Accueillir les mineurs isolés étrangers

Publié le 10 May 2022 à 13:38

ENTRE DÉFI CLINIQUE ET CRÉATIVITÉ

UNE APPROCHE TRANSCULTURELLE À LA MAISON DES ADOLESCENTS

Introduction
La France comme l’Italie, et d’autres pays d’Europe sont confrontés à une immigration particulière, celle des mineurs isolés étrangers (mie), ou « mineurs non accompagnés » tels que la loi les désigne. Ce sont des enfants de moins de 18 ans qui se trouvent hors de leur pays d’origine et séparés de leurs parents ou tuteurs légaux. Selon la définition juridique, ceux-ci sont « des mineurs en danger » du fait de l’absence de personne ressource pouvant les accueillir avec bienveillance sur le territoire français. De fait, ils bénéficient du droit de protection avant leurs 18 ans et sont recueillis par l’Aide sociale à l’enfance (ASE).

Ce phénomène d’errance solitaire des enfants s’est intensifié ces dernières années, provoquant dans les différents états Européens une situation chaotique, les instances institutionnelles engagées dans leur prise en charge ne disposant pas de moyens suffisants ni de politiques nationales cohérentes. Ces difficultés sont telles que les professionnels de l’ASE et des services de santé mentale peuvent être confrontés à des paradoxes et au risque d’échec de prise en charge. Penser le « QUI SUIS-JE » du mineur isolé étranger, c’est penser sa place juridique, son accompagnement pour la reconnaissance de ses droits, ses conditions d’accueil, son suivi éducatif et son intégration dans notre société.
Il est intéressant de constater que l’origine, les spécificités de ces mineurs et la diversité de leurs profils ont une incidence sur les discours et le traitement dont ils font l’objet. Ce phénomène de migration des mineurs nécessite donc d’être évalué à partir de son origine. Celle-ci serait-elle le fruit d’un rêve migratoire individuel et familial, qui cherche la réussite sociale et économique ? Ou bien en partie la conséquence d’une logique européenne pouvant être vécue comme un bouleversement de l’équilibre social de ces populations soumises aux difficultés de la mondialisation ?
Ces garçons et filles nous obligent à adapter notre système d’accueil, d’accompagnement, d’assistance et de soutien, législatif et psychosocial. Et pour pouvoir les accueillir et les accompagner avec humanité et efficacité, nous devons bien cerner à quelle population nous avons à faire : sontils mineurs ou majeurs adultes migrants ? D’où viennent-ils ? Quels avenirs vont-ils se construire ?

Le dispositif NATMIE à l’hôpital Cochin
Le dispositif NATMIE1 est un dispositif innovant d’accueil thérapeutique des mineurs isolés étrangers. Sa singularité est qu’il accueille en son sein les mineurs isolés étranger à la fois avec leur référent social permanent et un interprète médiateur. Ces nouveaux binômes feront partie intégrante du dispositif. Cette pratique thérapeutique innovante est née d’une recherche action menée par l’équipe du Pr Moro à la maison des Adolescents2 en étroite collaboration avec la DASES (Aide Sociale à l’Enfance de Paris) et des associations parisiennes qui accueillent les mineurs isolés étrangers. L’objectif a été de favoriser et de laisser émerger les compétences transculturelles des accompagnants socio-éducatifs, c’est-à-dire de travailler sur leur capacité à faire face à l’altérité. Les mineurs isolés étrangers rencontrent une multiplicité de problématiques et des interrogations paradoxales qui restent sans réponses. Comment se construire loin de chez soi et sans le support social nécessaire pour faire face au stress inhérent à la migration ? Chez l’adolescent, l’ensemble de ces facteurs interfère avec les processus de construction identitaire s’énonçant autour des filiations et affiliations aux pairs, lesquels sont largement mises à mal dans le cas de nos patients. L’enfance ou l’adolescence tronquée par le départ, avant que les principes importants de la vie aient pu être transmis, ainsi que le nécessaire métissage, questionnent la filiation. Comment prendre le temps de grandir, quand on doit faire tout vite et bien pour potentialiser les chances d’avoir les papiers et pour combler au plus tôt le manque de ressources financières et sociales ? Comment s’inscrire dans un processus d’apprentissage quand il n’y a pas eu le temps de se poser et de s’installer pour découvrir cet autre monde ? Beaucoup de jeunes se reprochent par exemple de ne pas apprendre assez vite le français et certains même veulent continuer à s’exercer alors même qu’on leur propose un interprète pour mieux verbaliser leurs souffrances psychiques. Ces questions paradoxales ne se posent pas qu’aux mineurs isolés étrangers, mais aussi aux travailleurs sociaux qui les accompagnent. En effet, c’est dans la rencontre de deux représentations du monde que peuvent se nicher des malentendus, des incompréhensions et des incohérences qui viendront participer à fragiliser ce jeune déjà vulnérable, qui a besoin d’étayage et de guidance pour s’accomplir.

Le rôle central des éducateurs
Dans ce cadre social, la relation éducative entre un enfant et un éducateur de métier modèle le développement de l’être humain selon les valeurs et idéaux collectifs de la société. L’éducation est donc bien un fait de culture. Or comment accepter d’être éduqué, accompagné, orienté quand nos représentations du monde divergent, quand la barrière de la langue éloigne et quand la manière de penser le monde s’oppose aux attentes parentales, à celle du village ou de la communauté ? Comment accompagner ces jeunes, quand leur parcours est émaillé de ruptures et de traumatismes, et qu’il reste difficile de faire confiance à l’adulte qui a pu prendre mille et une façades durant le voyage. C’est tout le défi qui se pose aux éducateurs, premiers référents stables depuis leur arrivée en France. Ils occupent la première place dans l’écoute, l’accueil et la reconnaissance de la souffrance du jeune. Ils jouent ainsi un rôle primordial proche de la « mère suffisamment bonne » de Winnicott qui va leur présenter le « monde à petite dose ». Ce sera donc à ces éducateurs d’amener le jeune vers les soins somatiques et psychiques.

  • Nouvel Accueil Transculturel Mineur Isolé Etranger
  • Hopital Cochin, Paris. Groupe de recherche NATMIE : MR Moro, F. Touhami, R. Radjack, S. Minassian, L. Woestelandt, S. Maley, J. Lachal, S. Hieron, F. Hollande, A. Bernichi, C. Lebrun, A. Moscoso Sibeoni, S. Bouznah
  • Somatisations : la souffrance exprimée par le corps
    Ce défi de prises en charge couplées consiste à prendre en compte simultanément les effets traumatiques du déracinement, les conséquences de la précarité socio-économique ainsi que leur impact sur le corps, qui est souvent la modalité d’expression première de leur souffrance. Les jeunes viennent avec des douleurs très précises (dos, poitrine, pieds, tête), suite à des explorations somatiques multiples, qui se sont heurtés à une impasse diagnostique (Blandin, 2013). Dans ces cas-là, l’éducateur référent qui les accompagne se trouve aux premières loges : le jeune lui reproche son incapacité à le soigner. L’éducateur lui, se retrouve confronté à un tel vécu d’impuissance qu’il peut, après avoir surinvesti cette quête de soins, s’épuiser à une tâche qui le met dans une position d’échec insupportable. La prise en charge complémentaire somatique et psychique de la Maison des Adolescents va permettre de rendre possible le dialogue entre l’atteinte du corps et le mal-être psychique. Il s’agit alors de considérer que le corps est une modalité d’expression de souffrances psychiques qui ne peuvent pas s’exprimer autrement : la dépression de l’adolescent et son cortège de somatisations, les états de stress post-traumatiques complexes, les troubles anxieux,…

    L’importance de l’interprète
    C’est dans ce cadre d’une rencontre dynamique entre des binômes : d’une part le mineur isolé étranger et les institutions et d’autre part le mineur isolé étranger et son référent éducatif, que nous proposons d’enrichir le dispositif y rajoutant un autre binôme : celui du thérapeute et de l’interprète médiateur (Interprète : truchement, travail de « signification à signification »). Les médiateurs sont engagés dans la construction des liens sociaux et le font en s’appuyant sur leurs propres expériences vécues de la migration et leurs connaissances linguistiques, socio-culturelles et institutionnelles (Cohen Emrique et al, 2004). Ils aident à déconstruire des représentations et à donner du sens aux passages à l’acte. C’est sur le modèle des principes de la consultation transculturelle du Pr Marie Rose Moro que ce dispositif s’est basé, à savoir permettre un jeu d’identifications multiples, valoriser la créativité et le savoir-faire des sujets pour un métissage inclusif, valorisé et reconnu (Touhami, 2015, 2016). L’interprète devient alors un passeur d’un monde à un autre, en passant « la langue », dans tout ce qu’elle signifie. Il accompagne le jeune dans son association d’idées pour penser le monde, ses catégorisations, ses croyances, ces nominations et non-dits. Ce qu’on ne peut pas dire est refoulé et objet de désir, un désir indomptable et persécuteur qui fut quelques fois la raison du départ ou du passage à l’acte. C’est donner la possibilité de parler et d’être compris dans sa langue, d’évoquer et de faire valoir ses croyances et représentations.

    L’interprète médiateur se retrouve ainsi considéré comme un co-intervenant, voire même un cothérapeute auxiliaire quand la relation duelle du binôme thérapeute/interprète médiateur le permet. C’est la position du thérapeute qui permet à l’interprète d’asseoir cette position, par une relation de confiance, de complémentarité. Le thérapeute est alors le chef d’orchestre qui fera jouer telle ou telle partition selon les modalités de la thérapie. Le thérapeute va pouvoir alors interroger les concepts et va les contextualiser selon le pays, la région, le village, le groupe et la caste. Tout prendra une connotation et un air différent pour arriver aux représentations ontologiques qui permettront alors de comprendre qui est le jeune, et ce qu’il faut faire sur le plan culturel.
    Les thérapeutes, les jeunes isolés étrangers, et le travailleur social s’enracinent dans des cultures et leurs identités sont le produit de leurs expériences.
    Ces identités influencent leurs attitudes et leurs relations aux autres. Afin de les faire émerger, et de rendre possible une figuration de l’histoire, nous pouvons utiliser des objets flottants amenés par le jeune, lui demandant par exemple d’amener un objet représentant le passé, un le présent et un le futur. Ces objets permettent de mettre en perspective une narrativité et aideront à matérialiser la temporalité psychique du jeune (Touhami, 2015, Woestelandt, 2017).
    Il s’agit ainsi de concevoir des modalités thérapeutiques à même de prendre en compte au mieux ces problématiques liées à des vies détricotées, à la solitude et au manque d’étayage de la famille et du groupe. Un des objectifs est de les aider à retrouver un élan de vie et un ancrage. Dans ce sens, l’interprète médiateur peut apporter de sa connaissance, de sa trajectoire de vie comme modèle identificatoire. Un maillage est retissé avec une contenance d’abord interne et externe, pour permettre la réconciliation du mie avec le sujet de son histoire. Apaiser par la sonorité de la langue, par l’accueil de l’étrangeté et la reconnaissance des savoirs et pratiques, permet une remobilisation des pulsions de vie, des compétences et des créativités souvent anesthésiées et inexploitées.
    Ce dispositif est une consultation thérapeutique singulière qui va tricoter une prise en charge articulée entre soins psychiques et somatiques, en essayant de réajuster sans arrêt les écarts et les malentendus.

    Deux consultations du dispositif NATMIE : Adama et Al

    Adama
    Nous recevons Adama, jeune mineur isolé âgé de 17 ans, accompagné par la psychologue du foyer qui a eu connaissance de notre dispositif au cours d’une formation transculturelle. Adama est originaire du Mali, soninké et noble. Selon la psychologue, Adama pose problème au foyer. Il était voué à une grande carrière de footballeur. Mais il a chuté et s’est blessé à cheville et n’arrive plus à récupérer sa mobilité. Il ne s’est pas remis de cet accident. Depuis, à tout moment, il peut faire des sortes de convulsions : de façon répétée il perd connaissance, chute et reste inconscient de longs moments. Ces manifestations sont décrites comme impressionnantes et requérant une contenance psychique et physique importante pour l’équipe. L’équipe éducative n’a pas l’habitude avec ces symptômes, toutes les causes somatiques ayant été écartés et c’est bien la cause psychiatrique qui est finalement retenue. Il est alors hospitalisé par deux fois en psychiatrie dont l’une sans son consentement, avec comme diagnostic posé celui d’une schizophrénie devant une catatonie, un mutisme, et des éléments délirants. Ce voyage en psychiatrie adulte fut pour lui vécu de manière traumatique. Il se replie sur lui-même, ne dort plus, se coupe de la vie du foyer alors qu’il était apprécié et pleins de promesses. Ce diagnostic est beaucoup trop lourd à penser pour l’équipe qui, malgré les liens, envisage une orientation dans un lieu spécialisé pour patients psychotiques.
    Il est orienté à la consultation NATMIE, comme un dernier espoir pour comprendre et mettre du sens à son désordre avant l’enfermement dans son diagnostic et l’orientation dans un foyer spécialisé. Nous avons présenté le dispositif à Adama, dans plusieurs langues, le français, l’arabe, l’arménien et le soninke. Comme une ritualisation de la rencontre, la première consultation est agrémentée par un jeu, un test qu’on appelle le circle test. C’est un test projectif qui permet la représentation spatiale du temps. Sur une feuille blanche vide nous demandons de faire trois cercles, présent, passé et futur. En soninke (langue parlée en Afrique de l’Ouest) : passé darou, aujourd’hui lenki et demain xumbané (rumbané) .
    Lors du premier entretien, Adama a refusé de se prêter à la consigne et de faire le circle test. Nous avons remercié Adama dans plusieurs langues et accepté son refus (du moins son report), en y donnant une interprétation. Difficile de laisser sa trace et ses empreintes une première fois à des personnes étrangères que l’on ne connait pas. Avec l’aide de l’interprète médiateur, nous avons compris qu’avec l’écriture et des formes il est possible de faire du mal et d’attaquer (un système clos tel un cercle peut être significatif d’une attaque en sorcellerie, dans son groupe culturel). Juste en proposant un test projectif connoté culturellement, nous avons touché à l’histoire d’Adama et à ses frayeurs.

    Ali
    Ali est un jeune homme algérien issu de la grande ville d’Oran. Il a 17 ans. Son éducatrice est touchée par son histoire mais elle n’y arrive plus. Ali fume beaucoup, prend une benzodiazépine dont il est devenu dépendant et s’auto mutile.

    D’emblée à la consultation, Ali s’adresse à moi et il me dit « Khalti » tata, ou « khti fatima » soeur Fatima, ces formules de politesse, mette de la distance comme le vouvoiement et empêche toute séduction possible, elle hiérarchise d’emblée la relation. Dans son parcours chaotique et traumatique, nous savons d’Ali, dont le corps est cicatrisé, mutilé, qu’il fut maltraité jusqu’à être laissé pour mort car surpris avec un petit ami. Pour parler de son homosexualité, Ali ne supportait pas que nous utilisions l’arabe. Il s’adressait alors à mon collègue et à son éducatrice et a demandé à ce que l’interprète médiatrice qui avait une figure de mère ne soit pas présente.
    L’emploi d’une langue étrangère peut présenter une difficulté, une résistance à la parole (peur de mal s’exprimer, peur de l’équivoque) ou au contraire constituer une facilité à dire les choses. C’est ainsi que certains jeunes isolés étrangers ont beaucoup plus de facilités à s’exprimer en français quand il s’agit de la sexualité, si l’on admet que la langue maternelle est celle où s’effectue le refoulement. Pour certains bilingues, la langue étrangère, pour autant qu’elle soit considérée comme la langue du maître, celle de la science ou du savoir et de la culture, est valorisée au détriment de la langue maternelle, qui apparait dès lors comme la langue du défaut, de l’insuffisance, voire de l’impureté. Elle est aussi la langue de l’intimité dans laquelle il serait plus difficile, notamment pour un sujet féminin de parler sexualité, car cette langue ne serait pas en mesure de lui assurer une place symbolique qui autoriserait l’expression du désir.
    C’est ce qui explique pourquoi cette langue maternelle transparait ici comme une langue dans laquelle un sujet est contraint à des détours, des circonvolutions, pour contenir une altérité dont on sent qu’elle est vécue comme suspecte. C’est là qu’on s’aperçoit combien le terme bien connu de Hichma et qui signifie pudeur, vient exprimer cette grande difficulté de parler du désir sexuel et combien dès lors le passage à la langue étrangère, en l’occurrence le français, va permettre de délier les langues, de s’affranchir du poids d’une intimité et d’une proximité pesantes.

    Conclusion
    L’accueil et la prise en charge sociale et psychologique des jeunes isolés étrangers viennent questionner nos pratiques dont nous devons réinterroger la pertinence. Au carrefour des logiques judiciaires, sociales et de celle du soin psychique, la problématique des mineurs isolés étrangers nous renvoie aux paradoxes inhérents de l’exercice psychiatrique, entre soin psychique et dimension sécuritaire.

    La place des soins psychiques chez les mineurs isolés étrangers soulève des enjeux multiples. Cette prise en charge est désormais possible grâce au dispositif NATMIE. Un espace thérapeutique, intégrant la dimension transculturelle, aidant le jeune à reconstruire de nouvelles théories de vie, à élaborer le trauma à travers des modalités qui lui sont propres, et à restaurer son historicité.
    Il évite de les assigner dans une fixité identitaire réduite à leur appellation « mineurs isolés étrangers » et de les assujettir à une identité d’assimilation. Ce dispositif tente de laisser leur subjectivité s’inscrire dans une pluralité identificatoire, créative et métissée. Il nous incombe à tous la responsabilité d’établir le projet de Devereux qui était de « constituer une psychologie de l’enfant libre de tout stéréotype, c’est-à-dire une science véritable qui nous permette d’élever des enfants capables d’édifier un monde meilleur que celui qu’ils tiennent de nous » (Devereux, essai d’ethno générale, p 394°).
    Penser la place des soins psychiatriques de ces jeunes nous invite à dessiner des pratiques transdisciplinaires et transculturelles, car, éducateurs, enseignants, interprètes-médiateurs et soignants seront les passeurs d’avenir de ces jeunes, passeurs de mots, d’histoire, de culture et de mémoire.

    Touhami Fatima, Minassian Sevan, Dr Radjack Rahmeth,
    Woestelandt Laure, Pr Moro Marie Rose

    Bibliographie

    • Blandin M., Etude sur la santé des mineurs isolés étrangers consultant dans un centre de soins de Paris. Thèse de médecine générale soutenue en octobre 2013, Université Paris 5.
    • Cohen Emrique et al, 2004.
    • Cottle, Thomas J., “The Circles Test: An Investigation of Perceptions of Temporal Relatedness and Dominance.” Journal of Projective Techniques and Personality Assessment 31, no. 5 (October 1, 1967): 58–71. doi:10.1080/009165 1X.1967.10120417.
    • Minassian S., Du temps au récit chez le jeune isolé étranger. Thèse Psychiatrie. 2015.
    • Touhami F., Radjack R., Minassian S., Accueil et thérapie Transculturelle des mineurs isolés étrangers en France. La méthode des 3 objets. In : Moro MR, Finco R. (Eds) Mineurs ou jeunes adultes migrants ? Nouveaux dispositifs de prise en charge entre logiques institutionnlles et culturelles. Bergamo (Italie) : L’Harmattan ; 2015 : 19-29 (édition bilingue, français et italien).
    • Touhami F., Radjack R., Moro MR., Penser les enfants isolés, des objets pour dire le temps. Carnet Psy 2015 ; 188 : 36-41.
    • Touhami F., Bernichi A., Radjack R., Maley S., Lebrun C., Moro MR., Mille et une façons de bien accueillir les mineurs isolés étrangers en France. In Feldman M., Marty F., Missonnier S., Moro M.R. (Eds) Enfants exposés aux violences collectives. Impacts et soins, Toulouse : Erès ; 2016. : 153-166.
    • Woestelandt L., Touhami F, Radjack R, Moro MR. Initier un suivi psychiatrique chez les jeunes isolés : apports d’une étude qualitative. Soins-psychiatrie. 2017 (soumis).
    • Woestelandt L., Initier un suivi psychiatrique chez les jeunes isolés étrangers : revue de la littérature et apport d’une recherche qualitative à la compréhension de la place des soins. Thèse Psychiatrie, 2016.
    • Woestelandt L., Radjack R., Touhami F., Lachal J., Moro MR., Se raconter à l’autre et se construire à travers des objets : une médiation intéressante pour les jeunes isolés étrangers. Psychiatrie de l’enfant, 2017.

    Article paru dans la revue “Association des Juniors en Pédiatrie” / AJP n°15

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