Billets d’humeur

Publié le 27 May 2022 à 10:20

Cinq idées reçues sur l’enseignement supérieur ou comment manipuler les kinésithérapeutes.

Tristan Livain (PTO, MSc), Nicolas Pinsault (PT, PhD), Jacques Vaillant (PT, PhD)

(*) Ecole de kinésithérapie du CHU de Grenoble.
Le débat sur l’universitarisation de notre formation est parasité par un certain nombre de contre-vérités circulant dans les milieux professionnels et véhiculées par des confrères peu scrupuleux. Sans entrer dans la polémique sur les raisons d’une telle désinformation, nous allons rétablir la vérité sur cinq de leurs allégations.

IDEE 1 : La licence professionnelle permet de poursuivre facilement dans un master professionnel.

FAUX
« La licence professionnelle est un diplôme de niveau bac + 3 créé en novembre 1999. Mis en place en partenariat avec les entreprises et les branches professionnelles, ce diplôme a été conçu pour permettre l’insertion professionnelle des jeunes. La licence professionnelle comprend 12 à 16 semaines de stage en entreprise. »

Cette licence fut mise en place pour répondre « aux engagements européens qui prévoient un cursus licence adapté aux exigences du marché du travail en Europe » Aussi, elle conduit des étudiants diplômés par un BTS ou un DUT à un diplôme national permettant un accès immédiat au marché de l’emploi. L’accès à des cycles de master n’est pas l’objectif des Licences professionnelles. S’il n’est pas impossible, cet accès aux masters, ne peut se faire qu’après validation du parcours individuel du postulant, par le Bureau de Validation des Acquis (BVA) de l’université considérée.

Il existe aujourd’hui 1620 Licences professionnelles , dans les trois secteurs économiques. On retrouve des formations destinées à des métiers aussi différents qu’antiquaire-brocanteur (Université Paris Est– Val-de-Marne) ou manager en horticulture (Rennes). Dans le secteur de la santé, Il existe des formations dans le champ de l’optique, de l’éducation ou de la prévention des risques en milieu de travail.

l semble en outre fondamental de rappeler ici que la licence professionnelle n’apporte rien par rapport à l’actuel diplôme d’Etat, qui permet un accès à des Masters après passage au BVA.

IDEE 2 : Il n’est pas possible de créer une formation professionnelle universitaire de niveau « master », sans créer un métier de niveau « licence »

FAUX
Bien que la réforme LMD (Licence, Master, Doctorat) soit envisagée de façon assez stricte en France, cette possibilité existe, notamment dans les secteurs professionnels réglementés, comme le secteur du Droit et le secteur de la santé.

Ainsi, il est possible d’envisager un « Continuum » de formation conduisant à un diplôme d’exercice, situé, au-delà d’une Licence. Selon les cas, la Licence peut constituer un élément nécessaire, mais non suffisant à l’exercice, sans que le master soit requis. On retrouve aujourd’hui cette situation dans de nombreux métiers. Le plus souvent, la Licence peut constituer un élément nécessaire, mais non suffisant à l’exercice, et de surcroit, le master est requis. C’est aujourd’hui le cas, pour les professions de professeur des écoles et du secondaire, de la profession d’avocat ou de sage-femme, depuis la réforme de leurs études. A l’international, pour notre profession, cette situation est très courante, notamment en Amérique du Nord1.

Ce système est, par ailleurs, avantageux pour les étudiants qui souhaitent se réorienter en cours de formation. Ils peuvent faire usage des crédits acquis pour réintégrer des formations en cours de cursus (école d’ingénieurs dans le secteur de la santé, par exemple). Ces éléments sont à prendre en compte pour faciliter les réorientations tout au long du cursus et/ou au cours de la vie professionnelle.

IDEE 3 : Accepter l’universitarisation de la formation, c’est accepter la nationalisation des écoles privées.

FAUX
Il suffit d’aller consulter les sites des écoles de commerce ou d’ingénieurs, pour avoir la preuve que des institutions de droit privé, peuvent être habilitées à délivrer des grades de Master. La standardisation de la formation professionnelle préparant au diplôme d’exercice de professions de santé, est sous cet angle, très facilitante. En effet, à partir du moment où tous les instituts, quels que soient leurs statuts administratifs, suivent un curriculum de formation similaire, rien n’empêche que chacun d’entre eux puisse conduire leurs étudiants à recevoir le même grade.

Ce dispositif est d’ores et déjà mis en place, pour les Instituts de Formation en Soins Infirmiers, pour un grade de Licence. Il pourrait être mis en place pour tout autre grade, sans difficulté particulière.

IDEE 4 : L’université ne reconnait pas aux professionnels de statuts pour assurer des enseignements.

FAUX
Si le corps d’enseignants-chercheurs statutaire commun à toutes les filières générales et professionnelles est composé, d’une part du corps des Professeurs des universités, et d’autre part, du corps des Maitres de conférences, il est complété par d’autres enseignants, notamment dans les filières professionnelles.Les principaux enseignants statutaires sont les PAST et MCAST (Professeur Associés en Sciences et Techniques et Maitres de conférences Associés en Sciences et Techniques). Ces enseignants sont recrutés pour leurs compétences dans le domaine professionnel en lien avec le cursus de formation.

Les disciplines médicales, qui fonctionnent sous un régime dérogatoire, ont par ailleurs des enseignants Assistants Hospitalo-universitaires.

Enfin, dans toutes les disciplines, à l’instar du fonctionnement dans les IFMK, des enseignants vacataires sont employés.

Ces différents éléments sont à connaître, et à valoriser, en cas de négociation institutionnelle à des fins de reconnaissance des formations dispensées au sein des IFMK.

IDEE 5 : La profession de masseur-kinésithérapeute doit attendre une décision nationale pour faire reconnaître au niveau universitaire la formation préparatoire au Diplôme d’État.

FAUX
Chaque Institut peut faire évaluer et habiliter son cursus de formation, pour faire reconnaître soit le grade obtenu à l’issue de la formation, soit pour faire co-valider l’ensemble des enseignements. Il s’agit d’un processus de négociation réaliste, pouvant conduire à faire habiliter la maquette de formation par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR). Dans ce cas, la co-validation par un diplôme reconnu par le MESR en France est possible. Rappelons que la Loi sur l’autonomie des universités est un élément facilitateur. Peu d’IFMK se sont engagés dans cette dynamique alors que les Instituts de Formations de cadres de Santé (IFCS) sont plus nombreux à l’avoir fait.

Une autre alternative, jusqu’ici non exploitée par les IFMK, consisterait, en cas de difficultés locales à effectuer la même démarche avec des universités hors France. Des écoles d’ostéopathies ont, pour certaines, effectué avec succès cette démarche depuis plusieurs années. On peut raisonnablement penser que les statuts privés de nombre d’universités pourraient faciliter ce processus.

A propos des moyens financiers des instituts.
Luc Boussion, Cadre Masseur-Kinésithérapeute Docteur es-Sciences - Directeur IFMK Vichy

L’AFGSU, 1ère Question :
Le coût de la mise en place de la formation aux gestes et soins d’urgence (FGSU) est-il un témoin de l’iniquité des moyens financiers mis à disposition des Instituts de Formation en Masso- Kinésithérapie ?

L’arrêté du 3 mars 2006 a instauré l’AFGSU et l’arrêté du 21 avril 2007 a déclaré obligatoire l’AFGSU de niveau 2 pour certaines professions paramédicales, notamment pour les masseurs kinésithérapeutes. Cette obligation s’est accompagnée d’un flou juridique sur les modalités de financement de cette formation. Il était donc intéressant de savoir comment la formation s’était mise en place dans les établissements ? Quel en était le coût ? Qui finançait le coût de formation ?

Afin d’obtenir des réponses à ces questions un questionnaire a été adressé à l’ensemble des directeurs d’IFMK. Mon propos a donc pour objet de vous faire part des résultats, de les accompagner d’une analyse et de poursuivre la réflexion.

Les résultats portent sur 50% seulement des IFMK. En conséquence, je les exprimerai sous forme de tendance forte car il ne me semblait pas très rigoureux de les exprimer de façon statistique sachant que l’échantillon n’était ni randomisé, ni de taille permettant d’afficher des données statistiques robustes. Ces précisions étant faites, quels sont les résultats ?

A la question : par qui est dispensé l’enseignement dans votre établissement ? La réponse qui ressort avec une tendance forte est une équipe de CESU. Sur l’ensemble des réponses le tiers des établissements utilisent un formateur interne à l’établissement et dans la moitié des cas il intervient en complément du CESU.

A la question : quel en est le coût ? L’analyse des résultats montrent qu’ils s’étalent de 0 € à 310 € par étudiant.

A la question : avez-vous financé la formation d’un formateur interne à votre établissement ? Quel en a été le coût ?

Les réponses montrent que ce sont toujours les établissements qui ont financé la formation des formateurs et que le coût variait de 900 € à 3000 €.

A la question : quelles sont les modalités de financement de la formation ?

Les réponses révèlent que les formations ont toutes été financées par les conseils régionaux pour ce qui est des établissements à statut public. Pour ce qui est des établissements privés peu de régions ont pris en charge le coût de la formation , celles-ci arguant du fait que l’Etat malgré leurs demandes insistantes (certaines régions ayant été jusqu’à effectuer un recours en conseil d’Etat pour exiger les montants financiers nécessaires) n’aurait pas transféré les fonds dédiés à cette dépense imposée.

La résultante de cette situation est que la grande majorité des établissements privés quel que soient leurs statuts ont financé le coût de la formation avec une répercussion sur les coûts de fonctionnement et pour la plupart sur les frais de scolarité.

Après interview (complémentaire à l’enquête) de certains instituts, on peut noter une certaine difficulté pour les IFMK à pouvoir faire réaliser ces formations par les CESU. Ceux-ci étant surchargés de demandes, il leur est dès lors difficile de proposer les créneaux d’emploi du temps compatibles avec ceux des établissements. Par ailleurs, il est à noter que certaines propositions financières s’avèrent être encore exorbitantes (310 € / étudiant) et méritent d’être soulignées.

En conclusion de cette enquête, il est possible d’affirmer que le dispositif réglementaire obligatoire de formation en GSU est un témoin de l’iniquité des moyens financiers mis à disposition des Instituts de Formation en Masso-Kinésithérapie. Cette iniquité pose la question de la considération de l’état et des régions pour les missions de formation des professions sanitaires réglementées dont ils assurent la tutelle et la charge.

Il est cependant évident que les formations sanitaires réglementées participent toutes à la formation des futurs professionnels de santé, lesquels seront demain responsables d’assurer la santé publique de nos futurs concitoyens ceci au travers d’une qualité des soins qui implique de fait celle de leur formation.

Le coût de la formation, 2ème Question :
Alors une question se pose : savoir pourquoi les établissements sont discriminés du point de vue de l’attribution des ressources financières alors qu’ils assurent les mêmes missions de formations sanitaires réglementées et de formation en santé publique ?

Il est difficile d’admettre ce constat au nom d’une simple qualification d’établissement public ou privé. Il y a un certain temps maintenant que cette question a été réglée dans l’enseignement primaire et secondaire alors que les situations s’aggravent d’année en année dans les secteurs de l’enseignement supérieur et particulièrement dans celui de la formation sanitaire réglementée. Mais, au final qui paye ? L’état ? Oui ? Le contribuable par ses impôts ? Assurément ? Alors, comment expliquer ces différences et surtout continuer à les tolérer sans les dénoncer ?

Je me souviens encore de cette famille que je recevais et qui me demandait pourquoi le coût des études de leur garçon inscrit dans notre institut étaient de 4600 € / an, alors que celui de leur fille qui faisait une formation de sage femme n’était que de 160 € /an. Expliquer les raisons de ces différences à des parents, n’est pas chose aisée sans aborder la question de l’iniquité financière dans l’accès aux études paramédicales d’enseignement supérieur dans notre pays.

En effet, quant une famille paye des impôts qui incluent me semble-t-il le coût de l’éducation et de l’enseignement supérieur il lui est effectivement difficile de comprendre cette incohérence qui consiste à ce qu’ils doivent payer 4600 € /an pour leur garçon inscrit en Institut de kiné et 160 € / an pour leur fille inscrite dans la même région pour des études de sage femme ! Alors vous pourrez toujours leur évoquer la solution de postuler uniquement pour un accès en Instituts publics, avant qu’ils ne vous sourient poliment ! La question qui demeure est bien de savoir au final, qui paye ?

Là, la réponse est simple : le contribuable par le paiement de ces impôts, n’est-ce pas ? Cependant là où la réponse se complique c’est quand on se demande en retour pour quels droits équitables en matière d’accès à l’enseignement supérieur? A cette question, il faut admettre que la réponse est plus complexe…

Mais ne vous y trompez pas, si mon propos consiste à dénoncer l’iniquité financière grandissante d’accès aux études supérieures dans la formation réglementée de Masseur kinésithérapeute celui-ci ne consiste cependant pas à lancer la polémique entre institut privé/institut public, mais à projeter la réflexion sur un autre niveau.

Les conséquences financières de la réforme de la formation, 3ème Question :
Les modes de financements sont-ils un frein à la réforme ?

Cet autre niveau est celui de la projection de ce qui peut advenir, dans ce contexte, de la réforme de la formation de notre profession. Il est question de passage au LMD, sans connaître à ce jour les contours du contenant du cursus ainsi que les conditions financières réservées à cette réforme. 

Je suis pour ma part favorable à une évolution de la formation à travers une assimilation progressive au système universitaire ; à ce que notre formation bénéficie de la double tutelle ministérielle (ministère de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur et ministère de la santé). Le passage à l’université devrait permettre l’évolution de notre formation et par conséquent de notre profession. Mais ceci, sous certaines conditions d’obtention de cursus et de perspectives pour l’avenir, en d’autres termes pas n’importe comment et à n’importe quel prix !

En effet, une réforme progressiste de la formation (portant le cursus de formation professionnelle à 4 ans au minimum) a un coût (sachant que les répercussions indirectes sur notre profession dont le type d’exercice est à plus de 80% libéral sont certainement négligeables) qui n’est jusque là pas évoqué publiquement par les tutelles ministérielles.

Le silence sur le sujet jusque là observé par les responsables ministériels est assourdissant et devient inquiétant. En effet, ceci pourrait évoquer une réingénierie de type « rustinage » qui ne coûterait ni à l’université, ni à la santé. La résultante d’une réforme à coût constant, alors que depuis 22 ans rien n’a été fondamentalement proposé par notre tutelle actuelle pour améliorer notre contenu de formation et sa distribution ne pourrait se traduire que par une réforme de type « rustinage » inacceptable pour nos étudiants, leur avenir et celui de la profession et contre laquelle il faudrait se rebeller.

Ce scénario universitaire aurait pour conséquence l’acquisition et le cantonnement pour des années de notre formation dans un « pseudo SMIC Universitaire » parant in fine nos étudiants d’un petit grade de licence …

Une réforme progressiste de notre formation aura un coût. Dans le même temps, la situation économique représentée par des déficits budgétaires tels que nous les connaissons dans notre pays conduira à une politique de réduction massive des coûts et ce quels que soient les pouvoirs en place à l’avenir.

Exemples et comparaison de quelques coûts de formation, 4ème question :
Mais dès lors n’y aurait-il pas ou plus de solutions pour conduire notre réforme ?

Alors, voyons un peu. Le coût moyen d’un étudiant à l’université est de 11 420 € /an (sources ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche), ce coût est majoritairement financé par le contribuable.

Le coût d’un étudiant kiné en Institut public est de l’ordre de 6000 € /an/financé majoritairement par le contribuable et celui d’un étudiant en institut privé de l’ordre de 5000 € /an financé par les parents de l’étudiant, par ailleurs déjà soumis à la contribution générale d’éducation grâce au paiement de leurs impôts…

Cette comparaison des coûts d’étudiants est éloquente à plus d’un titre. Elle témoigne de l’iniquité de traitement entre la formation professionnelle de masseur kinésithérapeute dépendante du système de santé et les formations professionnelles universitaires. Elle est l’expression d’un système financièrement intenable, à bout de souffle, qui ne peut que continuer à aggraver les inégalités tout en majorant les dépenses de l’état et qui finira par une implosion.

Des réponses ?
Alors, à l’approche des futures élections présidentielles, je me permets de suggérer quelques propositions gratuites….

L’une d’elles consiste à rétablir de l’équité et de la cohérence au sein des coûts des formations professionnelles réglementées de telle sorte qu’une enveloppe financière par étudiant soit attribuée par l’état au titre de l’équité nationale en matière d’enseignement supérieur.

L’autre consiste à opérer des rentrées d’argent par une augmentation des droits d’inscription universitaires et des formations sanitaires publiques soit par une modulations des frais de scolarité en fonction des revenus des parents, ou bien par simple augmentation des frais de scolarité qui sont actuellement dérisoires.

En effet, le coût des scolarités (169 € pour une licence, 226 € pour un master et 342 € pour un doctorat) ne sera quoiqu’il en soit plus longtemps tenable pour assurer un système de formation de qualité dans les universités et dans les formations sanitaires publiques. Ces mesures politiquement courageuses permettraient (au vu du nombre conséquent d’étudiants) de générer des ressources financières conséquentes. Celles-ci pourraient dès lors à la fois améliorer la formation, rétablir de l’équité dans les coûts des études supérieures, d’améliorer la situation des étudiants défavorisés (par la mise en place de bourses plus adaptées) et probablement de ne pas augmenter les dépenses de l’Etat. Il faudrait donc soit une solution pragmatique induisant une participation plus massive des citoyens aux frais de formation des étudiants de notre pays, soit une solution plus idéologique ou de priorité politique qui consisterait à faire de la quasi gratuité des études supérieures une priorité de la nation. Mais dans la situation économique actuelle et à venir a-t-on le pouvoir financier d’assurer une telle solution sans en faire une énième promesse électorale non tenue ? Quoiqu’il en soit dans toutes les solutions qui pourraient être choisies plus de justice et d’équité dans la répartition des ressources financières devront être la règle, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui !

Alors pourquoi ces mesures réalistes et simples ne sont-elles pas déjà mises en place ?

Tout simplement parce qu’il est politiquement risqué de s’attaquer au dogme du coût des études universitaires et des établissements dits publics. Cette proposition à un caractère sulfureux pour le monde politique toutes tendances politiques confondues. Alors, il s’en parle dans les cercles éclairés…

Mais gageons que le courage animera les prochaines propositions de nos politiques et que les Masseurs kinésithérapeutes ne se verront pas opposer de mauvais arguments financiers pour trouver leur place dans une réforme progressiste de leur formation le tout placé sur la base d’un accueil digne et prometteur de la part de l’université…..Alors, restons vigilants et actifs pour ne pas nous laisser imposer l’inacceptable statut quo.

            Article paru dans la revue “Syndicat National de Formation en Masso-Kinésithérapie” / SNIFMK n°1

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