Avenir de l’activité structurelle - Cardiologie Structurelle

Publié le 24 May 2023 à 12:58

Thomas Modine – Bordeaux

 

Quel est l’avenir de l’activité structurelle ?

Un chirurgien cardiaque doit intégrer dans sa formation mais aussi dans sa pratique présente et à venir un entraînement, une utilisation, une acquisition des connaissances, des évolutions et de la recherche sur les thérapies structurelles en les considérant comme un outil supplémentaire mis à sa disposition pour choisir le meilleur traitement pour ses malades. Car un chirurgien cardiaque doit intégrer, accepter qu’au lieu d’ouvrir le malade il peut le traiter autrement, avec une activité percutanée structurelle.

Il y a 15 ans, l’activité structurelle a été négligée par les chirurgiens. Aujourd’hui, elle est réalisée à 90 % par des cardiologues. C’est une activité qui est en train d’exploser. Il faut conserver l’excellence de la formation chirurgicale tout en favorisant l’accès des jeunes chirurgiens à l’activité structurelle et leur laisser la place de la pratiquer.

 


Thierry Folliguet- APHP – Mondor
Quel avenir commun pour la chirurgie cardiaque et la cardiologie interventionnelle ?

Nous sommes aux balbutiements de la cardiologie structurelle. Les nouvelles prothèses mitrales et tricuspides, sans ouverture, sont une vraie révolution et confirment l’approche complémentaire de la cardiologie interventionnelle à la chirurgie cardiaque. Il est essentiel que les jeunes chirurgiens se forment à la cardiologie interventionnelle. Cela passe par un semestre ou une année de formation pendant le cursus de 3e cycle mais aussi par une réorganisation de l’hôpital. En créant des unités d’hospitalisations, on crée un parcours de soins autour du patient. Le patient ne bouge pas, ce sont les professionnels de santé qui gravitent autour.

Article paru dans la revue « Revue du jeune chirurgien thoracique, cardiaque et vasculaire » / AJCTCV N°1

Publié le 1684925882000