Exercice professionnel : gynepsy et le grenelle de la lutte contre la violence conjugale

Publié le 23 May 2022 à 15:36


Les contextes social et sociétal dans lesquels les violences, majoritairement à l'encontre des femmes, continuent de se perpétrer, nous obligent urgemment, individuellement et collectivement à agir davantage aujourd’hui, et encore plus en profondeur sur les différents angles de cette "problématique" parfois mortelle, mais toujours destructrice sur le long terme.

L’Association Psychanalytique Gynépsy, de par son engagement et son action auprès des femmes en souffrance a été conviée à participer au "Grenelle de la lutte contre les violences conjugales" organisé par le Gouvernement. Constituée de professionnels investis dans la "cause des femmes" depuis de nombreuses années, Gynépsy apporte son expertise clinique de la psychanalyse au sein de différents groupes de travail afin de faire progresser cette question.

Au-delà de cette conjoncture, les personnes – les femmes en l’occurrence – qui ne vont "pas bien", pour qui "ça ne tourne pas rond" s’orientent dans un premier temps et tout naturellement vers leur médecin généraliste, avec leurs "symptômes", tant physiques que psychiques. Parfois, ces personnes en demande d’aide, sont dans une sollicitation "déguisée", pas toujours bien adressée, située dans et au-delà de la médecine. Parfois, la réponse proposée n'est pas toujours bien "adaptée" non plus, trop médicalisée d’un côté, ou trop exclusivement "psychologisée" de l’autre. La charge toujours plus importante des médecins généralistes est également un facteur majeur qui ne leur permet pas toujours de prendre le temps d’écouter et de détecter la souffrance qui se cache derrière un rendez-vous pris.

Toutes les études, qu’elles soient médicales, épidémiologiques, sociétales (...), mettent en évidence la prévalence d’un "mal-être" en France et plus particulièrement dans les grandes villes. En effet, une personne sur cinq est touchée1 par ce mal (toutes catégories sociales et tous âges confondus).

Ce mal se présente comme la conséquence logique et dépressiogène du système "d’élevage" des enfants, de l’éducation en famille et à l’école, plus tard des pratiques inhumaines du monde du travail, de la répression maladroite des pulsions et du désir par la vie en société et de la promotion de certaines valeurs morales, pour autant non respectées par ceux et celles qui les promeuvent. Toutes les études montrent, en outre, que les femmes sont deux fois plus touchées que les hommes par ce mal-être endémique.

Par ailleurs, "chaque année on compte en France 200 000 tentatives de suicide et 10 500 décès par suicide. Sans compter que ces chiffres sont forcément sous-évalués, tant le tabou en la matière est grand. Aujourd’hui les personnes en souffrance psychologique sont dans le déni : 80 à 90 % des personnes qui se suicident sont allées consulter un médecin, mais pour tout autre chose... Elles n’ont pas pu ou osé se confier. Ressentir un mal-être ou évoquer le suicide est encore associé à une faiblesse, alors les personnes en souffrance n’en parlent pas, jusqu’au jour décisif..."2.

Nous en sommes là, dans une Société conformiste, qui pousse à l’uniformisation et à la normalisation, le mal-être est un "aveu de faiblesse" que nous ne sommes pas préparés à appréhender et à écouter. La "peur" consciente ou inconsciente, de lâcher prise, d’être exclu d’une certaine forme de réussite affichée dans les différents groupes sociaux (personnels ou professionnels) pousse inévitablement à cacher, à taire cet état de mal-être.

Qu’entendons-nous par mal-être ? Il s’agit de toutes formes de dépression, troubles anxieux, angoisses, états de panique, phobies, états prépsychotiques (...), que nous ne maîtrisons plus vraiment et qui deviennent envahissants au point de nous gâcher la vie, qui poussent aux addictions de toutes sortes. Il arrive que "nos proches ne comprennent pas toujours cette souffrance qui ne relève pas d’une anomalie observable ou d’un problème concret"3. Parfois aussi, une séparation, des difficultés financières, des comportements addictifs, l’annonce d’une maladie grave, les agressions sexuelles (passées ou actuelles), le deuil d’une personne proche, l’isolement, la difficulté de vivre (...), sont à l’origine d’états dépressifs et anxiogènes.

"Nous savons bien que l’anxiété ne peut s’expliquer uniquement par la biologie et l’hérédité. Il y a aussi des causes psychologiques comme les évènements de l’enfance, l’éducation et le vécu qui ont forgé notre personnalité"3. Le recours aux différents psychotropes (anxiolytiques, hypnotiques, antidépresseurs et neuroleptiques) peut temporairement soulager les sentiments d’angoisse ou d’effroi, ces correcteurs de l’humeur sont, mais ne sont que des béquilles. Lorsque ceux-ci deviennent trop douloureux ou tétanisants, "il faut cependant limiter la prescription des traitements médicamenteux à l’apaisement des symptômes [les plus éprouvants], sans considérer que c’est une fin en soi. Il faut s’engager dans un autre traitement qui implique un engagement personnel"3.

Cet engagement personnel, c’est-à-dire subjectif nécessite que le sujet, ici une femme, s’adresse à un autre, pour cela elle doit reconnaître qu’elle ne peut se suffire à elle-même dans l’état où elle se trouve. Mais elle a du mal à le reconnaître et du mal aussi à rencontrer un professionnel, à s’adresser à un autre, sans gêne, sans honte, sans culpabilité. Du mal encore à accorder sa confiance à l’autre, elle qui justement, n’a déjà plus confiance en elle-même depuis si longtemps.

Les missions et les actions de l’association

Gynépsy (association loi 1901, à but non lucratif – ne demandant aucune subvention – est entièrement dédiée aux femmes et aux souffrances qu'elles peuvent parfois vivre au cours de leur vie. Gynépsy a été créée dans un élan de solidarité et d'humanité vis-à-vis de ces femmes qui se trouvent en difficulté, trop souvent entravées dans leurs parcours de vie...

Dans une démarche engagée et responsable à l'égard des femmes, Gynépsy accueille, écoute et oriente gratuitement – et à Paris, toute femme en souffrance psychique (que la cause soit identifiée ou non). La personne est reçue en première intention par un(e) psychanalyste, puis orientée là où sa question sera le mieux traitée et selon ses besoins : dans les domaines médical, juridique et "psy". Considérant que chaque demande d'entretien peut potentiellement être une "urgence", Gynépsy s’engage également à y répondre dans un délai de 24 à 48h.

Si vous, médecins généralistes, considérez que l’état, la demande de vos patientes vous semble nécessiter une "écoute" particulière et supplémentaire, si la pathologie physiologique décelée/ traitée entraîne une souffrance psychique chez vos patientes, contactez Gynépsy ! Vos patientes y seront accueillies avec bienveillance et professionnalisme, et seront accompagnées tant qu’elles le souhaiteront, tant qu’elles en ressentiront la nécessité.

Nous venons vers vous, pour vous proposer de nous associer, de contribuer ensemble à une prise en charge mulitifactorielle de vos patientes si vous jugez que la situation la nécessite et par conséquent, améliorer l’équilibre et la santé tant physique que psychique de ces femmes en souffrance.

Sandra AHMED LALOUI, Chargée de mission
Jean-Michel LOUKA, Président-fondateur,
Psychanalyste

1 Étude épidémiologique ESEMed/MHEDEA publiée en 2005.
2 Karine Chevreul, chercheuse, unité 1123 Inserm/Université Paris Diderot-Paris7, Magazine Science & santé n°39 (janvier/février 2018).
3 Dr Dominique Servant, psychiatre, responsable de l’unité stress et anxiété du CHRU de Lille-2, Extrait de "Se libérer de l’anxiété et des phobies en 100 questions", éd. Tallandier, 2018.

Les femmes face au cancer du sein, entre médecine et psychanalyse

Lorsque le diagnostic d’un cancer est posé, quel qu’il soit, il est de toute évidence un cataclysme, pour la personne qui le reçoit, ainsi que pour ses proches. Cette déclaration est un point de bascule dans la vie de la personne qui en est atteinte. Il y a indéniablement, un avant et un après. Néanmoins, le cancer du sein est spécifique, quasi exclusivement féminin, de l’ordre de l’intime, il vient meurtrir, amputer son corps de femme mais également son "statut de femme". Près de soixante mille nouveaux cas de cancer du sein ont été diagnostiqués en 2018 en France métropolitaine. C’est le cancer le plus fréquent chez la femme et celui qui cause le plus de décès1, malgré les campagnes de dépistage mises en oeuvre et l’amélioration constante des thérapeutiques médicales proposées.

Chez une femme, chez toute femme, le cancer du sein déclenche des bouleversements physiques et psychiques fondamentaux. Au niveau, non seulement de sa "féminité", mais plus encore d’une interrogation sur son "féminin", dimension dont elle se pensait jusqu’alors la dépositaire, de fait, de naissance, par héritage maternel. Le cancer du sein, c’est ce qui fait éclater cette unité supposée, imaginaire, illusoire entre féminité et féminin. Ses seins à elle, uniques, placés en avant de son corps, sont à la même place, dans le schéma corporel du sujet, que le pénis (le phallus) pour un homme. Son sein, ses seins, sa poitrine, pour une femme, c’est, en quelque sorte, son "phallus". En ce sens, l’atteinte de ce cancer en son sein, est à considérer avec singularité par les médecins.

C’est cette question précisément, du féminin et de la féminité, de son "être femme", au-delà de la sévérité de cette pathologie et du risque létale qu’elle encourt, que le cancer du sein vient faire vaciller chez la femme, voire remettre totalement en cause.

  • La notion de féminité est plus facile à définir, car elle est visible. La féminité est de l’ordre de l’Imaginaire, elle est du côté de l’image, de la représentation, du paraître. Elle varie en fonction des cultures (des codes sociaux), de la géographie et de l’histoire, c’est une construction culturelle évolutive.
  • Alors que le féminin, c’est de l’ordre du Réel, c’est-à-dire que c’est un impossible à imaginer ou à symboliser, c’est-à-dire encore, à parler. Le féminin se situe dans un "hors-mots", un "hors-sens". Le féminin c’est un quelque chose qui, constamment, lui fait retour, pour chaque femme (une par une), à partir duquel vient se forger son propre désir, d’où nait sa propre définition d’être une femme, son être de parole, son "parlêtre".

L’expérience d’un psychanalyste, confronté depuis de nombreuses années (en service hospitalier comme en cabinet) aux femmes souffrant d’un cancer du sein, permet de témoigner au médecin généraliste de toute l’importance qu’il y a pour lui à coopérer, avec son "confrère psy".

L’apport du psychanalyste n’étant plus aujourd’hui à démontrer pour les femmes souffrant d’un cancer du sein, cette étroite collaboration entre médecin et psychanalyste vient alors considérablement améliorer, comme le montre l’expérience, la prise en charge globale de la patiente.

En effet, le cancer du sein, quelle que soit son évolution, nécessite, pour la patiente, d’être accompagnée dans une intense relation de parole et d’écoute, afin de ne pas se trouver figée dans son corps malade, réduite à sa pathologie sur laquelle doivent nécessairement se concentrer les médecins. Cette relation se réalise avec une proximité et une présence toutes particulières qui est la fonction, par excellence, du psychanalyste en ce domaine. Celui-ci soulage d’autant la pratique plus technique de l’oncologue, mais aussi la consultation de l’omnipraticien, en prenant sur lui toute une part de la dimension humaine, car pour une femme souffrant d’un cancer du sein, sa vie érotique, son image de compagne/ d’épouse et sa fonction de mère sont tout autant perturbées… Il appréhende spécifiquement les forces inconscientes à l’oeuvre, ainsi que l’abord du tragique sur lequel débouche un jour, peu ou prou, toute vie humaine. Ces forces sont celles de la "pulsion de mort" de Thanatos que nous devons combattre, par quelque chose qui se trouve du côté contraire, appelé depuis Freud, les "pulsions de vie", Éros.

Cette parole et cette écoute vont lui apporter, non pas un "supplément d’âme" comme l’on dit souvent, mais une véritable présence humaine d’accompagnement dans cette épreuve si douloureuse. La patiente rencontre qu’elle n’est plus tout à fait seule face à son ravage.

Il s’agit pour les médecins, et en première intention pour les généralistes, d’envisager l’efficience d’une prise en charge pluridisciplinaire. Car, l’accompagnement psychique de la patiente pendant et après cette épreuve est fondamentale, voire vitale dans certains cas. La problématique singulière de chaque patiente, les "noeuds" mis en lumière, les doutes conscients et inconscients, les questions de vie et de mort que réveille cette maladie doivent être considérés et entendus. Le psychanalyste, par sa formation, est capable de recevoir, de "supporter" la relation transférentielle telle qu’elle se présente.

La façon avec laquelle le psychanalyste assume et soutient le transfert vient délester le médecin dans la prise en charge somatique du cancer du sein. Dans la tâche médicale rigoureuse que le médecin a à appréhender et à réaliser, la relation analytique du psychanalyste avec la patiente vient l’affranchir des demandes subjectives de celle-ci.

Nous considérons que le cancer est du domaine de la "perte". Il s’agit de perdre et faire face à la perte, négocier, tutoyer, affronter, contrecarrer la perte, le perdre. Perte de quoi ? C’est sa position existentielle de femme qui est en jeu.

Nous accueillons cette question dans le symbolique, c’est-à-dire par la parole, car la perte est à la fois réelle et imaginaire. Réelle, parce que c’est un bout, un morceau, un fragment de corps, un organe investi narcissiquement par la patiente qui est mutilé ou sacrifié. Imaginaire, car c’est toute l’image du corps qui est abîmée, l’image consciente, mais aussi inconsciente du corps, et cela touche gravement au schéma corporel. Suis-je toujours ou encore une femme, se dira-t-elle ?...

Il nous paraît vital et donc urgent, pour chaque patiente, de prendre en compte une certaine dimension que les psychanalystes, depuis Freud, ont nommé l’Inconscient. Mettre l’inconscient de son côté, au même titre que le conscient, et ceci pour se porter du côté de la vie. Ne pas laisser la pulsion, seule, tout ravager. Ne pas s’en tenir au simple discours conscient, laisser venir les éléments de l’inconscient s’exprimer, dire le désir inconscient de la patiente, jusqu’à faire face au discours médical objectivant qui vise à la description, à l’évaluation et au protocole thérapeutique pour son ou ses seins malades.

En ce domaine de l’oncologie, le concours de la patiente est indispensable. Obtenir ce concours est de la plus grande importance car, sans lui, rien ne sera possible pour avancer sur ce chemin difficile semé d’embûches. La collaboration médecin généraliste-oncologue-psychanalyste, permet de soigner au mieux la femme atteinte d’un cancer du sein en renforçant la confiance que la patiente peut avoir en l’Autre. C’est-à-dire, finalement en elle-même soutenue par ces autres, ces professionnels qui s’engagent avec elle dans cette épreuve. Il s’agit entre autres, d’une "re-narcissisation" bien comprise, nécessaire pour soutenir son image du corps abîmé et ainsi contribuer à améliorer grandement, à terme, son état physique et psychique.

La patiente ne se réduit pas à son corps, c’est un sujet, un sujet-femme, une personne globale, entière corps-psyché réunis, qui s’inscrit dans une histoire complexe. Une femme ne saurait donc se réduire à "ce sein malade", celui que soignent ses médecins. Plus, elle ne le doit pas, non seulement pour faire face aux effets secondaires des thérapies médicamenteuses, mais aussi, et surtout, aux traumatismes du traitement chirurgical (mastectomie partielle ou totale), même lorsque celui-ci est suivi d’une chirurgie reconstructrice et réparatrice.

Faire face, encore, à l’angoisse spécifique d’un corps diminué, mutilé que relance notamment, parfois, la récidive de la maladie. Mais aussi pour soutenir d’une part et, étayer d’autre part les "forces créatrices", telles celles qui génèrent des changements profonds dans le mode de vie : l’attention accordée à l’essentiel d’une vie, le rapport à la famille et au travail, les amours, les enfants etc., qui, à l'occasion de cette atteinte toujours potentiellement mortelle, peuvent se faire jour et auxquelles nous nous devons d’être des plus attentifs et accueillants...

Il faut prendre conscience que cette épreuve peut encore donner lieu, dans l’accompagnement, paradoxalement, à un regain de la vie psychique. La rencontre du psychanalyste avec la patiente peut faire émerger la question récurrente du désir désir de vivre, d’aimer, d’être aimée, désir d’exister, désir sexuel aussi –, et spécifiquement celle de sa relance. Le psychanalyste met en oeuvre, avec la patiente, quatre actions cruciales : susciter, aider, accompagner et participer.

  • Susciter des énergies nouvelles. Étonnamment, ouvrir des perspectives. Et ce mouvement, pour s'affirmer, a besoin d'être accompagné et soutenu par un psychanalyste. Il a, lui, tout le temps qui manque habituellement au médecin au niveau de sa consultation. Il prend le temps, ce temps à répétition des séances qu’il faut pour que la parole du sujet-femme se déploie.
  • L'aider à tenir bon face à la maladie en conservant cette faculté d'espoir, de curiosité, d'intérêt pour la rencontre qui lui permet de rester psychiquement vivante tout au long de celle-ci.
  • L'accompagner dans les profonds remaniements psychiques qu'induit souvent le cancer du triple fait : des enjeux vitaux, qui se rappellent toujours quand on les oublie ; du bouleversement des repères habituels, les plus difficiles à compenser ; et des multiples pertes auxquelles se confronte la patiente, dans la colère parfois, le déni, mais aussi dans un effondrement, dans la détresse sans nom d’une dépression psychique majeure.
  • Participer par l’écoute et la parole à son questionnement, à sa recherche concernant la place et le sens de sa maladie dans son histoire et dans sa vie. La "féminité" et le "féminin" sont en elle profondément atteints, la première (imaginaire, historique, culturelle) n’étant pas synonyme de la seconde (réelle)...

Il s’agit, radicalement et finalement, d’entendre avec bienveillance et attention la solitude qu’elle traverse dans son être et de la reconstruction complète de son être féminin, car c’est aussi une épreuve redoutable qui se situe avec et au-delà de la prise en charge médicale.

Faire collaborer la patiente, le médecin et le psychanalyste, c’est engager un combat multifactoriel qui doit être nécessairement proposé pendant et après le traitement médical et/ou chirurgical. Car, il est indéniable que toutes les femmes souffrant d’un cancer du sein ont une difficulté incommensurable à parler à leurs proches (par pudeur, pour les protéger...), à parler de leurs angoisses insondables, de leur intimité, de leur sexualité. C’est-à-dire de toutes choses de la vie tant remises en cause par cette affection si particulière pour une femme et pour ce qu’elle y engage.

Sandra AHMED LALOUI, Chargée de mission
Jean-Michel LOUKA, Président-fondateur, psychanalyste
Association Gynepsy

1 Institut national du cancer : https://www.e-cancer.fr/

Article paru dans la revue “Le Bulletin des Jeunes Médecins Généralistes” / SNJMG N°25

L'accès à cet article est GRATUIT, mais il est restreint aux membres RESEAU PRO SANTE

Publié le 1653313019000