants s’ils connaissent des lieux d’intimité à la maison. Les enfants répondent : les toilettes, la douche, la salle de bain, la chambre. Véronique leur montre ensuite plusieurs images : 2 images concernent les lieux d’intimité, pour permettre aux enfants de savoir les identifier et quoi dire si quelqu’un, même un adulte, nous dérange (comme les toilettes par exemple). Ayse dit : « on peut dire : laisse-moi tranquille, ferme la porte ! ». Chacun peut ou entend que l’on peut s’autoriser à dire « non » quand cela nous dérange, et même à un adulte. Nous continuons avec 2 autres images qui nous permettent de continuer sur le consentement. Quand Sylvie montre l’image d’un bébé mécontent et tout rouge alors que sa maman lui fait des « guilis », certains savent nous dire que le bébé n’en a pas envie et pourquoi. On discute avec les enfants autour de ce que peut dire l’enfant à sa maman pour lui signifier qu’il n’est pas d’accord, certains disent : « laisse-moi maman, j’ai pas envie, je veux aller jouer ». L’autre image montre 2 enfants en 1er plan : l’un fait un bisou sur la joue de l’autre, et 2 autres au 2ème plan qui se bagarent. Les enfants nous expliquent la différence entre les 2 situations : au 1er plan, la petite fille est d’accord avec le bisou car elle sourit, par contre au 2ème plan, les enfants se disputent, ne sont pas d’accord. Véronique demande alors aux enfants comment peut-on faire comprendre à l’autre que l’on n’est pas d’accord, sans le frapper ou lui faire mal.
Certains élèves proposent de parler, Samy dit : « on peut aussi aller voir la maîtresse pour qu’elle nous aide ». Ce qui permet d’aborder le dernier point de la séance : savoir ce qu’est une personne de confiance et l’identifier, afin de ne pas rester seul avec son problème. Néama dit aux enfants qu’une personne de confiance est un adulte qu’on aime bien, qui nous écoute, à qui on peut parler si quelqu’un nous embête, si on est triste, si on a un problème, et que cette personne peut nous aider. Chaque élève dit alors au groupe quelle est pour lui/elle sa/ses personne.s de confiance. Ce matin, la majorité d’entre eux cite Maman et Papa. Quelques-uns disent aussi « mon grand frère/ma grande soeur », Sylvie reprend avec eux et leur explique qu’un autre enfant, même un peu plus grand pourra nous écouter mais pour nous aider, il faudra en parler à un adulte. Alice ne trouve personne à la maison qui pourrait être sa personne de confiance, Anne-Laure l’aide en lui disant qu’il y a peut-être quelqu’un à l’école ? Et Alice choisit sa maîtresse. Nous insistons sur le fait qu’il est important de ne pas rester seul avec son problème ou sa tristesse, et qu’il faut en parler à un adulte pour qu’il nous aide. Il est temps de rejoindre l’autre groupe afin d’échanger ensemble sur les thèmes abordés ce matin. Les enfants sont enthousiastes à l’idée de dire aux autres ce qu’ils ont appris. Après les avoir remerciés pour leur vive participation, nous annonçons aux élèves que l’action s’arrête là et qu’ils peuvent en parler avec les adultes de l’école et/ou à la maison s’ils le souhaitent. Avant de partir, nous saluons Mme Maignan la directrice de l’école, qui souhaite partager avec nous une réflexion suite à l’action que nous venons de mener auprès de la classe de grande section de maternelle de son école. Comme chaque année, elle emmène ses élèves visiter le musée Belmondo. Et comme chaque année, des rires gênés fusent devant les statues dénudées qui laissent voir leur anatomie… Sauf cette année, où la visite a eu lieu après notre venue, et semble avoir eu un impact sur la réaction des élèves cette fois-ci. Mme Maignan explique : « cette année, il y a eu beaucoup moins de ricanements devant le pénis des statues. Des élèves ont même repris ceux qui riaient malgré tout en leur disant que c’est notre corps, on est tous faits comme cela, ce n’est pas sale, pas besoin de rigoler ! ». L’occasion pour cette directrice d’exprimer son adhésion à notre action et de nous remercier d’être venues. Ce matin comme tous les autres, après avoir mené l’action « fille-garçon : bien grandir ensemble », nous sortons de l’école enrichies par l’enthousiasme et le savoir des enfants, l’approbation et le soutien de l’institutrice, et la satisfaction de la directrice. Reste à savoir ce qu’en pensent les parents…

Action avec les parents
Les parents sont les acteurs incontournables dans cette action. Depuis 1 an, un CAFÉ-PARENT sur la thématique : « comment parler du corps et de l’intimité avec son enfant ? » a été instauré. Les objectifs sont les suivants :

  • Permettre aux parents de réfléchir sur leurs capacités à accompagner leur enfant, en fonction de son âge.
  • Sensibiliser les parents à ne pas transposer des « idées de sexualité d’adulte » sur les questions de leur enfant.
  • Faire prendre conscience que son enfant saura demander de l’aide, des informations, seulement si on lui a permis, depuis tout petit, d’avoir une écoute attentive sur ses préoccupations du moment.
  • Expliquer le cadre dans lequel sont mises en place les séances de prévention auprès de leur enfant afin de permettre à leur enfant d’être en confiance pour parler de son corps, l’autoriser à dire : « non, mon corps m’appartient » et de trouver une personne de confiance qui saura l’écouter et le protéger si besoin.

Un matin avec les parents
Mardi, 8h30, toujours à l’école Charpak, Véronique, l’infirmière cette fois accompagnée d’Itimad, conseillère conjugale et familiale, se retrouvent à l’entrée de l’école et sont accueillies par Mme Dupont la directrice afin de proposer ce moment d’échanges aux parents qui viennent accompagner leur enfant à l’école, autour de thé et de café. Les parents d’élèves de tous les niveaux de classes sont les bienvenus.

Après une courte présentation, la séance peut démarrer : nous échangeons avec les parents sur leurs expériences, leurs difficultés, leurs aisances ou stratégies pour aborder l’intimité, le corps des filles et des garçons, le corps qui change, la puberté… Véronique demande aux parents : « Comment nommer les parties intimes, est-ce facile ? » Mme Phan, maman d’Allan nous dit qu’elle ne nomme pas le sexe en particulier mais parle plutôt d’une région « les fesses », d’autres parents nous disent qu’ils n’ont pas de mot pour nommer ces parties de l’anatomie, que cela reste tabou. Itimad interpelle alors les parents : « Quels souvenirs avez-vous gardé de votre propre enfance ? Avez-vous eu des explications de la part de vos parents ou aînés ? ». Mme Kanté, maman de Fatoumata et Rokiatou, nous dit qu’elle n’a reçu aucune information sur ce sujet quand elle était plus jeune et a même cru mourir quand elle a eu ses règles la première fois de sa vie : « Je ne veux pas ça pour ma fille, je ne veux pas qu’elle ait peur comme moi j’ai pu avoir peur, mais je ne sais pas comment faire ». D’autres parents sont d’accord et les questions fusent : « A quel âge peut-on parler de ce sujet avec notre enfant ? A-t-il besoin d’avoir son intimité ? Comment répondre aux questionnements autour de la procréation et de la naissance ? ». Véronique renvoie ces questions au groupe : « L’un.e d’entre vous en parle-t-il.elle avec son enfant ? ». C’est l’occasion pour les parents d’échanger sur leurs façons de faire, de dire, d’expliquer. Mme Karagul, maman de Fatma et d’Abbas, explique que lors de la douche, elle apprend à ses enfants qu’ils ont « un kiki et une nénette » et a expliqué à l’aînée sa grossesse lorsqu’elle était enceinte d’Abbas. Itimad complète ces informations en expliquant que le « bon moment » pour en parler est celui que l’enfant choisit pour poser sa question : s’il pose la question, c’est qu’il est prêt à entendre la réponse et qu’il est très important d’en apporter une, adaptée à son âge. Mme Dupont rappelle aux parents que c’est lorsque l’enfant n’a pas de réponse, qu’il va en trouver une ailleurs, au risque de choquer les adultes. Elle leur raconte une anecdote de l’école sur un petit garçon qui a regardé sous la jupe de sa camarade de classe car il voulait voir comment elle était faite. On peut penser que la seule intention de ce garçon était d’y chercher une réponse ! Véronique reprend donc les conseils des parents présents : utiliser des mots simples, avec lesquels on est à l’aise en se limitant à ce que l’enfant demande. Elle leur présente également des outils facilitant ce dialogue : il s’agit de livres empruntés à la bibliothèque de la ville et des poupons sexués utilisés lors de l’action avec les enfants. M. Kissimati, père de Dylan, demande comment faire si on n’est pas à l’aise pour parler de ce sujet avec son enfant. Itimad répond que ce n’est pas une obligation que cela vienne des parents, cela peut être un autre membre de la famille en qui les parents ont confiance et qui est plus à l’aise pour en parler. Ils peuvent aussi avoir des conseils dans des lieux ressources comme au centre de planification et d’éducation familiale dans lequel elle travaille. Mme Dupont complète en disant que l’école a aussi un rôle à jouer sur cette question et ainsi, Véronique leur présente l’action « Filles-garçons : bien grandir ensemble » que ses collègues et elle mènent auprès des élèves de grande section. Mme Kanté réagit en disant : « Ah c’est pour cela que Fatoumata m’a parlé des femmes enceintes et de comment on fait les bébés l’année dernière ! ». Mme Dupont confirme que Fatoumata était en grande section de maternelle l’an dernier, et qu’elle a bien bénéficié d’une de nos séances.

Néama LAGUIDE,
Infirmière CPEF (91)

Véronique GJIRO-LAURENT,
Infirmière PMI (91)

Sylvie BERLIVET,
Educatrice de Jeunes enfants PMI (91)

Itimad GOSSE,
Conseillère conjugale et familiale CPEF (91)

Anne-Laure LASFAR,
Médecin CPEF (91)

Article paru dans la revue “Le Bulletin des Jeunes Médecins Généralistes” / SNJMG N°22

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